Une enquête, mais pas de procédure disciplinaire: le ciel s'est éclairci pour le Danois Jakob Fuglsang après les clarifications de la fondation antidopage (CADF) de l'UCI.
Dans un communiqué publié mercredi soir, la CADF a répondu à «l'intérêt croissant des médias» pour les liens supposés entre d'une part Fuglsang et son coéquipier kazakh Alexey Lutsenko, d'autre part le préparateur italien Michele Ferrari, banni à vie du monde du sport depuis l'affaire Lance Armstrong.
La CADF a confirmé avoir demandé à un service spécialisé de «mener des recherches supplémentaires» sur des informations concernant d'éventuelles violations des règles antidopage, afin de compléter ses dossiers.
«Après un examen attentif des éléments disponibles», la CADF a déclaré n'avoir «pas soumis le rapport à l'UCI pour l'ouverture d'une procédure disciplinaire à l'encontre des personnes ou de l'équipe en question».
La problématique du dossier rendu publique
Jakob Fuglsang, auteur d'un printemps fracassant l'année passée (vainqueur notamment de Liège-Bastogne-Liège), et Lutsenko courent pour la même équipe, Astana, dirigée par Alexandre Vinokourov. Champion olympique en 2012, «Vino», ancien client de Ferrari, a été sanctionné pour dopage en 2007.
La CADF a réagi également à la publication en début de semaine par des médias danois et norvégiens des éléments du rapport concernant Fuglsang. «La coopération internationale étant la clé d'une enquête antidopage efficace, le rapport ultérieur a été partagé dans la plus stricte confidentialité et de manière sécurisée avec une sélection d'organes antidopage et d'agences», a précisé la CADF qui a assuré n'avoir partagé «les résultats avec un autre tiers, y compris des représentants des médias».
La CADF a assuré regretter «profondément» la divulgation du rapport: «Une enquête est en cours pour comprendre comment le dossier a été rendu public et empêcher que cela ne se reproduise.»