Parti à la retraite en décembre dernier, Philippe Senderos (34 ans) a expliqué son choix de raccrocher les crampons au micro de Teleclub. Le Genevois est également revenu sur son court passage du côté du FC Chiasso, son dernier club.
Le 16 décembre dernier, Philippe Senderos annonçait sur les réseaux sociaux qu'il mettait un terme à sa riche carrière. Le Genevois aux 57 sélections (5 buts) avec l'équipe de Suisse est revenu sur son choix de quitter le monde professionnel du football au micro de Teleclub.
Le défenseur central, champion d'Europe M17 avec la Nati en 2002, a d'abord expliqué qu'il avait ressenti l'envie de poursuivre l'aventure en rentrant des Etats-Unis et de Houston à la fin de l'année 2018. Mais pas à n'importe quel prix.
"J'ai attendu les meilleures opportunités, mais rien ne me motivait. J'aurais pu aller au Moyen-Orient, au Qatar, au Koweït...", a révélé l'ancien joueur d'Arsenal, de l'AC Milan ou de Valence. "A ce moment-là, l'appât du gain ne justifiait pas d'être loin de ma famille. L'argent n'a d'ailleurs jamais été un facteur important dans ma vie ou dans ma carrière."
S'il avoue avoir reçu des offres alléchantes, l'homme aux quatre tournois majeurs avec la Suisse (Mondiaux 2006, 2010 et 2014, Euro 2008) a dévoilé les raisons qui l'ont poussé à opter plutôt pour le FC Chiasso en septembre dernier, après de longs mois sans club.
"Il était clair que j'étais arrivé au bout"
"Le discours que Chiasso a tenu m'a séduit. Le fait de retourner vers l'Italie, de retrouver cette grinta qui les caractérise et d'avoir la possibilité d'arriver au bout de ma carrière m'ont motivé à signer là-bas", a expliqué le binational hispano-suisse. "Ce n'était pas facile de le communiquer, mais j'avais besoin d'une dernière opportunité de jouer et d'aider les jeunes pour pouvoir fermer ce chapitre."
En automne dernier, l'ancien junior du Servette FC a ainsi eu la possibilité de disputer ses 250 dernières minutes en professionnel sous les couleurs tessinoises. Une aubaine.
"C'était très, très important pour moi de rejouer afin de pouvoir passer à autre chose. Une fois que j'ai rejoué, il était d'ailleurs clair que j'étais arrivé au bout. J'ai en effet besoin d'arriver à un certain niveau de performance. Si je n'y arrive pas, je ne suis plus vraiment moi-même", a-t-il encore précisé.
C'est certainement ce degré d'exigence qui a permis à Philippe Senderos de durer, lui qui avait été élu "footballeur suisse de l'année" en 2006 déjà.
Retrouvez prochainement sur Teleclub Zoom ainsi que sur notre chaîne YouTube l'interview complète de Philippe Senderos dans le cadre de notre émission "ADN: de l'ombre à la lumière".