Actu people Cate Blanchett : lutter pour la parité, c’est comme Un jour sans fin

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29.10.2019 - 16:05

The National Theatre's Up Next Gala 2019 - Arrivals

Featuring: Cate Blanchett
Where: London, United Kingdom
When: 05 Mar 2019
Credit: Lia Toby/WENN.com
The National Theatre's Up Next Gala 2019 - Arrivals Featuring: Cate Blanchett Where: London, United Kingdom When: 05 Mar 2019 Credit: Lia Toby/WENN.com
Source: Lia Toby/WENN.com

Alors qu’elle va être honorée pour son action caritative internationale, Cate Blanchett s’exprime sur le féminisme dans Harper’s Bazaar. De son point de vue, tout est un éternel recommencement, comme dans le film Un jour sans fin.

Cate Blanchett est stupéfaite qu’on en soit encore à de sempiternelles discussions sur la parité femmes-hommes, et note avec humour que cela ressemble au film Un jour sans fin (« Le Jour de la marmotte »). La star va recevoir le trophée de la philanthropie lors de la remise des prix de la femme de l’année du Harper's Bazaar 2019 le 29 octobre (19), et figurera en couverture du numéro de décembre de la publication britannique où elle est aussi interviewée.

Cate Blanchett exprime ici ouvertement son point de vue sur le féminisme. « Nous parlons toujours de toilettes pour personnes de même sexe, nous parlons toujours de femmes dans l’armée, nous parlons toujours de liberté de procréer. Cela fait combien d'années ? C'est vraiment Un jour sans fin ! », a-t-elle déploré.

L'actrice a ensuite expliqué que la question avait son importance dans Mrs America, la série sur le féminisme des années 1970, qu’elle a rejointe récemment, où les « difficultés rencontrées par les femmes » sont les mêmes, quel que soit le parti politique avec lequel vous vous trouvez. « Nous brandissons toujours nos drapeaux de différence, mais au final, le résultat est de séparer les femmes les unes des autres », ajoute-t-elle.

La star de Ocean 8 est récompensée pour son travail avec le Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR), qui vise à protéger les réfugiés, les communautés déplacées de force et les apatrides. Elle justifie sa passion pour le sujet : « Lorsque je me suis jointe à vous, il y avait environ 61 millions de personnes déplacées dans le monde, et maintenant, il y en a plus de 70 millions, et ce n’est que quelques années plus tard. La crise est tellement accablante qu'il est difficile de comprendre. »

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