VoyagePrès de 640 000 touristes américains à Cuba en 2018
Relaxnews
8.1.2019 - 07:18
Cuba a reçu 639 000 touristes américains en 2018, une légère hausse par rapport à 2017 (+3,1%) malgré les fortes tensions diplomatiques entre les deux pays, a annoncé lundi le ministre cubain des Affaires étrangères Bruno Rodriguez.
«Nous avons terminé l'année avec 639 000 visiteurs américains dans notre pays», a-t-il déclaré à la télévision d'Etat.
Ce chiffre marque toutefois un net ralentissement, car en 2017, le nombre de visiteurs américains avait été multiplié par trois (+217%), dans la foulée du réchauffement historique entamé fin 2015 entre les deux anciens ennemis de la Guerre froide.
Depuis l'arrivée à la Maison Blanche de Donald Trump, les relations se sont particulièrement tendues, notamment avec la crise provoquée par des incidents de santé dont des diplomates américains (mais aussi canadiens) disent avoir été victimes sur l'île.
4,75 millions de visiteurs
Le gouvernement américain a alors déconseillé pendant plusieurs mois à ses ressortissants de se rendre à Cuba, par sécurité, avant d'alléger cet avertissement en août 2018.
«Evidemment, le peuple américain ne croit aucun de ces bobards, il sait qu'à Cuba la sécurité est totalement garantie pour tout diplomate, mais aussi les touristes et tout visiteur», a déclaré M. Rodriguez.
Dans l'ensemble, l'île, qui mise sur le tourisme pour relancer une économie exsangue, a reçu 4,75 millions de visiteurs en 2018, en hausse de 1,3% mais en-dessous de l'objectif affiché de 5 millions de touristes, selon les autorités cubaines.
Le portrait du «Guerrillero Heroico (guérillero héroïque)» réalisé par le photographe cubain Alberto Diaz Gutierrez, plus connu sous le nom de Korda, a fait de Che Guevara une icône. Il a été pris le 5 mars 1960 au cimetière Christophe Colomb de la Havane lors des obsèques de plusieurs «partisans de la révolution». La veille, 75 à 100 personnes avaient perdu la vie dans l’explosion d’un cargo chargé d’armes et de munitions dans le port de la Havane.
Photo: Gemeinfrei, Alberto Korda, Museo Che Guevara
La dernière photo montrant Che Guevara vivant: il aura essayé de porter la révolution en Bolivie, échouant sur toute la ligne. Le 8 octobre 1967, l’armée bolivienne capture le Che à la tête d’une poignée de guérilleros. Le lendemain, à 13h30, le révolutionnaire est exécuté sommairement par Mario Teran, un sergent bolivien, sur ordre direct du président bolivien, Rene Barrientos Ortuno, à La Higuera.
Photo: Keystone
Ernesto Guevara pose sur son vélo à Cordoba, en Argentine; il a environ 22 ans. Né dans une famille argentine aisée, le jeune Ernesto Guevara s’est intéressé relativement tard à la politique.
Photo: Keystone
Ernesto Guevara en 1951 sur une photo prise par son père. À cette époque, il fait déjà des études de médecine depuis presque quatre ans à Buenos Aires. Au début de l’année suivante, il entreprend un voyage en moto à travers l’Amérique du sud, où il est confronté pour la première fois à la misère et à l’oppression. En 1954, au Guatemala, il assiste à un putsch soutenu par les États-Unis contre le président de gauche Jacobo Arbenz Guzman. Marqué par cet évènement, Guevara appelle à la lutte contre l’impérialisme américain.
Photo: Gemeinfrei, Ernesto Rafael Guevara Lynch, Museo Che Guevara
Fidel Castro et Che Guevara en 1959 dans une caserne à la Havane, sur l’île de Cuba: le Che a fait la connaissance de Fidel Castro en 1955 au Mexique. Avec Castro, le frère de ce dernier et d’autres révolutionnaires, il atterrit à Cuba en 1956 et commence son combat en profondeur.
Photo: Keystone
Autoportrait d’Ernesto «Che» Guevara datant de 1959: cette année-là, la révolution de Castro triomphe, le dictateur Fulgencio Batista, soutenu par les Etats-Unis, est renversé.
Photo: Keystone
En juin 1959, Guevara épouse Aleida March. De cette union naîtront quatre enfants, Aleida, Camillo, Celia et Ernesto. Auparavant, il a été marié à Hilda Gadea, avec qui il a eu une fille, Hildita.
Photo: Keystone
Les victorieux révolutionnaires le 5 mars 1960 (de gauche à droite): Fidel Castro, Osvaldo Dortico, Che Guevara, Augusto Martinez-Sanchez, Antonio Nunez-Jimenez, William Morgan et Eloy Guttierrez-Menoyo.
