Voyage Transports en ville : retour à la normale en France, déplacements encore limités aux États-Unis, en Asie ou en Australie

Dans le monde entier, les habitants des grandes villes ont du mal à retrouver le niveau de déplacement qui était le leur avant la pandémie de Covid-19. Une exception pourtant : la France. Selon les dernières données du Citymapper Mobility Index (CMI), Paris et Lyon affichent des déplacements quasi équivalents au début de l'année, juste avant le confinement, alors que de grandes métropoles asiatiques ou américaines enregistrent toujours un nombre de déplacements encore très limité comparé à une activité normale.

Le lundi 14 septembre, Lyon affichait ainsi le score le plus élevé des 40 villes recensées par cet index. Avec 103%, la Capitale des Gaules comptabilise même un tout petit peu plus de déplacement que la normale. De son côté, Paris est le même jour à 83%. Après un plus bas historique en avril où ces mêmes villes affichaient un score en dessous de 5% en raison du confinement, force est de reconnaitre que leurs habitants ont repris leurs habitudes (et leur confiance).

Lyon et Paris réalisent un score quotidien à plus de 80% depuis le début du moins de septembre, et ce sont les seules dans ce cas avec Saint-Pétersbourg et Moscou en Russie. Absolument toutes les autres métropoles référencées ont aujourd'hui un nombre de déplacements inférieur à 70% de ce qu'elles devraient afficher en temps normal.

Les pires scores sont à noter du côté des États-Unis où l'épidémie de Covid-19 continue de faire des ravages et où de nombreuses personnes préfèrent encore rester chez elles. A Los Angeles, Seattle ou encore Washington, les déplacements enregistrés ne dépassent toujours pas les 20% d'une activité dite normale. C'est à peine mieux à New York ou Chicago, à moins de 30%.

Toutefois, les deux villes affichant les taux les plus faibles en cette mi-septembre sont Melbourne en Australie et Tokyo au Japon, lesquelles n'atteignent toujours pas la barre symbolique des 10%.

L'indice de mobilité de Citymapper est calculé en comparant les trajets prévus dans l'application Citymapper avec ceux d'une période jugée «typique» d'avant le confinement, qui diffère selon les pays (du 3 février au 1er mars 2020 pour la France par exemple). Ces données sont mises à jour quotidiennement et concernent aussi bien les déplacements en transports publics qu'en vélo ou à pied. Il s'agit évidemment d'un échantillon réduit aux seuls utilisateurs de l'application Citymapper.