Interview Delphine Wespiser: «Nous avons 26 ans de différence»

Par Laura Campisano/AllTheContent

29.4.2019

Delphine Wespiser anime «Votre Alsace», et «Fort Boyard».
Delphine Wespiser anime «Votre Alsace», et «Fort Boyard».
Julien Lardinois

Révélée au public par son élection au prestigieux titre de Miss France 2012, Delphine Wespiser a su démontrer depuis, qu’elle avait plus d’une corde à son arc. 

Travailleuse acharnée, passionnée par son métier d’animatrice dans l’émission «Votre Alsace», et son double personnage dans Fort Boyard, elle croit en sa bonne étoile et pour le moment, tout semble lui donner raison. Interview pour «Bluewin».

On vous a découverte en 2012 grâce à un concours de beauté. Depuis 7 ans, vous multipliez les projets, les engagements… et pourtant on en revient toujours à cela, comment le vivez-vous?

Miss France, c’est ma naissance aux yeux des gens, c’est mon baptême, le point de démarrage de tout ce que je fais aujourd’hui. Avant même de me connaître en tant que Delphine, les gens m’ont connue là, je le comprends. En même temps, «Miss France» c’est un statut hyper valorisant!

De quoi rêviez-vous, étant petite?

D’une grande maison avec plein de chiens! Finalement, avec le métier que je fais je suis toujours en déplacement, donc un appartement c’est beaucoup mieux et pour les animaux, ce n’est pas idéal. Donc mon chien Haïco est chez mes parents, il est beaucoup mieux là-bas, et je le vois trois fois par semaine, quand même!

On vous voit beaucoup à la télévision, en tant que participante à des jeux, comme comédienne de série, ou bien encore comme animatrice. C’était une volonté pour vous de percer sur le petit écran?

Au départ, je suis quelqu’un d’assez timide. L’expérience médiatique nous apprend à nous accepter, à ne plus avoir peur de la caméra… Avec «Votre Alsace», j’ai évolué en sept ans, je me suis épanouie, et je me suis rendue compte que j’adorais ça, c’est ça que je veux faire de ma vie. J’ai la chance d’être bien entourée, de ma famille, de mes amis, ça m’aide à me recentrer et à garder les pieds sur terre. Je pense que le risque c’est de s’habituer à tout ça, et quand ça s’arrête, l’ego en veut toujours plus et c’est là que ça peut être compliqué.

«Bien que nous ayons 26 ans de différence, on ne s’en rend pas compte.»

Vous touchez à tout: musique, télé, comédie… Diriez-vous que vous avez une fibre artistique innée ou que vous savez saisir la chance quand elle se présente?

Je dirais que je sais saisir ma chance, que je suis travailleuse et que j’ai un bon ange gardien! A propos de la chanson, je ne suis pas du tout chanteuse, j’ai fait ce titre pour rendre hommage à mon grand-père disparu peu de temps auparavant.

Vous êtes aussi très présente pour vos fans, sur les réseaux sociaux… Il vous reste du temps pour vous?

Pas vraiment. Mais mon métier fait partie intégrante de ma vie, je vis des choses tellement chouettes! Je fais beaucoup de voyages, notamment avec mon compagnon. J’ai une chance incroyable. On est encore un petit jeune couple, ça ne fait que trois ans que nous sommes ensemble, et bien que nous ayons 26 ans de différence, on ne s’en rend pas compte. On travaille ensemble, on vit ensemble, on pousse toujours l’autre vers le haut, c’est génial!

Cette chance, vous la partagez aussi avec l’Alsace, à laquelle vous semblez très attachée, où vous vous investissez, par le biais de l’émission que vous animez, qu’est-ce qui vous fait autant vibrer là-bas?

L’Alsace fait partie de moi, comme toutes les régions très spécifiques, on ne peut pas s’en passer. Quand on en vient, on dit que c’est une région froide de prime abord, mais pas du tout, c’est une région très attachante. Quand les gens m’ouvrent leur porte, je peux les mettre en lumière et partager leurs ressentis, leurs passions. Cette émission m’a permis d’aimer les gens d’une manière différente, avant j’étais méfiante, maintenant, je vois le côté positif des gens. C’est enrichissant, ces rencontres.

«Les gens qui me connaissent savent que je ne voulais pas du tout excuser le viol.»

On vous a vu depuis septembre 2018 dans l’émission de Cyril Hanouna, sur C8. Comment gérez-vous cette expérience? On pense notamment à la polémique qui a suivi vos propos sur le viol conjugal. Comment vous êtes-vous sentie?

Pour l’émission, on me pose souvent cette question, parce qu’on ne m’attendait pas là-bas. L’expérience du direct et du travail de bande est enrichissante pour moi, même si on est plus exposé aux critiques, de fait. Ceci dit, si je reçois aussi des insultes maintenant, d’autres me découvrent, mon nombre de followers augmente, je ne sais pas quelles conclusions on peut en tirer… A propos de la polémique, je crois que je n’ai pas été comprise. Je me suis sentie mal quelques jours après cette séquence, mais les gens qui me connaissent savent que je ne voulais pas du tout excuser le viol, en aucune façon. J’ai envie de parler avec bienveillance, surtout à la télé! Ce ne serait pas du tout dans mon intérêt de prôner ce genre de choses! Je veux faire de la télé qui fait du bien.

Vous avez, on imagine, encore mille projets en cours?

Je ne sais pas encore ce que je ferai à la rentrée, sans doute que je poursuivrais «Fort Boyard». Pour le reste, ça va bouger, d’ailleurs, mon prochain voyage est prévu cet été à la rencontre de mes fans à l’île Maurice et à la Réunion. Ce qui est sûr c’est que je crois en ma bonne étoile. En télé, ça va tellement vite, c’est important d’être heureux et en phase avec soi-même, et pour moi, c’est le cas.

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