La reine de la provoc n'arrête pas de faire parler d'elle sur scène comme sur Instagram! Elle vient de publier quelques clichés la montrant dans de nouvelles tenues spectaculaires. A l'occasion de son anniversaire, qu'elle a fêté à Marrakech, elle était vêtue d'un caftan rose fuchsia sur lequel elle portait de gros bijoux berbères faisant honneur à la tradition marocaine...
1 jour avant le jour J, elle s'est présentée dans une tenue amazighe....
Madonna s'éclate à Marrakech. Deux jours avant de souffler ses 60 bougies elle a ravi ses followers Instagram avec ce look déjanté. "Aujourd'hui je porte mon gâteau sur la tête" a-t-elle mis comme légende. Le message est clair: elle n'a pas fini de nous surprendre! Une icône du style intemporelle.
Souvenons nous du célèbre bustier signé Jean-Paul Gaultier en 1990... Un look qui a fait le tour du monde !
En blouson en cuir et cheveux courts en 1986.
En cuir verni, avec Warren Beatty en 1986.
La même année avec le jeune Sean Penn.
Lady in Red: Madonna en 1986.
A Zurich en 2012, Madonna est apparue dans une tenue de pom-pom girl.
Une star qui a des convictions: Madonna lors de la Women's March 2017, à Washington.
Apparition colorée au Malawi: Madonna a toujours été engagée sur le plan social.
Madonna a également fait sensation dans le rôle d'Evita.
Version cowgirl en 2014, avec Miley Cirus.
Même de dos, la star n'a rien à envier à personne...
Style écolier chez Jimmy Fallon.
En jupe à Atlanta en 2016.
Madonna en tenue militaire.
Quelle artiste de cirque!
Madonna en tenue catholique lors d'un gala costumé.
Madonna en 2018 lors d'un gala costumé au MoMa à New York.
Avec une boucle de ceinture «Boy Toy» lors de l'édition 1984 des MTV Video Music Awards, à New York.
En 1989, Madonna nous a également épatés en cycliste.
Une icône sexy de son époque: Madonna en 1990 au Wembley Stadium à Londres.
En 1995, Madonna s'est montrée plus discrète, plus sage.
Légendaire: Madonna et Britney Spears s'embrassent lors des MTV Video Music Awards de 2003.
Elle n'hésite pas à dévoiler ses atouts: Madonna à Rome en 2012.
Madonna transforme même le look militaire en mode branchée.
... tantôt très élégante.
Madonna en Suisse: coiffée d'un haut-de-forme à l'aérodrome militaire de Dübendorf, en 2008.
Madonna: les tenues les plus déjantées de la reine de la pop
La reine de la provoc n'arrête pas de faire parler d'elle sur scène comme sur Instagram! Elle vient de publier quelques clichés la montrant dans de nouvelles tenues spectaculaires. A l'occasion de son anniversaire, qu'elle a fêté à Marrakech, elle était vêtue d'un caftan rose fuchsia sur lequel elle portait de gros bijoux berbères faisant honneur à la tradition marocaine...
1 jour avant le jour J, elle s'est présentée dans une tenue amazighe....
Madonna s'éclate à Marrakech. Deux jours avant de souffler ses 60 bougies elle a ravi ses followers Instagram avec ce look déjanté. "Aujourd'hui je porte mon gâteau sur la tête" a-t-elle mis comme légende. Le message est clair: elle n'a pas fini de nous surprendre! Une icône du style intemporelle.
Souvenons nous du célèbre bustier signé Jean-Paul Gaultier en 1990... Un look qui a fait le tour du monde !
En blouson en cuir et cheveux courts en 1986.
En cuir verni, avec Warren Beatty en 1986.
La même année avec le jeune Sean Penn.
Lady in Red: Madonna en 1986.
A Zurich en 2012, Madonna est apparue dans une tenue de pom-pom girl.
Une star qui a des convictions: Madonna lors de la Women's March 2017, à Washington.
Apparition colorée au Malawi: Madonna a toujours été engagée sur le plan social.
Madonna a également fait sensation dans le rôle d'Evita.
