Aperçu
Football en direct
Ligues
Super League
Aperçu
Sports d'hiver en direct
Résultats et classements FIS
Résultats et classements IBU
Aperçu
Hockey sur glace en direct
Résultats et tableau
Aperçu
Live-Tennis
Tournois
Résultats
Aperçu
Live Motorsport
Courses et classements
- Sport
- Live & Résultats
- Foot
- Highlights
- Champions League
- Sports d'hiver
- Hockey
- Tennis
- Autres
- Sport TV
- Foot
- Super League
- Challenge League
- Champions League
- Bundesliga
- Premier League
- Serie A
- LaLiga
- Ligue 1
- Europa League
- Conference League
Verrouillage, freins, volant... Les voitures connectées de plus en plus piratées
Les visiteurs du CES (Consumer Electronics Show) de Las Vegas admirent la voiture électrique Sony Vision-S le 8 janvier.
Photo: AFP
Des files de voitures quittant le centre de conventions de Las Vegas où se tient le CES (Consumer Electronics Show) de Las Vegas le 8 janvier.
Photo: AFP
Les visiteurs du CES (Consumer Electronics Show) de Las Vegas admirent la voiture électrique Sony Vision-S le 8 janvier.
Photo: AFP
Des files de voitures quittant le centre de conventions de Las Vegas où se tient le CES (Consumer Electronics Show) de Las Vegas le 8 janvier.
Photo: AFP
A mesure que les voitures deviennent des ordinateurs comme les autres, la menace pour la sécurité routière évolue: les véhicules nous protègent de mieux en mieux des conducteurs si faillibles, mais le risque de piratage à distance augmente.
Au salon des technologies de Las Vegas (CES), GuardKnox propose à ses clients une simulation de conduite de Formule 1. Après un demi-tour de piste, une employée de l'entreprise israélienne de cybersécurité lance une attaque, et le volant ne réagit plus. Le cobaye, impuissant, finit sur le bas-côté.
Ce scénario ne relève pas de la science-fiction. Les voitures comportent des dizaines de processeurs et de plus en plus d'applications sur l'ordinateur de bord. Elles communiquent avec des serveurs (cloud) et bientôt avec les autres véhicules alentours.
Autant de passerelles dont des hackers peuvent se servir, à distance, pour dérober des données ou activer et désactiver les commandes: essuie-glaces, phares, freins, volant, pilotage automatique sur l'autoroute...
«Prenons l'exemple d'un gros camion qui transporte du carburant. Imaginez un criminel qui parvient à en prendre le contrôle. Il peut l'envoyer dans le fossé ou dans un bâtiment. C'est le 11 septembre sur roues», élabore Moshe Shlisel, patron de GuardKnox.
D'ici 2023, 775 millions de véhicules privés seront connectés, contre 330 millions en 2018, d’après un rapport de Juniper Research.
«Il y a 5 ans, ce n'était pas un sujet d'inquiétude. Mais aujourd'hui, avec la connectivité, il est devenu nécessaire de penser chaque élément de l'automobile avec la cybersécurité en tête», constate Henry Bzeih, ancien membre du Conseil pour la Cybersécurité automobile.
En 2019, la société israélienne Upstream a recensé plus de 150 incidents connus de cybersécurité automobile, deux fois plus qu’en 2018.
Freins télécommandés
Selon la start-up, plus de la moitié ont été causés par des hackers dits «malveillants», par opposition aux «white hackers» («pirates blancs»), qui cherchent les failles à des fins scientifiques ou pour le compte des entreprises.
La majorité des piratages concernent le verrouillage à distance des voitures. Mais un nombre croissant cible aussi les connexions aux serveurs (le cloud) ou aux applications mobiles.
En avril dernier à Chicago, une centaine de voitures de luxe ont été volées grâce à un piratage de l'app Car2Go de Daimler.
«Le risque ultime, c'est si quelqu'un parvient, par exemple, à faire freiner un grand nombre de véhicules en même temps», remarque Dan Sahar, vice-président d’Upstream.
