Actu people L’une des deux petites-amies de R. Kelly l’accuse à son tour d’abus sexuel et psychologique

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25.11.2019 - 10:11

R Kelly performs live in concert during his 'The Buffet Tour' at American Airlines Arena

Featuring: R Kelly
Where: Miami, Florida, United States
When: 28 May 2016
Credit: JLN Photography/WENN.com
R Kelly performs live in concert during his 'The Buffet Tour' at American Airlines Arena Featuring: R Kelly Where: Miami, Florida, United States When: 28 May 2016 Credit: JLN Photography/WENN.com
Source: JLN Photography/WENN.com

Joycelyn Savage ne soutient plus R. Kelly. En tout cas, une page en son nom a été ouverte sur le Web et dans laquelle on peut lire les abus que l’artiste lui aurait fait subir depuis 2015.

C’est un retournement de situation dans l’affaire R. Kelly. Une page Web sur le site Patreon a été ouverte au nom de Jocelyn Savage, l’une des deux petites-amies de l’artiste, et dans laquelle sont dénoncés de nombreux abus, autant sexuels que psychologiques, qu’il lui aurait fait subir.

Si certains doutent de l’identité de l’auteure parmi les fans du chanteur mais aussi certains sites d’information sérieux, comme CBS, qui n’ont pas réussi à confirmer son identité (« Patreon n’a pas voulu confirmer que la page a été créée par Jocelyn Savage, mais seulement qu’une page Patreon a été ouverte sous ce nom », peut-on lire sur le site de la chaîne américaine), les faits relatés sont glaçants. Si elle assure qu’au début elle ne manquait de rien et a « enregistré deux chansons avec lui dans son studio qu’il avait promis de sortir sur sa plateforme », tout s’est transformé en cauchemar assez rapidement. « Robert a commencé à me donner des ordres et à s’assurer que je l’appelle d’une certaine façon, comme ‘’Maître’’ ou ‘’Papa’’, et je m’en fichais à l’époque. (…) Mais ça a commencé à devenir pire au fil du temps, il allait élever la voix sur moi si je ne l’appelais pas comme ça », explique-t-elle.

Elle détaille également comment les assistants de R. Kelly ne lui adressaient pas la parole ni ne la regardaient dans les yeux – des faits similaires ont été exposés dans le documentaire Surviving R. Kelly. « Si je prenais une douche, l’un de ses assistants devait être à la porte », ajoute-t-elle, expliquant les pressions pour accepter ces conditions de vie : « Tout ceci peut s’arrêter aujourd’hui, tu veux une carrière ? Ou tu veux une vie normale », lui aurait asséné à plusieurs reprises l'interprète de I Believe I Can Fly.

Elle évoque également un épisode où « il m’a attrapée et étouffée jusqu’à ce que je perde connaissance. J’avais des bleus autour de mon cou et il m’a demandé de porter un col roulé ou une écharpe pour sortir en public ». Elle affirme également être tombée enceinte à deux reprises et avoir subi deux avortements.

Un compte Instagram du nom de Jocelyn Savage a également été ouvert dans lequel il est précisé qu’il s’agit-là d’un premier récit et que le reste suivra sur Patreon. Jocelyn Savage, aujourd’hui âgée de 24 ans, avait défendu R. Kelly avec l’autre jeune femme qui partage sa vie, Azriel Clary, affirmant à l’époque, notamment dans un entretien accordé à Gayle King sur CBS, que ses parents essayaient d’extorquer de l’argent au chanteur en racontant des mensonges. Les parents de Jocelyn Savage apparaissent dans le documentaire Surviving R. Kelly et accusent le chanteur depuis plusieurs années d'avoir monté une « secte sexuelle » et fait un « lavage de cerveau » à leur fille.

R. Kelly, qui a plaidé non coupable des charges retenues contre lui, est pour l’instant dan une prison de Chicago en attendant l’un de ses procès pour abus sexuel sur des femmes et des mineures.

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