Version cowgirl en 2014, avec Miley Cirus.
Même de dos, la star n'a rien à envier à personne...
Style écolier chez Jimmy Fallon.
En jupe à Atlanta en 2016.
Madonna en tenue militaire.
Quelle artiste de cirque!
Madonna en tenue catholique lors d'un gala costumé.
Madonna en 2018 lors d'un gala costumé au MoMa à New York.
Avec une boucle de ceinture «Boy Toy» lors de l'édition 1984 des MTV Video Music Awards, à New York.
En 1989, Madonna nous a également épatés en cycliste.
Une icône sexy de son époque: Madonna en 1990 au Wembley Stadium à Londres.
En 1995, Madonna s'est montrée plus discrète, plus sage.
Légendaire: Madonna et Britney Spears s'embrassent lors des MTV Video Music Awards de 2003.
Elle n'hésite pas à dévoiler ses atouts: Madonna à Rome en 2012.
Madonna transforme même le look militaire en mode branchée.
... tantôt très élégante.
Madonna en Suisse: coiffée d'un haut-de-forme à l'aérodrome militaire de Dübendorf, en 2008.
La reine de la pop a fêté ses 60 ans: depuis les années 80, Madonna, véritable icône du style, influence la mode et les tendances. Voici une sélection de ses plus belles tenues.
Cette icône du style est devenue un personnage artistique certes énigmatique, mais en perpétuelle transformation, le symbole de la génération MTV par excellence. La rébellion de Madonna contre les valeurs morales transmises en a fait un produit consommable — ce qui n'a jamais été une contradiction chez elle. Par sa versatilité calculée en matière de mode, de style et d'attitude, celle qui a déjà remporté sept Grammy Awards a non seulement déconcerté les fanatiques de l'authenticité, mais a également marqué le mouvement «Anything Goes» post-moderne de ces 30 dernières années.
À l'occasion des 60 ans de la reine de la pop, nous vous présentons une sélection de ses tenues les plus déjantées. Robes sexy en cuir et latex, tenues à volants ou encore costumes de cowboy et de militaire, Madonna est passée par tous les styles.
Madonna en images
Madonna lors des MTV Video Music Awards, le 14 septembre 1984.
New York's Radio City Music Hall: Madonna sur scène le 6 juin 1985.
La chanteuse et son mari de l'époque Sean Penn, le 17 avril 1986.
Lors de sa prestation au Live Aid Concert à JFK Stadium de Philadelphie, le 13 juillet 1985.
Concert pour Live Aid, le 13 juillet 1985.
Cette star de la pop s'est produite à Tokyo, le 13 avril 1990.
Avec son fils David Banda Mwale lors des Grammy Awards au Staples Center de Los Angeles, le 25 janvier 2017.
Lors d'un voyage à Cuba, le 16 août 2016.
Lors des Grammy Awards,le 8 février 2015.
Toujours dan la provoc: Madonna au Stade Olympique de Rome, le 12 juin 2012.
Le 12 juin 2012 au Stade Olympique de Rome
Le 12 juin 2012 au Stade Olympique de Rome
Sur scène à Amsterdam, le 7 juillet 2012.
Lors de sa tournée "Rebel Heart Tour", le 12 décembre 2015 à Zurich.
Lorsque le Festival de Cannes fait scandale
Lorsque le Festival de Cannes fait scandale
Les pires scandales du Festival de Cannes.
Encore aujourd'hui, un tel «délit» susciterait bien des mécontentements et provoquerait l'indignation des gardiens de la vertu aux États-Unis. En 1954, le spectacle d'une poitrine de femme «presque» nue n'a laissé personne indifférent — pas même en France, un pays qui a pourtant toujours été considéré comme particulièrement libre. Une situation que l'actrice Simone Silva a su exploiter pour se créer son quart d'heure de gloire. Durant une séance photo, …
... la Britannique n'a pas hésité à s'afficher seins nus, donnant lieu au premier grand scandale de Cannes. Ce cliché a échauffé les esprits, non seulement après coup, mais également au moment même, les photographes regrettant de n'avoir réussi à capturer qu'une jambe ou un bras de l'actrice. Simone Silva, quant à elle, a dû boucler ses valises et quitter Cannes peu de temps après.