«Une fois qu'on a trouvé une faille sur une voiture, on peut l'appliquer à tous les exemplaires du même modèle», abonde Ralph Echemendia, expert en cybersécurité et «hacker éthique».
Du piratage ultra ciblé aux attaques de flottes entières, «si vous pouvez concevoir une attaque et l’exécuter sur un ordinateur, et que cet ordinateur est attaché à une voiture, tout est possible… «.
En 2015, un piratage a marqué les esprits. Deux chercheurs avaient réussi à contrôler à distance les freins, la radio et d'autres fonctions d'une Jeep Cherokee, en passant par sa plateforme d'info-divertissement. Fiat Chrysler avait dû rappeler 1,4 million de voitures et camions.
«Fonctionnellement les voitures sont similaires. Ce qui les différencie c'est la perception des consommateurs. Les PDG ne veulent généralement pas prendre le risque que l'image de leur marque soit entachée par un incident de cette importance», David Barzilai, cofondateur de Karamba Security, une autre start-up israélienne.
Voiture-smartphone
La plupart des constructeurs automobiles ont en effet réagi, en offrant des récompenses substantielles aux hackers «blancs» et en payant des partenaires pour protéger tous les maillons de la chaîne.
Upstream, par exemple, se concentre sur le cloud. «Nous n'allons pas dans la voiture, comme ça nous ne dépendons pas du cycle de production, qui peut prendre des années», explique Dan Sahar.
La société récupère les données des véhicules connectés pour détecter des anomalies en temps réel, et indiquer si des voitures ont été piratées dans le passé ou si elles vont l'être à l'avenir.
Les ingénieurs de GuardKnox s'inspirent eux de leur expérience dans l’armée de l’air israélienne. Ils ont conçu un processeur qui protège tous les autres ordinateurs du véhicule et sert aussi de système d'exploitation sécurisé.
«Quand vous achetez un smartphone, vous le personnalisez. C'est la direction que prennent les automobiles. (...) Les conducteurs vont devenir des abonnés à une plateforme d'applications», détaille Moshe Shlisel.
Pour Karamba Security la voiture est un objet connecté comme un autre – son logiciel scanne en permanence l'appareil pour prévenir toute infiltration.
Aucun système ne peut garantir une protection à 100%, et l'autonomie annoncée des véhicules devrait accroître leur vulnérabilité. Le jeu du chat et de la sourir risque donc d'être sans issue, comme dans l'informatique traditionnelle.
Ces autos deviennent des voitures de collection en 2020
A partir de 2020, une voiture de sport noble et un Bulli culte seront officiellement des voitures de collection.
Photo: Volkswagen AG/Lotus Cars/dpa-tmn
Audi 100 C4: produit jusqu’en 1994, il s’agissait du dernier modèle du genre. Après cela, le modèle de catégorie moyenne supérieure a été rebaptisé A6. Considérée comme la plus soignée, la version C4 a employé pour la première fois un moteur V6.
Photo: AUDI AG/dpa-tmn
Renault Clio: la Clio, qui a succédé à la R5, est l’un des plus grands succès en matière de citadines françaises. Aujourd’hui, elle en est déjà à sa cinquième génération et chasse certaines parts dans les marchés du neuf et de l’occasion occupés par des concurrentes telles que la VW Polo, moins exotique.
Photo: Renault Groupe/dpa-tmn
Opel Calibra: de nombreux fans de la marque à l’éclair attendent avec impatience l’anniversaire du coupé conçu à Rüsselsheim – très bien conçu sur le plan aérodynamique (coefficient de traînée de 0,26 en soufflerie), ce modèle a succédé à la Manta. Pendant dix ans, la Calibra a été la voiture de série la plus aérodynamique au monde. Construite sur la base de la Vectra sur le plan technique, la Calibra a été produite à partir de 1990.
