Voyage Découverte de l'épave d'un sous-marin australien de la Première guerre mondiale

Relaxnews

21.12.2017 - 07:19

Le sous-marin HMAS AE1 s'était volatilisé le 14 septembre 1914 près des îles Duke of York, avec à son bord 35 membres d'équipage britanniques, australiens et néo-zélandais.
Le sous-marin HMAS AE1 s'était volatilisé le 14 septembre 1914 près des îles Duke of York, avec à son bord 35 membres d'équipage britanniques, australiens et néo-zélandais.
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Le plus ancien mystère de l'histoire militaire de l'Australie vient d'être résolu avec la découverte de l'épave du son premier sous-marin, retrouvé plus d'un siècle après sa disparition au large des côtes de la Papouasie-Nouvelle-Guinée, ont annoncé les autorités jeudi.

HMAS AE1, le premier des deux sous-marins de Class E construits pour la Marine royale australienne, s'était volatilisé le 14 septembre 1914 près des îles Duke of York, avec à son bord 35 membres d'équipage britanniques, australiens et néo-zélandais.

Cette perte fut la première d'un submersible allié pendant la Première guerre mondiale et sa disparition constituait le mystère naval le plus ancien de l'histoire de l'Australie.

L'épave a été retrouvée par plus de 300 mètres de fonds dans la zone de sa disparition par la 13ème expédition lancée à ses trousses, avec l'aide du Fugro Equator, un bâtiment de recherches également utilisé par l'Australie pour tenter de traquer le vol MH370 disparu de Malaysia Airlines.

"Après 103 ans, le plus ancien mystère naval de l'Australie a trouvé sa conclusion", a déclaré à la presse la ministre de la Défense Marise Payne.

"C'est l'une des découvertes les plus significatives de l'histoire maritime de l'Australie. La perte de l'AE1 en 1914 fut une tragédie pour notre nation qui prenait alors son envol".

Mme Payne a espéré que la découverte de l'épave permettrait de comprendre les causes du naufrage.

Le sous-marin avait été armé en février 1914 à Porstmouth, dans le sud de la Grande-Bretagne, et avait rejoint Sydney en mai.

Mme Payne a déclaré que son gouvernement était en contact avec les autorités de Papouasie pour conserver le site et organiser des commémorations en mémoire des disparus.

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