La guerre d'Algérie a atteint à son paroxysme en 1958. Craignant que le nouveau président français Charles de Gaulle n'apaise le conflit en sa défaveur, le Front de libération nationale algérien avait répondu par une série d'attentats en France, obligeant le gouvernement à envisager d'annuler le festival. S'il avait finalement bien eu lieu, de nombreuses stars et journalistes n'avaient pas fait le déplacement.
La baignade d'Anita Ekberg dans la fontaine de Trevi fait partie des scènes cultes de l'histoire du cinéma et «La Dolce Vita», «La Douceur de vivre» en français, figure parmi les plus grands vainqueurs de la Palme d'or à Cannes. En 1960, cette scène qualifiée de déplacée s'est attirée les foudres du «Journal du Vatican», qui n'a pas hésité à accuser le réalisateur Federico Fellini d'avoir porté atteinte à la dignité de la ville-État.
Le film n'en était pas à son premier scandale. Dans leurs sermons, les prêtres n'hésitaient pas à le qualifier d'œuvre du diable. Federico Fellini (à droite) a même été victime de jet d'œufs à Milan et le film a notamment été interdit en Espagne. Un jugement acerbe qui n'a cependant pas freiné la marche victorieuse de «La Dolce Vita».
L'année suivante, Cannes est à nouveau entré en conflit avec le clergé. «Viridiana», une production hispano-mexicaine du réalisateur Luis Buñuel, abordait de façon frontale la divergence entre la piété catholique et la morale, pour la plus grande joie du jury, qui a décerné la Palme d'or à cette œuvre en 1961. Le Vatican, en revanche, a crié au blasphème. Le gouvernement espagnol de Franco a tenté de disqualifier «Viridiana» et Luis Buñuel a été contraint de s'exiler.
Comme on le sait, les révoltes étudiantes qui ont marqué les années 60 n'ont pas épargné Paris. Bien au contraire. Lorsque le mouvement s'est déchaîné dans la métropole en 1968, plongeant la France entière dans une situation de grève générale, pas question pour Cannes de penser à organiser son événement habituel…
Les réalisateurs français François Truffaut et Jean-Luc Godard se sont solidarisés avec les protestataires, encourageant leurs collègues à boycotter le festival. Avec succès. Le jury et son président Roman Polanski (en veste blanche) ont immédiatement annulé les festivités.
Volupté, gloutonnerie et arrogance: l'Église catholique a également eu du mal à digérer le scénario de «La Grande Bouffe». Cette satire dépeignant un suicide collectif par l'ingestion de quantités gargantuesques de nourriture a surtout provoqué un sentiment de dégoût chez de nombreux spectateurs, forçant même bon nombre d'entre eux à quitter la salle de cinéma. Ce qui n'a pas empêché Marco Ferreri, acteur principal et réalisateur du film en compétition, de se voir décerner le prix FIPRESCI en 1973.
Au milieu des années 80, Jean-Luc Godard n'est plus un révolutionnaire du mouvement étudiant, mais un réalisateur jouissant d'un énorme succès commercial. Délibérément trop commercial, selon un critique belge qui, en 1985, n'a pas hésité à exprimer son mécontentement en lui lançant une tarte à la crème en pleine tête. Jean-Luc Godard est resté impassible, léchant la crème fraîche recouvrant son visage et qualifiant cet acte d'«hommage à l'ère des films muets».
Ça ne rigole pas lorsque ces deux hommes se sautent à la gorge. C'est ce qui s'est passé en 1992, en plein milieu du tapis rouge de Cannes. Dolph Lundgren et Jean-Claude Van Damme se sont affrontés sur la Croisette, se lançant des regards des plus féroces…
... et allant même jusqu'à se bousculer – un peu plus violemment qu'ici, à Madrid, où 20 ans plus tard, les deux acteurs se sont retrouvés pour présenter le film «Expendables 2». En réalité, le Belge (à droite) et son collègue suédois (à gauche) n'ont jamais voulu se faire de mal. Leur petite altercation n'était qu'une mise en scène destinée à promouvoir le film «Universal Soldier».
