«La route est encore longue» Touchantes confidences sur le fils de Jean-Luc Delarue

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24.1.2019

Elisabeth Bost et Jean-Luc Delarue se sont séparés en 2009.
Elisabeth Bost et Jean-Luc Delarue se sont séparés en 2009.
Keystone

Figure emblématique du petit écran, il était l’un des animateurs préférés des téléspectateurs francophones… Disparu en 2012, Jean-Luc Delarue a notamment laissé derrière lui un enfant, Jean. La mère de ce dernier, Elisabeth Bost, s’est récemment confié sur la façon dont l’enfant avait vécu ce drame.

Décédé d’un cancer il y a maintenant six ans et demi, Jean-Luc Delarue, présentateur et producteur de talk-shows, était particulièrement apprécié pour son écoute et son empathie. Pourtant, il combattait des démons intérieurs qui ne l’ont jamais laissé tranquille. Accro à la drogue, à l’alcool, il sera finalement emporté par la maladie le 23 août 2012, il vient alors de fêter ses 48 ans.

Aujourd’hui, il reste de lui des concepts télévisuels, des souvenirs de moments forts avec ses invités, mais aussi, et surtout, une famille. La femme avait qui il avait refait sa vie, Anissa, mais aussi un fils de 12 ans, Jean, fruit de ses amours avec la journaliste Elisabeth Bost, qui ont appris, tant bien que mal, à vivre avec cette absence.

Un fils sans père

Elisabeth Bost qui s’était longtemps montrée réfractaire à la publication d’une autobiographie de l’animateur dans laquelle elle était vivement critiquée, nous rappelle «Voici», a aujourd’hui décidé de sortir du silence. Six ans après la disparition de son ex-compagnon, elle s’autorise aujourd’hui à parler de son absence.

A cette occasion, elle a aussi décidé de réaliser un documentaire sur un sujet qui lui tient à cœur, «Destins d’orphelins» dans l’émission «Le monde en face», diffusé le 22 janvier sur France 5. Elle y retrace des vies d’orphelins, à l’instar de son enfant, qui grandit aussi sans père, et dont elle parle dans une interview à «Télé Star»: «Au début, il ne s’autorisait pas forcément à exprimer son chagrin, alors que ses rêves comme ses cauchemars étaient très révélateurs». Un petit garçon dont on sait qu’il n’a pas voulu assister aux funérailles de son père. Et la journaliste de 39 ans de raconter une touchante anecdote sur la réaction de Jean, au moment d’apprendre que son papa est «monté au ciel»: «La question de Jean est alors devenue: “S’il est monté au ciel, pourquoi il peut pas redescendre?”».

«La route est encore longue»

Mais l’ex-compagne de Jean-Luc Delarue continue de se battre pour que Jean ait une enfance paisible, malgré tout. «Mes priorités sont de le protéger et de lui redonner confiance en lui. On avance, tous les deux, même si des choses lui rappellent encore au quotidien que quelqu’un n’est plus là». Une maman qui se révèle d’autant plus présente auprès de son enfant qui «garde une angoisse de la séparation», et «a besoin de choses cadrées, de routines, de maman beaucoup là…». Jean, même s’il a «encore beaucoup de moments de vague à l’âme» reste un enfant de 12 ans: «il aime la vie, cuisiner, ses copains», tempère la maman, qui reconnaît cependant que «la route est encore longue».

Continuer à vivre…

Est-ce que ce chagrin sera finalement pour lui un moteur? Vif et espiègle comme son père, le tempérament du jeune garçon présente naturellement une certaine résilience, teintée d’humour. «Petit, quand il faisait une bêtise, il avait cette phrase: “C’est pas grave, c’est pas la mort qui tue.” Cette maturité-là, ce sera une force», assure Elisabeth Bost.

Si la journaliste reste donc confiante sur l’évolution de son fils face à ce deuil, elle livre pour sa part toujours bataille concernant l’héritage de son ex-compagnon. Des affaires d’argent qui ont en fait commencé dès son divorce avec Jean-Luc Delarue, et qui se sont poursuivies à la mort de ce dernier. En 2016, Elisabeth Bost a perdu le procès qui l’opposait à Anissa Delarue, l’ultime compagne du présentateur, dont elle souhaitait faire annuler le mariage qui avait eu lieu trois mois avant le décès, nous rappelle «Le Parisien». Déboutée, elle n’a pas non plus eu gain de cause dans sa demande d’annulation du testament, et l’héritage a donc dû être partagé entre son fils et Anissa.

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