Voyage Le numérique comme compagnon de voyage indispensable

Près de la moitié des voyageurs dans le monde (48%) ne seraient pas contre la réalité virtuelle pour les aider à planifier un séjour. En France, les millennials sont 35% à partager cet avis, selon un rapport publié par Travelport et Toluna, qui impose le numérique comme le nouvel outil incontournable pour organiser ses vacances, mais aussi les vivre. 

Réserver un billet d'avion en ligne, rechercher un hôtel sur le web, chiner les bonnes adresses à tester en vacances... Internet est devenu la pierre angulaire de tout projet d'évasion. Plus des trois quarts des voyageurs dans le monde (77%) utilisent les réseaux sociaux dans leurs recherches. 71% d'entre eux disent ainsi accorder de l'importance à leur expérience numérique lorsqu'il s'agit de se décider pour réserver ou pas. Les Français sont de cet avis, et particulièrement les jeunes. 59% des millennials attendent qu'une compagnie aérienne leur facilite la vie sur Internet et 52% en tiennent compte aussi pour réserver leur hébergement. D'ailleurs, près de la moitié des baroudeurs dans le monde (48%) ne seraient pas contre de profiter de la réalité virtuelle ou augmentée pour les aider dans leur organisation.

Alors que les acteurs du tourisme déploient actuellement leurs nouveautés au salon IFTM Top Résa à Paris, cette étude conclut que de nombreuses améliorations numériques peuvent encore être apportées. Car 42% aimeraient pouvoir personnaliser leur réservation, c'est-à-dire ajouter des options pour choisir d'autres repas, profiter de plus d'espace pour les jambes...

D'ailleurs, la réservation ne sonne pas la fin de l'expérience numérique pour les voyageurs. 45% des sondés dans le monde ont confié par exemple être frustrés de ne pas pouvoir accéder à tout moment aux informations de leur réservation sur leur téléphone portable. Près de la moitié des millennials français (49%) ont déjà utilisé la recherche vocale pour faciliter la gestion de leur voyage. 

Cette étude a été réalisée auprès de 23.000 voyageurs dans le monde, dans 20 pays, dont la France où 1.000 personnes ayant effectué au moins deux allers-retours l'année dernière ont été interrogées.