Dans le rôle d'Harry S. Stamper, Bruce Willis (au centre) a sauvé la Terre d'un impact de météorite. Qui aurait pu y arriver sinon lui? Quant à Ben Affleck (quatrième en partant de la gauche), qui interprétait A.J. Frost, il s'est imposé comme la nouvelle coqueluche d'Hollywood. En 1998, le film catastrophe de Michael Bay «Armageddon» a fait fureur au box-office, …
... mais tout le monde sait que la «haute société» française de la Croisette dédaigne les films «popcorn» américains, dans lesquels on voit plus de bannières étoilées qu'on entend de dialogues sensés. Le public a parfois éclaté de rire, notamment aux moments les plus larmoyants du blockbuster. Présent lors de la projection, Bruce Willis, à qui il vaut mieux ne pas trop se frotter en temps normal, a assuré: il ne s'agit que d'une version provisoire du film.
Le réalisateur Gaspar Noé (à gauche) n'aurait pas voulu qu'il en soit autrement: en 2002, son film «Irréversible», avec le désormais mondialement célèbre couple Monica Bellucci/Vincent Cassel dans les rôles principaux, a également scandalisé les spectateurs. Quelque 250 invités ont quitté la salle de cinéma dès la première scène, 20 ont même dû être pris en charge médicalement et réoxygénés. Tout le monde n'a pas supporté les images, livrées dans une débauche de travellings effrénés, montrant le viol brutal d'une femme ainsi que la quête de vengeance de son mari.
Une caméra bancale, un roadtrip interminable, des dialogues et un montage inouïs. Et cette longue scène de sexe oral, qui a fait la renommée de «The Brown Bunny» en 2003. Le deuxième long-métrage du réalisateur Vincent Gallo, qui profite lui-même de la fellation, a été littéralement hué. Même la presse s'est montrée unanime. La légende des critiques de cinéma Roger Ebert a même déclaré que cette production était la pire que Cannes ait jamais présentée et s'est encore livré à bien d'autres escarmouches verbales avec le réalisateur.
En matière de politique, les Français et les Américains sont rarement d'accord. C'est pourquoi sur la Croisette, on adore voir défiler des «dissidents» originaires des États-Unis. Pas étonnant donc qu'en 2004, Cannes ait réservé un accueil des plus chaleureux au réalisateur de documentaires et auteur de livres Michael Moore, proclamé persona non grata sous l'administration de George Bush. De l'autre côté de l'Atlantique en revanche, sa présence à Cannes a suscité beaucoup de réprobations.
Pour son documentaire «Fahrenheit 9/11», dans lequel Michael Moore se penche sur l'élection, l'attitude et l'éthique de travail de l'ancien président des États-Unis, le réalisateur a été applaudi pendant plus de 20 minutes et a reçu la Palme d'or des mains du président du jury Quentin Tarantino. Si l'on en croit le communiqué officiel, le message politique de l'œuvre — que Michael Moore a rappelé de manière détaillée dans son discours de remerciement — n'est toutefois pas la seule chose à avoir motivé la décision du jury.
Bien évidemment, le scandale de nudité qui a secoué la Croisette en 2006 n'a pas fait autant de bruit que celui de 1954. Pourtant, le semblant de maillot que portait Sacha Baron Cohen a suscité pas mal de protestations — probablement pas toujours sérieuses — sur l'ensemble du globe. Le comédien britannique a redoublé d'inventivité pour présenter «Borat», foulant le tapis rouge en mankini fluo, au milieu des robes du soir et des smokings. Si la comédie n'est sortie au cinéma que l'automne suivant, la scène a marqué durablement les esprits.
