People Terry Richardson : la chute continue

(Cover) - FR Showbiz - En début de semaine les magazines Vogue, Vanity Fair, GQ, Glamour et Wired ont reçu un mail de la direction de leur maison-mère, Condé Nast, les enjoignant à ne plus diffuser le travail du photographe sulfureux, Terry Richardson. Justine Picardie, rédactrice en chef du magazine Harper's Bazaar UK, avait quant à elle déjà pris cette décision en 2012 et elle explique pourquoi au micro de la BBC. « Il n'a jamais tenu secret le secret de ses images, explique-t-elle. Elles apparaissaient sur son book et dans ses expositions. Cette vision beaucoup trop sexualisée des femmes ne me plaisait pas du tout. J'ai eu beaucoup de débats et de disputes avec d'autres rédacteurs en chef dans l'industrie et je disais que ça me troublait trop. »

Si la nature pornographique de son travail était bien connue, les accusations de coercitions envers les jeunes mannequins qui venaient se faire prendre en photo dans son studio remontent pourtant depuis 2001 sans que cela n'ai jamais dérangé qui que ce soit. Cependant, le photographe a toujours démenti les accusations de comportements abusifs tandis que son avocat à indiqué mardi dernier que son client était bien connu dans l'industrie de la presse et de la mode pour son travail sexuellement explicite. « Terry est déçu par ce mail envoyé aux rédactions, surtout parce qu'il a déjà clarifié cette vieille affaire, indique son représentant. C'est un artiste qui est connu pour son travail sexuellement explicite. Ses interactions professionnelles avec ses sujets était sexuelles dans leur nature mais tous ses sujets ont travaillé de manière consentante avec lui. »

En 2014, la mannequin Emma Appleton avait fait savoir que Terry Richardson lui avait proposé des photos dans le magazine vogue en échange de relations sexuelles. Elle avait dévoilé le SMS qu'elle dit avoir reçu de lui et sur lequel on pouvait lire : « Si je peux te baiser, je te réserve une place pour le shooting du prochain Vogue ».

Cover Media

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