Photo fournie par Virgin Galactic du SpaceShipTwo VSS Unity lors d'un test dans le désert du Mojave, le 29 mai 2018en Californie
L'avion porteur WhiteKnightTwo transportant le SpaceShipTwo, le 17 octobre 2011 lors d'un vol d'essai au Nouveau-Mexique
Photo non datée fournie par la société Blue Origin de sa fusée New Shepard dans un lieu non indiqué
La capsule créée par Blue Origin, à bord de laquelle six passagers prendront place, lors d'un test le 12 décembre 2017
La capsule Dragon, créée par SpaceX, dans sa version cargo, lors d'une mission de livraison à la Station spatiale internationale pour la Nasa, le 4 juillet 2018
Tourisme spatial: les premiers vols réguliers peut-être en 2019
Photo fournie par Virgin Galactic du SpaceShipTwo VSS Unity lors d'un test dans le désert du Mojave, le 29 mai 2018en Californie
L'avion porteur WhiteKnightTwo transportant le SpaceShipTwo, le 17 octobre 2011 lors d'un vol d'essai au Nouveau-Mexique
Photo non datée fournie par la société Blue Origin de sa fusée New Shepard dans un lieu non indiqué
La capsule créée par Blue Origin, à bord de laquelle six passagers prendront place, lors d'un test le 12 décembre 2017
La capsule Dragon, créée par SpaceX, dans sa version cargo, lors d'une mission de livraison à la Station spatiale internationale pour la Nasa, le 4 juillet 2018
Les deux entreprises privées les plus avancées sur le marché du tourisme spatial disent n'être qu'à quelques mois de leurs premiers vols dans l'espace avec des clients à bord, bien que chacune reste prudente et se garde d'avancer une date précise.
Virgin Galactic, fondée par le milliardaire britannique Richard Branson, et Blue Origin, par le milliardaire plus discret Jeff Bezos, patron d'Amazon, se font la course pour être les premières à finir les tests. Les deux sociétés ont des technologies radicalement différentes.
Quelques minutes d'apesanteur
Pour les deux, les passagers n'iront pas en orbite autour de la Terre: leur expérience en apesanteur ne durera que quelques minutes, contrairement aux quelques touristes spatiaux qui ont payé des dizaines de millions de dollars pour voyager à bord d'un Soyouz et de la Station spatiale internationale (ISS) dans les années 2000.
Moyennant un billet bien moins cher (250.000 dollars chez Virgin, d'un montant inconnu chez Blue Origin), ces nouveaux touristes seront propulsés à plusieurs dizaines de kilomètres d'altitude, avant de retomber sur Terre. Par comparaison, l'ISS est en orbite à 400 km.
L'objectif est de s'approcher ou de dépasser la ligne imaginaire marquant le début de l'espace, la ligne de Karman, à 100 km, ou bien la ligne préférée par l'armée américaine, soit 50 miles (80 km).
A cette altitude, le ciel devient plus noir, et la courbure de la Terre apparaît clairement.
Virgin Galactic
Chez Virgin Galactic, six passagers et deux pilotes s'installeront à bord du SpaceShipTwo VSS Unity, qui ressemble à un jet privé. Le VSS Unity sera attaché sous un avion porteur, baptisé WhiteKnightTwo. Une fois largué à une altitude de 15.000 mètres, le vaisseau allumera sa fusée, direction le ciel.
Là, les passagers flotteront en apesanteur plusieurs minutes.
La descente sera ralentie par un système d'"empennage": les ailettes de la queue du vaisseau pivoteront et le vaisseau se cambrera avant de revenir à la normale. Puis l'appareil se posera sur une piste d'atterrissage du "spatioport" de Virgin dans le désert du Nouveau-Mexique.
Lors d'un test le 29 mai dans le désert californien du Mojave, le vaisseau a atteint une altitude de 35 km.
En octobre 2014, le vaisseau de Virgin s'est brisé en vol à cause d'une erreur de pilotage, tuant l'un des deux pilotes. Les tests ont repris avec un nouvel appareil.
Virgin a conclu un accord pour ouvrir un second spatioport en Italie, sur l'aéroport de Tarente-Grottaglie.
Richard Branson a dit en mai, sur BBC Radio 4, qu'il espérait être lui-même l'un des premiers passagers dans les 12 prochains mois. Environ 650 clients sont sur la liste d'attente, dit Virgin à l'AFP.
Blue Origin
Blue Origin a développé un système qui ressemble aux fusées traditionnelles: le New Shepard.
Six passagers prendront place dans les sièges d'une "capsule", une cabine fixée au sommet d'une fusée verticale de 18 mètres de hauteur. Après le lancement, qui propulsera la capsule à près de Mach 3, celle-ci se détachera et continuera sa trajectoire quelques kilomètres vers le ciel. Lors d'un test le 29 avril, la capsule a atteint 107 km.
