Xherdan Shaqiri ne tourne pas le dos à l'équipe de Suisse. Il n'y a pas de problème entre le joueur de Liverpool et la sélection helvétique.
«Xherdan? Je l'aime et l'aimerai toujours, en tant que joueur et en tant qu'homme!» Difficile d'être plus clair dans ses propos que ne l'a été Vladimir Petkovic, au moment de revenir sur l'affaire qui a agité le football suisse depuis un mois.
L'ASF a voulu mettre les choses à plat: si Shaqiri (actuellement blessé) n'a pas répondu à la convocation de septembre, c'était uniquement en raison de sa situation personnelle à Liverpool. Cela et rien d'autre, assure Pierluigi Tami, lequel est allé rendre visite deux fois au joueur en Angleterre, la première seul «pour pouvoir discuter avec Xherdan entre quatre yeux», la seconde en compagnie de Petkovic.
«J'ai compris dès notre première rencontre que Shaqiri serait disponible dès que sa santé le lui permettra», explique Tami, directeur des équipes nationales.
«Il y avait ensuite des choses à discuter entre le joueur et le sélectionneur, mais aucune de ces choses ne sont des problèmes qui auraient pu justifier un refus de jouer pour la Suisse. Ce n'étaient que des détails qui sont tout à fait normaux dans la vie d'une équipe.»