Impossible de parler de scandales sans évoquer Lars von Trier: c'est en 2011, à Cannes, que le réalisateur danois a certainement commis son plus gros faux pas (ou a réalisé sa plus belle auto-promotion). Si le réalisateur parvient toujours à transformer son humour noir, son arrogance et son politiquement incorrect en œuvres acclamées par la critique, les déclarations qu'il a faites lors d'une conférence de presse donnée à Cannes à l'occasion de la présentation de son film «Melancholia» ont eu de graves conséquences…
Lars von Trier a notamment déclaré qu'il avait de la sympathie pour Adolf Hitler et parvenait à l'imaginer assis dans son bunker à l'approche de sa chute, en 1945, ajoutant qu'il était probablement lui-même un nazi. À l'époque, le réalisateur avait été immédiatement exclu du festival. La situation s'était ensuite apaisée, mais il avait annoncé ne plus jamais vouloir prendre part à une conférence de presse. Plus tard dans l'année, la police danoise avait interrogé le réalisateur, à qui on reprochait de «justifier des crimes de guerre». Ces accusations avaient cependant fini par être abandonnées.
Cette année, Lars von Trier fait son grand retour à Cannes. Il y a sept ans, le Danois avait été déclaré persona non grata suite à ses propos nazis. Cependant, le festival a désormais sorti l'enfant terrible de son exil et l'a invité à venir présenter son film «The House that Jack built», dont le personnage principal est un tueur en série, hors compétition.
22 films réalisés par 22 hommes, c'est ainsi qu'a été annoncée la 65e édition du Festival de Cannes en 2012. «À Cannes, les femmes montrent leurs bobines, les hommes, leurs films», tel était l'intitulé du pamphlet écrit par les réalisatrices françaises Coline Serreau (à gauche sur la photo), Virginie Despentes et Fanny Cottençon. Cependant, le déséquilibre manifeste entre films «masculins» et «féminins» n'est pas la seule chose à avoir provoqué la colère de ces dames cette année-là. Si elles étaient furieuses, c'est également parce qu'au cours des 64 années précédentes — et c'est encore le cas aujourd'hui —, une seule femme s'était vu décerner le premier prix: en 1993, la Néo-Zélandaise Jane Campion a remporté la Palme d'or grâce au film «La Leçon de piano».
En 2015, un thème similaire a également échauffé les esprits, mais il n'a cette fois-ci rien à voir avec la compétition. Ainsi, lors de la première mondiale du film «Carol», plusieurs femmes ont été priées de quitter le tapis rouge. Motif: elles portaient des chaussures plates et ne respectaient donc pas l'étiquette de Cannes. Parmi ces dames figuraient également des femmes d'un certain âge, qui ne pouvaient plus porter de talons hauts pour des raisons de santé. Les actrices principales du film, Rooney Mara (à gauche) et Cate Blanchett, avaient quant à elles pris soin de bien dissimuler leurs chaussures. L'organisation du festival s'était défendue de façon plutôt maladroite, affirmant que cette règle existait déjà depuis des années. En tout cas, le «Heelgate» a fait beaucoup jaser sur Internet.
En 2017, le premier scandale a eu lieu bien avant le début du festival: les directeurs du Festival de Cannes ont dû s'expliquer publiquement quant à leur choix d'affiche. Pas parce qu'elle était ratée, bien au contraire: la photo teintée de rouge d'une Claudia Cardinale qui danse, un cliché datant de 1959, était parfaite pour le 70e anniversaire du Festival de Cannes. Cependant, il était plus que manifeste que la silhouette de la beauté italienne avait été retouchée.
On a toutefois du mal à comprendre pourquoi il a fallu retoucher une légende du cinéma adulée pour sa féminité pour la faire correspondre à des idéaux de beauté plutôt douteux. Claudia Cardinale elle-même n'a pas hésité à couper l'herbe sous le pied des critiques: «Il y a tellement de choses plus importantes dans notre monde. Après tout, ce n'est que du cinéma, ne l'oublions pas.»
L'affiche de cette année donnera-t-elle elle aussi matière à discussion? Probablement pas.
Cette année encore, les débats ont été animés en amont du Festival de Cannes. En interdisant les selfies et en supprimant les projections de presse, le directeur du festival Thierry Frémaux s'est mis aussi bien le public que les professionnels des médias à dos.
De plus, suite à un litige avec Netflix, aucun film du service de streaming ne sera projeté sur la Croisette.
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