Pendant ce temps, la fusée redescendra... et se posera, doucement, à la verticale.
Après plusieurs minutes d'apesanteur, pendant lesquelles les passagers pourront se lever et regarder à l'extérieur par de grands hublots, la capsule retombera vers la Terre, ralentie par trois grands parachutes et des rétrofusées.
Du décollage à l'atterrissage, le vol du dernier test a duré 10 minutes.
Jusqu'à présent, seuls des tests avec des mannequins ont été réalisés, sur le site de Blue Origin au Texas.
Mais un dirigeant, Rob Meyerson, a déclaré en juin que les premiers tests habités auraient lieu "bientôt". Un autre responsable, Yu Matsutomi, a dit mercredi lors d'une conférence qu'ils auraient lieu "à la fin de cette année", selon Space News.
Et après?
SpaceX et Boeing développent de leur côté des capsules pour transporter les astronautes de la Nasa, probablement à partir de 2020 à la suite de retards. Des investissements considérables que ces entreprises chercheront sans doute à amortir en proposant des voyages à des particuliers.
"Si vous voulez aller dans l'espace, vous aurez bientôt quatre fois plus d'options qu'il n'y en a jamais eu", dit à l'AFP Phil Larson, doyen adjoint de l'école d'ingénierie de l'Université du Colorado à Boulder.
A plus long terme, la société russe qui construit les Soyouz étudie la possibilité d'emmener de nouveau des touristes sur l'ISS. Et une start-up américaine, Orion Span, a annoncé cette année vouloir placer une station spatiale en orbite dans quelques années, mais ce projet est encore très loin de voir le jour.
Vol de données NFC: protégez vos cartes de crédit sans contact
Vol de données NFC: protégez vos cartes de crédit sans contact
Le paiement sans contact via carte de crédit fait des émules: des millions de consommateurs utilisent déjà cette technologie pour payer de petits montants en quelques secondes.
Les distributeurs de cartes de crédit en font activement la promotion: la plupart des nouvelles cartes de crédit sont équipées d'une puce NFC (Near Field Communication, ou Communication dans un champ proche).
Il suffit de chercher le symbole WLAN/Wi-fi pour déterminer si la carte est équipée de la fonctionnalité de paiement sans contact. Il ne reste plus qu'à apposer la carte sur le terminal pour envoyer le paiement. Cependant, ce confort a un prix.
Les fraudeurs ont désormais développé de nouvelles méthodes leur permettant d'accéder aux données stockées sur ces cartes équipées de la puce NFC. Ils peuvent ainsi s'enrichir au détriment de la victime.
Nous vivons à une époque où l'argent n'est plus dérobé de façon conventionnelle. Il est beaucoup plus lucratif de mettre directement la main sur les informations de la carte de crédit de la victime.
Aujourd'hui, grâce aux cartes de crédit équipées du paiement sans contact, cette manipulation dure à peine quelques secondes. Les fraudeurs ont simplement besoin d'un scanner RFID, qu'il est possible de se procurer en ligne pour environ 40 francs.
Les données de la carte de crédit de la victime sont captées à travers la poche, le sac à dos ou le porte-monnaie. C'est ainsi que le numéro de carte et la date d'expiration sont transmis au fraudeur.
Ces informations sont amplement suffisantes pour passer de petites commandes dans certains magasins en ligne. Ainsi, le criminel peut faire ses emplettes avec les données volées.
En outre, il se peut que ce piratage ne nécessite même plus de scanner, étant donné que toujours plus de Smartphones disposent d'une puce NFC intégrée pour pouvoir utiliser le paiement sans contact.
On peut imaginer que les fraudeurs utilisent un logiciel malveillant pour déclencher le lecteur NFC, activer la carte de la victime et transférer les données récupérées sur Internet.
Si vous remarquez des transactions suspectes sur votre relevé bancaire, contactez immédiatement votre banque ou votre fournisseur de carte afin, si nécessaire, de faire opposition.
Néanmoins, comment réagir avant qu'il ne soit trop tard? Au final, le vol de données ne se remarque même pas sur le moment.
On peut douter de l'efficacité des coques en aluminium censées protéger des «ondes manipulatrices». Toutefois, dans ce cas de figure, l'aluminium est une bonne solution. Si la carte a été fabriquée en cette matière, le fraudeur n'a aucune chance.
Entre-temps, de nouveaux porte-monnaie avec «protection-RFID» intégrée ont vu le jour (Alpine Swiss en a produit un modèle). Le contenu de ces porte-monnaie est protégé du vol de données.
D'autres documents équipés de la technologie NFC sont vulnérables, tels que le SwissPass émis par les CFF. En revanche, les éventuels fraudeurs ne peuvent rien faire de ces données, vu qu'elles sont sauvegardées par les CFF sur des serveurs sécurisés.
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