La fondation antidopage (CADF) de l'UCI a enquêté sur les liens supposés entre le Danois Jakob Fuglsang et le préparateur italien Michele Ferrari, banni à vie pour son implication dans le programme de dopage de Lance Armstrong. Elle n'a «pas soumis de rapport» en vue de l'ouverture d'une procédure disciplinaire.
La CADF indique avoir «reçu des informations» en relation avec «une violation potentielle des règles antidopage» et a confié à la société Sportradar le soin de mener des «recherches complémentaires» sur les accusations. Mais «après un examen approfondi des éléments disponibles», la CADF «n'a pas soumis de rapport à l'UCI en vue de l'ouverture d'une procédure disciplinaire visant les individus ou l'équipe en question», a expliqué la fondation dans un communiqué.
La presse danoise avait révélé dimanche que le Danois Jakob Fuglsang faisait l'objet d'une enquête de la part de l'autorité antidopage du cyclisme pour ses liens supposés avec le préparateur italien Michele Ferrari, pourtant banni à vie du sport depuis 2012. Fuglsang avait notamment gagné le Critérium du Dauphiné et Liège-Bastogne-Liège en 2019.
Cette enquête a été ouverte sur la base d'informations reçues par la CADF et non à la suite d'un contrôle antidopage ou d'une opération de police. Lundi, dans un message publié sur Instagram, le coureur danois a contesté avoir rencontré le Dr Ferrari. Symbole des années EPO, le sulfureux médecin italien a été suspendu à vie par l'Agence américaine antidopage (Usada) pour avoir été le maître d'oeuvre du programme de dopage de Lance Armstrong.