Photo: Opel Automobile GmbH/dpa-tmn
BMW Série 3 E36: par rapport à sa devancière, la voiture de milieu de gamme du constructeur munichois a marqué une rupture nette en matière de design, visible par exemple à travers les phares qui sont désormais sous verre transparent, ou encore la partie arrière haute. Si le modèle était plus sophistiqué de par sa technique de châssis, des problèmes de qualité sont survenus au début.
Photo: BMW Group Archiv/dpa-tmn
Lotus Elan SE: la production de la gamme a commencé en 1989. C’est l’année suivante que le roadster britannique à traction avant doté d’un moteur essence 1,6 litre de 123 kW/167 ch a été commercialisé. Grâce à une carrosserie en acier et en plastique, son poids était inférieur à une tonne, ce qui conférait à ce biplace décapotable des performances remarquables, avec une vitesse de pointe de 220 km/h.
Photo: Lotus Cars/dpa-tmn
Audi Coupé S2: cette voiture a repris un héritage difficile, car la S2 a succédé à la légendaire Quattro, dont les versions sportives ont autrefois permis à Walter Röhrl de célébrer des succès en rallye. Le moteur de ce modèle à transmission intégrale était dérivé de celui de son prédécesseur. La berline et le break sont arrivés plus tard.
Photo: AUDI AG/dpa-tmn
Ford Escort: la cinquième édition de la classe compacte du constructeur est arrivée chez les concessionnaires en 1990. Nettement plus grande (4,10 mètres) que sa devancière, elle mesurait cependant près de 30 centimètres de moins que l’actuelle Focus, qui lui a succédé dans ce segment.
Photo: Ford Motor Company/dpa-tmn
Mini Cooper: avant que la marque ne soit reprise par BMW, Mini, détenue par Rover en 1990, a produit une nouvelle version sportive de la voiture miniature, ce qu’elle avait fait la dernière fois dans les années 1970.
Photo: BMW Group Archiv/dpa-tmn
Mitsubishi Sigma: tombée dans l’oubli en Europe centrale, la berline du constructeur japonais proposait une technologie révolutionnaire en son temps et des moteurs de grand volume. Pendant la période de production, elle était par exemple dotée d’une direction intégrale, d’un châssis à réglage électronique et plus tard d’un système de régulation de distance basé sur la technologie laser.
Photo: Mitsubishi Motors/dpa-tmn
VW T4: le Transporter a connu une révolution technique en 1990. Equipé pour la première fois d’un moteur monté transversalement à l’avant plutôt qu’à l’arrière et d’une traction avant – comme pour une voiture de tourisme –, le «Bulli» offrait désormais une surface de chargement continue. Les deux empattements différents étaient également une nouveauté à l’époque.
Photo: Volkswagen AG/dpa-tmn
Lamborghini Diablo: le «diable» italien, successeur de la légendaire Countach, était considéré à l’époque comme la voiture de série la plus rapide au monde, avec une vitesse de pointe de 325 km/h et un passage de 0 à 100 km/h en 4,1 secondes. Ces performances ont été rendues possibles par un moteur V12 de 5,7 litres de cylindrée et de 362 kW/492 ch.
Photo: Automobili Lamborghini/dpa-tmn
Golf II Country Syncro: transmission intégrale, carrosserie rehaussée, pare-buffle à l’avant et roue de secours à l’arrière, comme sur les véhicules tout-terrain: voici l’une des variantes les plus curieuses du véhicule le plus vendu en Allemagne depuis des années. Contrairement au modèle de base de la Golf, le nombre d’exemplaires était cependant très faible – ce qui fait de ce modèle, considéré comme l’un des prédécesseurs des SUV, un objet de collection recherché.
Photo: Volkswagen AG/dpa-tmn
Volvo 940: à l’époque, le modèle était considéré comme moins rigide que son prédécesseur. Mais aujourd’hui, la production suédoise de la série 900 – que ce soit en version berline ou break – a l’air aussi anguleux que les carrosseries classiques que l’on retrouve dans les livres pour enfants. La 960 était également disponible avec un moteur six cylindres en ligne.
Photo: Volvo Car Group/dpa-tmn
