People Pour Angela Lansbury, les femmes harcelées ne sont pas que des victimes

Angela Lansbury n’a pas peur des controverses. A propos de la campagne #MeToo, la comédienne a expliqué à Radio Times que les femmes devraient aussi se remettre en question.

Angela Lansbury considère que les femmes qui se font harceler ne sont pas tout à fait innocentes. La comédienne a en effet confié, suite à la campagne #MeToo qui déferle depuis un mois sur les réseaux sociaux, qu’elle pense que les jugements à l’emporte-pièce sont parfois un peu rapidement expédiés. « Il y a deux revers à la médaille. Il faut reconnaître que depuis la nuit des temps, les femmes se démènent pour se rendre particulièrement attirantes, a-t-elle déclaré au magazine Radio Times. Et malheureusement, ça nous est retombé dessus. Parfois, il faut savoir se remettre en question. Mais c’est évidemment terrible de se dire que nous ne pouvons pas nous rendre aussi attirantes que nous le voudrions sans craindre de se faire frapper ou violer. Les femmes doivent-elles se préparer à ça ? Non, ça ne devrait pas être le cas. C’est inexcusable. »

A 92 ans, Angela Lansbury est convaincue que les accusations récentes qui ont touché Harvey Weinstein, Kevin Spacey, Brett Ratner ou encore James Toback devraient mettre un terme au harcèlement sexuel sur le lieu de travail. « Je pense que ça va s’arrêter – ça doit s’arrêter. Je pense que beaucoup d’hommes sont très inquiets aujourd’hui », a-t-elle ajouté. La comédienne a profité de son interview pour évoquer son mariage éphémère avec le comédien gay Richard Cromwell. Elle avait alors 19 ans, alors que son mari en avait 35. « Je ne savais pas ce que ça voulait dire d’épouser un homosexuel, a-t-elle raconté. Je n’en ai pas souffert parce qu’il a toujours été très amical avec moi et mon mari suivant (Peter Shaw). Mais j’ai été très surprise quand on a divorcé. Je ne m’y attendais pas. C’était une erreur de jeune fille, mais je ne le regrette pas. »

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