Chronique TV J’ai participé à «La Puce à l’Oreille»

Participer au tournage d’une émission télévisée est une très belle expérience même si elle représente un certain stress. Aujourd’hui, je vous emmène dans les coulisses de «La Puce à l’Oreille», le magazine culturel de la RTS.

La semaine passée, j’ai eu la chance de faire une toute nouvelle expérience: j’ai été invitée sur le plateau d’une de mes émissions préférées.

Grâce à un ami (coucou Daniel), je reçois l’invitation quelques semaines plus tôt. Ravie, j’ai un sourire jusqu’aux oreilles et je n’arrive pas à y croire. Cet état de béatitude où je plane sur mon nuage dure plusieurs jours... avant que je réalise que je vais vraiment me retrouver sur un tournage, en direct, avec des caméras partout!

Avant le plateau

Je découvre tout un pan de la télévision que je ne connaissais pas jusque-là. Et le tournage d’un petit documentaire en fait partie. La semaine avant l’émission, j’ai donc la chance de rencontrer Witold et Arnaud, venus chez moi pour filmer quelques images. Le reportage va durer environ trois minutes à l’écran et nous partons en vadrouille... pour l’après-midi. Eh oui, on ne se rend pas compte du boulot qu’il y a derrière nos émissions. Pour quelques minutes, on travaille 5 ou 6 heures, sans compter le montage qui dure deux jours!

Nous crapahutons dans Lausanne, posons notre matériel pour faire des plans dans deux cafés, recommençons les images un nombre incalculable de fois parce que je commence mal mes phrases et que je ne donne pas les bonnes informations. Je me sens cruche mais j’apprends énormément de choses sur l’envers du décor. J’adore!

Pendant l’émission

Autant dire que, le jour du tournage, je suis morte de trouille.

Et ce n’est pas l’un des membres de l’équipe qui nous annonce, serein (lui), qu’il y a 60 000 personnes qui regardent «La Puce à l’Oreille» qui me rassure.

Je suis accueillie par une équipe adorable et souriante puis passe au maquillage avant de rejoindre la table où les invités vont s’installer. On nous propose de l’eau, du vin... et tout ce qui me vient à l’esprit est: «Il faut que tu fasses attention, tu serais bien capable de renverser un verre, mouiller les feuilles d’Iris et déclencher une catastrophe».

Heureusement, j’ai su me tenir. Je ne me suis jamais autant concentrée pour boire de l’eau!

Même si je reste stressée tout au long de l’émission, la bienveillance et la gentillesse d’Iris Jimenez (qui a bien vu que je paniquais très légèrement) et des autres invités m’ont aidée à ne pas me cacher sous la table.

Après la diffusion

Ce qui est chouette quand on fait ce genre d’expérience, c’est qu’on reçoit plein de réactions après la diffusion. Des encouragements, des mots gentils, du soutien.

Je n’oserai jamais regarder le replay de «La Puce à l’Oreille» mais j’ai été très heureuse d’avoir pu y participer. Et je suis fière de moi: je ne me suis pas liquéfiée en direct!

La puce à l'oreille

Série ∙ CH

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