Photo: Keystone
Che Guevara sur une photo non datée: en novembre 1959, le Che prend le contrôle de la banque nationale de Cuba.
Photo: Keystone
Che Guevara en 1960 lors d’une partie de golf avec Fidel Castro et d’autres révolutionnaires au club de Colinas Villareal à la Havane. Avec un net penchant pour les positions du communisme soviétique, il s’oppose sur ce point à Fidel Castro, plutôt orienté vers une politique pragmatique et réaliste (la «realpolitik»).
Photo: Keystone
Che Guevara (au milieu), le chef du gouvernement de facto Fidel Castro (à gauche) et le nouveau président de la République de Cuba, Osvaldo Dorticós Torrado, en 1960, dans un lieu non identifié à Cuba. Entre 1951 et 1961, Guevara se rend à plusieurs reprises à Berlin-Est et à Moscou et conclut des accords commerciaux avec l’Union soviétique et la Chine.
Photo: Keystone
De 1961 à 1965, il est ministre de l’industrie. Il préconise l’économie planifiée radicale – la situation économique de Cuba se détériore de façon dramatique. Photo: à l’occasion des festivités du 1er mai 1961, des sportifs cubains portent d’immenses portraits de Karl Marx (à gauche), Raul Castro (au milieu) et Che Guevara (à droite).
Photo: Keystone
La délégation cubaine composée d’Ernesto Che Guevara, Julio Casas Regueira, Pelegrin Torres et Raul Leon Torres (de gauche à droite) à la conférence des Nations Unies pour le commerce et le développement, le 24 mars 1964. Du 23 mars au 16 juin 1964, des représentants de 122 pays ont participé à Genève à la première conférence mondiale sur le commerce pour discuter de l’ordre économique mondial et des problèmes des marchés internationaux et du commerce.
Photo: Keystone
Che Guevara le 24 mars 1964 à Genève – à cette époque, le froid s’installe de plus en plus dans sa relation avec Fidel Castro.
Photo: Keystone
Che Guevara le 15 avril 1964 avec le président algérien Ahmed Ben Bella, qui lutte contre la domination coloniale française, à l’aéroport d’Alger.
Photo: Keystone
1965, Che Guevara tient son fils Ernesto dans les bras, sa fille Celia est au milieu de la photo. La même année, Guevara débarque au Congo pour déclencher une nouvelle révolution.
Photo: Keystone
Guevara 1965: La mission au Congo échoue. En 1966, il se pose en Bolivie.
Photo: Keystone
Guevara avec les deux enfants d’un paysan bolivien: avec l’aide d’une quarantaine de guérilleros, il veut exporter la révolution là-bas, mais le parti communiste bolivien et la population rurale refusent de lui apporter leur soutien.
Photo: Gemeinfrei, Museo Che Guevara
Le 8 octobre 1967, Ernesto Che Guevara est blessé et fait prisonnier lors d’un combat avec l’armée bolivienne à La Higuera. Il est exécuté dès le lendemain. Le futur général Jaime Nino de Guzman (à droite), sur la photo aux côtés du président bolivien de l’époque, Rene Barrientos Ortuno, a commandité cette action. Il vole le journal intime de Guevara, dont le contenu sera publié plus tard, et amarre la dépouille du Che à la rampe d’atterrissage extérieure de son hélicoptère pour le transporter de La Higuera à Vallegrande.
Photo: Keystone
Une photo d’identité non datée de Che Guevara, mise aux enchères en 2007: l’exécution du révolutionnaire un peu paumé et vénéré malgré ses actes de violence a fait de lui un «martyr».
Photo: Keystone
Après l’exécution, les empreintes digitales de Che Guevara ont été relevées, ses mains ont été sectionnées et envoyées à La Paz comme preuve de sa mort.
Photo: Keystone
Une mèche de cheveux du révolutionnaire, coupée après sa mort et vendue aux enchères avec les empreintes digitales: à ce jour, Guevara est l’un des personnages les plus mythifiés de l’histoire. Dans ses chansons, Wolf Biermann le compare à «Jésus Christ avec un flingue.» Que ce soit du côté de ceux qui critiquent la mondialisation ou des adeptes des marches pacifiques, le Che, éternel combattant pour les pauvres et les opprimés, est toujours célébré.
Photo: Keystone
En 2000, le photographe cubain Alberto Diaz Gutierrez, âgé de 71 ans, pose à côté de son portrait devenu célèbre du révolutionnaire Che Guevara. Des tee-shirts et accessoires au tatouage sur le bras de Diego Maradona: aucune image n’a été aussi abondamment diffusée que celle du Che avec son béret. Indépendamment de tout contexte historique, il est devenu le symbole d’une jeunesse rebelle et a aidé les entreprises capitalistes à donner à certains nouveaux produits un petit côté révolutionnaire.
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