Lors d'un échange avec le Brésilien Gustavo Kuerten, Roger Federer a confié qu'il avait failli mettre un terme à sa carrière en 2016.
La semaine dernière, Roger Federer (ATP 4) a donné de ses nouvelles lors d'un échange en visio-conférence avec l'ancien tennisman Gustavo Kuerten. Le Suisse a notamment expliqué qu'il avait pris le temps de soigner son genou - après avoir subi une arthroscopie en février dernier - durant cette période privée des compétitions en raison de la pandémie de coronavirus.
Une situation que le Bâlois avait déjà connue en 2016. Il avait, en effet dû mettre fin prématurément à sa saison en juillet de cette même année en raison d'une première blessure au genou. Retombé au 16e rang mondial, Federer avait alors été plongé dans l'incertitude, comme il l'a également confié à l'ex-joueur Brésilien.
"Avec ma blessure au genou, la saison 2016 a été compliquée pour moi", a ainsi révélé le vainqueur de 20 titres en Majeur, selon les propos relayés par "Eurosport". Avant d'avouer qu'il avait failli tout plaquer à cette époque- là: "Et je me suis un peu demandé si ça allait être la fin ou non."
"J’ai senti que ça n’allait pas mettre un terme à ma carrière"
Heureusement, ses doutes s'étaient rapidement envolés et Rodg' avait immédiatement remis le coeur à l'ouvrage. "Mais j’ai très vite senti que cette opération légère n’allait pas mettre un terme à ma carrière et que j’aurais une seconde chance", a-t-il expliqué.
Une seconde chance que Federer a parfaitement su saisir, lui qui signait l'un des plus beaux "come-back" de l'histoire du tennis en 2017. Après avoir été éloigné 6 mois des courts, il remportait, en effet, son 18e tournoi du Grand Chelem à l'Open d'Australie, son premier depuis Wimbledon en 2012.
Depuis, le Rhénan a ajouté deux trophées supplémentaires à sa collection - Wimbledon en 2017 et l'Open d'Australien en 2018 - et reste, à ce jour, le joueur le plus titré sur les grands rendez-vous.
Gageons que Roger Federer puisse s'inspirer de ce retour mémorable lorsque le circuit ATP reprendra et, pourquoi pas, tutoyer une nouvelle fois les sommets de sa discipline...
