Nouveau scandale Que se passe-t-il chez Victoria’s Secret?

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13.2.2020 - 13:08

Si les ambassadrices de Victoria’s Secret sont des anges, il se pourrait qu’en fait elles vivent un enfer.
Si les ambassadrices de Victoria’s Secret sont des anges, il se pourrait qu’en fait elles vivent un enfer.
Source: Ivan Nikolov/WENN.com

Les Anges de Victoria’s Secret et celles et ceux qui travaillent dans l’entreprise qui appartient à L Brand semblent baigner dans une ambiance misogyne et rétrograde insupportable. Pour s’en sortir, les employés et quelques anges bien connus ont signé une lettre à la direction demandant des changements.

Si les ambassadrices de Victoria’s Secret sont des anges, il se pourrait qu’en fait elles vivent un enfer. Depuis quelque temps, la marque qui a su mettre la lingerie sexy et créative à la portée de presque toutes les bourses, fait davantage les gros titres pour des questions de harcèlement sexuel que pour sa créativité.

Dernier scandale en date, l’enquête du très sérieux New York Times, «Les Anges en Enfer: La culture de la misogynie chez Victoria’s Secret» dans laquelle des employées et ex-employés témoignent. L’ambiance y est délétère, si l’on en croit celles et ceux qui la vivent de l’intérieur au quotidien. Harcèlement en tout genre et misogynie décomplexée sont la règle.

Ed Razek, l’un des plus hauts responsables de L Brand, la maison mère, est accusé d’attouchements répétés sur les mannequins et de harcèlement. Leslie Wexner, son fondateur et PDG aurait tenu à plusieurs reprises des propos dégradants et vexants sur les femmes. Leslie Wexner est aussi mis en cause en raison de ses liens avec Jeffrey Epstein.

En interne, une lettre signée d’abord par une trentaine d’anciens employés et mannequins, puis par plus de cent, dont les célèbres «Anges» Christy Turlington Burns, Amber Valletta, et Iskra Lawrence, ont adressé une lettre à John Mehas, le PDG de Victoria’s Secret.

Les signataires demandent un changement radical, notamment en rejoignant le programme RESPECT, mis en place pour protéger les femmes et hommes du harcèlement dans l’industrie de la mode, et qui offre une formation gratuite.

La maison L Brand a assuré avoir compris mais a mis en avant sa propre charte. Dont, pourtant, il est patent que les effets sont limités!

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