People Bono est « bouleversé » d’être lié aux Paradise Papers

Les autorités lituaniennes ont lancé une enquête suite à la publication des Paradise Papers et Bono, qui dit ne pas être au courant des faits dénoncés par les journalistes, salue l’action du gouvernement lituanien. « (Je serai) vraiment bouleversé si jamais, même en tant qu’investisseur minoritaire passif, quelque chose de non exemplaire a été fait en mon nom. Ceux qui dirigent cette société m’ont assuré qu’il n’y avait aucune complaisance fiscale, mais si ce n’est pas le cas, je veux savoir combien de taxes je dois, et je salue cet audit qu’ils ont dit mettre en place », a-t-il déclaré dans un communiqué.

Il a ajouté : « Je prends tout cela très au sérieux. J’ai fait campagne pour qu’il y ait une transparence absolue dans les sociétés offshore. Et c’est pourquoi mon nom est dans ces documents plutôt que dans un trust. Le fait est que j’accueille avec plaisir ce rapport. Ce ne devrait pas être des fuites qui nous apprennent ce qu’il se passe et où. Cela devrait être dans les registres publics accessibles à la presse et aux citoyens pour voir ce que les gouvernements, comme Guernesey, savent déjà ».

Ce n’est pas la première fois que Bono fait les gros titres à propos de ses impôts. En 2006, U2 avait déplacé une partie de ses affaires en Hollande, un pays où les taxes sont moins élevées qu’en Irlande, leur pays d’origine. Bono et son groupe avaient alors fait face à plusieurs manifestations organisées par des syndicats irlandais notamment. Bono s’était défendu suite à une énième manifestation, comme le rapportait en 2015 le Guardian qui cite un entretien avec Sky News. « Il s’agit juste de quelques personnes intelligentes qui travaillent pour nous sensibiliser sur la façon dont nous sommes taxés, et il s’agit juste d’une de nos sociétés, au passage. Il y a plein de sociétés », avait-il déclaré. Il avait également ajouté : « Et nous payons une fortune en impôts. Que les gens le sachent, nous payons une fortune en impôts ; et nous sommes contents de payer une fortune en impôts. Mais ça ne veut pas dire, parce que vous êtes philanthrope et parce que je suis un activiste, que les gens doivent penser que vous êtes stupide en affaire ».

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