Voyage JO : 8 étapes à visiter sur le relais de la flamme olympique au Japon

Relaxnews

18.2.2020 - 15:19

Après un traditionnel passage par Olympie en Grèce, la flamme olympique traversera les 47 préfectures du Japon pour arriver à Tokyo, à temps pour les Jeux Olympiques d'été (24 juillet – 9 août). Un itinéraire facile à repérer pour construire son propre séjour et ne manquer aucun lieu d'intérêt touristique, en excluant les incontournables Tokyo, Kyoto et Osaka. 

Sapporo

A l'aube de l'été, la flamme olympique s'offrira une virée rafraîchissante sur les terres de Hokkaido, tout au nord de l'archipel. En proie aux chutes de neige durant l'hiver, où des bateaux brise-glace fendent la banquise de mer, la destination est incarnée par la célèbre ville de Sapporo, qui a bien sûr prêté son nom à la bière japonaise. On y pêche le fameux crabe géant de Hokkaido et on y déguste parmi les meilleurs ramens (soupe japonaise). Choisie pour ses températures douces afin de préserver les athlètes, la capitale régionale sera mise en valeur durant les épreuves du marathon et de marche. 

Nikko 

Voilà un arrêt incontournable pour comprendre l'histoire du Japon. Les deux heures de train, depuis Tokyo, sont vite oubliées lorsque l'on découvre la beauté de Nikko. Voilà un chef-d'oeuvre architectural inscrit au patrimoine mondial de l'Unesco. Le sanctuaire de Toshogu compose le clou d'un spectacle sculpté par l'or, les couleurs et le faste des ornements dédiés au fondateur du shogunat Tokugawa. Nikko se prête à merveille à une escapade pour le week-end puisqu'on y vient aussi pour se relaxer dans les sources chaudes ou s'approcher de la puissance des plus célèbres chutes d'eau du Japon, les «Kegon Falls».

Nagano 

A la seule évocation de cette ville, bon nombre de sportifs amateurs se souviennent d'emblée des Jeux olympiques d'hiver de 1998. La destination devient la troisième ville à organiser des jeux, un millésime identifié par la performance en patinage artistique de Philippe Candeloro et de la ferveur qu'il suscite auprès des Japonaises. Ancrée dans les chaînes montagneuses les plus hautes du Japon, Nagano constitue le point de départ idéal pour un séjour consacré à la randonnée ou au trek. Les curieux se rendent notamment au parc de Jigokudani, où des singes se prélassent dans les sources chaudes. Côté culture, le temple Zenkô-Ji remonte au VIIe siècle et constitue l'un des plus importants de l'archipel. Car il est associé à la toute première statue de Bouddha présente au Japon. 

Nara 

En visite à Kyoto ou à Osaka, un détour d'une journée par Nara s'impose. Car l'ancienne capitale du Japon, reconnue au VIIIe siècle, condense pas moins de 36 temples, parmi les plus anciens du pays. C'est à Nara que l'on visite la plus imposante construction en bois, mais aussi la statue de Bouddha la plus haute du Japon. Surtout, visiter Nara procure une sensation de bien-être lorsque l'on déambule dans les parcs et les rues peuplés par les daims -  animal sacré à Nara, qui attendent volontiers d'être nourris de quelques gaufrettes. 

Tottori

Voilà une autre image insoupçonnée du Japon : des dunes de sable à perte de vue. Un spectacle aussi grandiose que rare dans l'archipel. Dans la région du Chugoku, sur le littoral nord de la mer du Japon très peu fréquenté par les touristes, Tottori offre encore des paysages préservés et sauvages. La destination est bien connue des fans de manga, car elle est acquise à la cause de plusieurs mangakas (auteur de manga). Les fans de manga viennent en pèlerinage pour approcher statues à l'effigie de héros imaginés par Jiro Taniguchi et Shigeru Mizuki. A Hokuei, dans la ville natale de Gosho Aoyama, le héros du dessinateur, Détective Conan, compose le fil rouge de la visite, depuis le nom de l'arrêt de train jusqu'à un musée entier consacré à la saga dessinée. 

Hiroshima

Direction le sud de l'île principale de Honshu pour découvrir un autre pan de l'histoire japonaise. La catastrophe de Hiroshima, survenue le 6 août 1945, a malheureusement ancré une tache indélébile dans le parcours de visite de l'archipel. Avec son musée consacré à la bombe atomique et son parc du Mémorial de la Paix, le Japon a choisi d'entretenir la mémoire des victimes pour sensibiliser aux effets dramatiques des essais nucléaires et l'absolue nécessité d'oeuvrer pour la paix. L'approche du fameux dôme de Genbaku, qui a résisté aux ondes féroces de la bombe A, impose inévitablement le silence. Un «must» à visiter, autant qu'un devoir de mémoire. 

Nagasaki

Sur l'île de Kyushu, tout au sud, Nagasaki complète le témoignage du passé et les dégâts considérables causés par la bombe atomique. Dans ce port où l'Occident a entretenu de nombreuses relations commerciales avec le Japon au fil des siècles passés, on découvre les conséquences indirectes de l'explosion au plutonium, et notamment des besoins drastiques en eau, souillée par la catastrophe. Aujourd'hui encore, les habitants de Nagasaki viennent rendre hommage aux victimes en apportant des bouteilles d'eau auprès des monuments érigés en leur mémoire, comme pour continuellement éponger leur soif.

Kumamoto

Au centre de l'île de Kyushu, on vient admirer l'un des plus beaux châteaux japonais (avec ceux de Himeji et Matsumoto). Détériorée par le tremblement de terre de 2016, la forteresse de Kumamoto n'en reste pas moins impressionnante par son histoire, d'autant que l'un des édifices du périmètre date de 1607 et a résisté à tous les caprices de la Terre. Un témoignage rare des fortifications de l'époque Edo. Le château est également pris d'assaut durant la saison des cerisiers lorsque les fleurs roses mettent en relief les pierres de ces fortifications élevées à partir du XVe siècle. Sinon, à Kumamoto, on ne manquera pas d'acquérir un porte-clé, un pin's ou des chaussettes à l'effigie de Kumamon, la mascotte japonaise la plus célèbre de tout l'archipel. Elle est le symbole de la préfecture de Kumamoto. 

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