«Je suis heureux de mener 3-1. A 2-2, j'aurais déjà été comblé...» Roger Federer avait le sourire au soir de la première journée de la Laver Cup. Une journée qu'il redoutait.
«Nous avons aligné aujourd'hui deux néophytes en Laver Cup avec Fabio Fognini et Stefanos Tsitsipas. Par ailleurs, Dominic Thiem était vraiment en danger face à Denis Shapovalov. Et il y avait le double ensuite, explique-t-il. J'avais de bonnes raisons d'être inquiet.»
Si l'on excepte la performance de Fognini, tout s'est finalement bien passé pour le Team Europe. «Nous n'avons pas su trouver les bons mots pour que Fabio soit en mesure de réagir, concède le Bâlois. Nous avions pourtant avec Nadal bien réfléchi sur le banc quant aux conseils à lui donner. Mais à l'arrivée, notre coaching ne fut pas le bon avant le match et pendant le match...»
Impressionné par l'ambiance unique de Palexpo – «et dire que le vendredi est généralement le jour le plus tranquille du week-end», ajoute-t-il -, Roger Federer défiera Nick Kyrgios samedi après-midi. C'est le Team Europe qui a eu l'avantage de choisir les adversaires pour la journée de samedi, un avantage qui reviendra au Team World dimanche. «Affronter Kyrgios est toujours un immense challenge. Surtout dans cette Laver Cup où il excelle, précise-t-il. J'aime bien le rencontrer. Mais s'il joue à son meilleur niveau et s'il sert le plomb, cela sera très dur.»
A demi-mot, le Bâlois a laissé entendre que Rafael Nadal n'était pas très chaud à l'idée de rencontrer Kyrgios samedi. Ce choix conduira toutefois le Majorquin a enchaîner simple – contre Milos Raonic – et double samedi soir.