JO 2018 Florence Schelling ne veut pas brûler les étapes

8.2.2018

Pour son entrée en lice samedi (13h10 en Suisse) face à la Corée dans le tournoi olympique, la Suisse n'a pas le droit à l'erreur. Même devant un public acquis à la cause des Asiatiques, les filles de Daniela Diaz ne doivent pas viser autre chose que la victoire.

En 2014, la Suisse avait surpris son monde en parvenant à rentrer de Sotchi avec le bronze. Une troisième place aux reflets dorés derrière les intouchables Canadiennes et Américaines. Aujourd'hui, le contexte est différent. La Suisse n'est plus dans le groupe "du haut", mais dans celui "du bas".

Cela signifie que la place en quarts de finale n'est pas assurée et qu'il faudra se battre. Contre la Corée, le Japon et la Suède. Seules les deux premières équipes de la poule auront le droit de disputer un quart de finale contre la Finlande ou la Russie, sachant que tant le Canada que les Etats-Unis semblent toujours évoluer sur une planète à part.

D'abord les quarts

"On doit atteindre les quarts et on verra ensuite", lance la gardienne Florence Schelling. Désignée meilleure joueuse du tournoi voici quatre ans, celle qui évolue dans le championnat suédois à Linköping est consciente que la situation est différente de celle de Sotchi. "On sait qu'on peut le faire, mais pour cela on doit gagner nos matches de qualification", raconte celle qui va disputer ses quatrièmes olympiades alors qu'elle va fêter ses 29 ans le 9 mars prochain.

Avec ce titre de MVP décerné sur les bords de la Mer Noire, Florence Schelling se sent sous pression. "C'est moi qui me la met, enchaîne-t-elle. Mais je pense que je suis plus forte et avec davantage d'expérience. J'ai travaillé sur le plan physique pour être prête."

Passionnée d'écriture, Florence Schelling se dévoile à travers un blog qu'elle met à jour dès qu'elle en a l'occasion. C'est aussi sur les réseaux sociaux que la soeur du défenseur du LHC, Philippe Schelling, a posté une photo de son oeil droit noirci par un contact fortuit avec un puck, malgré son masque.

"J'aime écrire et partager mes expériences, j'aime raconter des histoires aux gens dès que j'ai un peu de temps", glisse-t-elle dans un sourire rayonnant. Le contexte politique de la rencontre de samedi change-t-il quelque chose dans l'approche du match? "Il y a un contexte politique, c'est vrai, mais on ne s'en occupe pas. On pense à nous d'abord et au fait que c'est fun d'être sur la glace." Le dernier rempart évoque aussi les progrès à faire à l'heure de lancer le tournoi: "On doit améliorer certaines choses."

Sa coach Daniela Diaz se retranche elle derrière un discours convenu: "On veut gagner, mais on va prendre les choses shift par shift."

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