Football
L'ex-manager général d'Anderlecht interpellé

ATS

12.9.2019

L'ancien manager général d'Anderlecht, Herman Van Holsbeeck, a été interpellé jeudi à son domicile en Belgique dans le cadre d'une enquête judiciaire sur des transferts douteux. Une source proche de l'enquête a confirmé des informations parues dans des médias belges.

Herman Van Holsbeeck a été interpellé jeudi à son domicile en Belgique.
Herman Van Holsbeeck a été interpellé jeudi à son domicile en Belgique.
Keystone

L'interpellation intervient au lendemain de l'inculpation à Monaco, dans la même enquête, de l'agent de joueurs belge Christophe Henrotay, qui s'occupe notamment des intérêts du gardien des Diables Rouges Thibaut Courtois et qui est désormais visé par un mandat d'arrêt international.

Selon la source proche de l'enquête, les investigations, sous l'autorité d'un juge bruxellois, ciblent principalement les conditions de l'arrivée en 2013 à Anderlecht de l'attaquant serbe Aleksandar Mitrovic, et celles de son départ en 2015 du club bruxellois. La justice belge soupçonne des paiements frauduleux à l'occasion de ces deux transferts.

Mitrovic, aujourd'hui à Fulham en Angleterre, avait été transféré d'Anderlecht à Newcastle en 2015, pour environ 18 millions d'euros, deux ans après son arrivée depuis le Partizan Belgrade.

Van Holsbeeck, 64 ans, a été pendant une quinzaine d'années un des plus hauts dirigeants d'Anderlecht avant d'être remercié début 2018 par la nouvelle direction placée sous l'autorité du milliardaire Marc Coucke.

Un porte-parole du parquet fédéral belge a confirmé, sans préciser de nom, «une interpellation dans le même dossier» que celui ayant mené à sept perquisitions mardi et mercredi (en Belgique, à Londres et Monaco), puis à l'inculpation de deux personnes interpellées à Monaco et en région liégeoise.

Il s'agit respectivement de Christophe Henrotay (établi dans la Principauté) et d'un de ses proches collaborateurs, présenté par la justice comme «son assistant». Tous deux ont été inculpés pour «blanchiment, faux et usage de faux, corruption privée et association de malfaiteurs», puis privés de liberté, selon Eric Van Duyse, le porte-parole du parquet fédéral.

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