Voyage Et si la boucherie française était inscrite à l'Unesco ?

Une jeune boucher lyonnais de 20 ans s'est lancé le défi d'un tour de France pour obtenir un maximum de soutien en vue d'inscrire l'art de la boucherie française au patrimoine immatériel de l'Unesco. Son projet est relayé sur les réseaux sociaux via le hashtag #victorunesco.  

Alors que des militants vegans ont été condamnés suite à la dégradation de plusieurs commerces dont des boucheries à Lille et son agglomération, Victor Dumas, un jeune boucher du quartier de la Croix-Rousse à Lyon, sillonne les routes hexagonales depuis la fin du mois de mars pour valoriser le savoir-faire de son métier qu'il exerce depuis l'âge de 14 ans.

Au départ de Lyon, ce tour de France passe par diverses étapes : Brive, Limoges, Nantes, Avignon... A chaque arrêt, le jeune artisan, qui a décroché en 2016 le titre de «meilleur apprenti de France boucher» présente une vidéo pour mettre en valeur les atouts de sa profession. Soutenu par la Confédération nationale de la boucherie, boucherie-charcuterie, traiteurs, il attend de recevoir des encouragements via les réseaux sociaux, par le biais du compte @VictorUnesco et le hashtag #VictorUnesco. Arrivé troisième dans la catégorie apprenti au «World Butcher Challenge» en 2018, le jeune boucher sera à Paris le 15 avril pour raconter son épopée à la presse. 

L'objectif est double : donner envie à la nouvelle génération de se lancer tout comme lui dans cette filière professionnelle et inscrire «l'art de la boucherie française» au patrimoine immatériel de l'Unesco. «Etre boucher, ce n'est pas que découper de la viande», prévient Victor Dumas.