Interview Sidonie Bonnec: «Je préfère faire briller les autres!»

Pétillante et dynamique, Sidonie Bonnec anime le jeu «Tout le monde a son mot à dire», avec Olivier Minne, sur France2. Elle présente aussi l'émission de radio «La curiosité est un vilain défaut», en binôme avec Thomas Hugues, sur RTL. Portrait.

Comment organisez-vous votre emploi du temps entre télévision et radio?

Ce sont deux émissions quotidiennes, mais ce sont deux rythmes très différents. Pour l’émission de radio, «La curiosité est un vilain défaut», j’écris toute la matinée, on fait l’émission à 14h et c’est fini à 15 heures. Pour le jeu télévisé, «Tout le monde a son mot à dire», on enregistre des sessions de 60 émissions, cela nous prend six jours une fois tous les trois mois. Cela veut dire que je ne peux pas être à la radio, il faut que j’enregistre à l’avance quelques numéros, ce qui me permet de me libérer pendant six jours.

Dans les deux cas, vous formez des binômes. Que ce soit avec Thomas Hugues sur RTL ou Olivier Minne sur France2, comment vous répartissez-vous les rôles?

Les patrons de télévision, quand ils créent des duos, choisissent des personnalités capables d’animer à deux, de s’amuser, de faire de l’humour, qui n’ont pas un ego trop développé. C’est notre cas! Cela ne nous demande aucun effort. Nous avons des personnalités qui s’accordent super bien, on fait juste notre boulot en nous amusant. On rit tellement avec Thomas Hugues qu’on se dit que ça fait des années qu’on aimerait se disputer, mais on n’a jamais trouvé une bonne raison! (rires)

Donc vous dites que vous avez un «mari de télévision» et «un mari de radio»… Comment votre vrai mari, Jérôme Korkikian, le prend-t-il?

Il le prend très bien car il est dans ce métier, il est réalisateur de documentaires. Il sait que je suis une fille sérieuse (rires) et il sait que ce sont des garçons très sympas. Il y a zéro jalousie. Avec Thomas Hugues, on est comme frère et soeur. Pareil avec Olivier Minne, il y a une vraie complicité. On s’aime sincèrement et on est bienveillants. Et cela fait de belles émissions! Si ce n’était pas le cas, les émissions ne passeraient pas l’année…

Télé ou radio, qu’est-ce qui vous amuse le plus?

C’est le même plaisir. Je serais incapable de choisir. Quand on m’a proposé d’animer le jeu, comme je n’avais jamais fait ça, j’étais sceptique. Finalement, c’est le même exercice: je donne des informations, je mets en valeur des gens, autour d’un jeu sur la langue française. Je serais malheureuse de perdre l’une ou l’autre émission…

On vous a connue sur W9, alors que vous présentiez le magazine «Enquêtes criminelles», de 2008 à 2015. C’était un tout autre exercice!

Ce qui me plaisait, c’est que c’était le premier magazine qu’on me confiait. A l’époque, j’étais chroniqueuse, et je rêvais d’être chef d’orchestre. Plutôt que d’avoir deux minutes pour briller, je préfère avoir une heure pour faire briller les autres! Je l’ai dit à la direction de W9 et il m’ont confié ce magazine sur les faits divers. C’est là que j’ai appris à mener une émission, et je l’ai fait pendant huit saisons.

Ensuite, en 2015, vous avez rejoint la télévision publique, avec «Les Maternelles». Cela n’a duré qu’une saison…

Cela me plaisait énormément, mais il y a eu un contentieux entre France5 et le producteur de l’émission. Le producteur a dû céder l’émission, et toute l’équipe a été dissoute, c’était triste. J’ai été déçue, mais je suis une force de la nature, alors je me relève vite. Quand je vois le plaisir que je prends aujourd’hui à faire du divertissement, je ne regrette rien! Aujourd’hui, avec le jeu sur France2, je parle à 1,7 millions de personnes, j’aime l’idée de parler au plus grand nombre.

Quels sont les programmes que vous aimez regarder à la télévision?

J’aime beaucoup «Quotidien», sur TMC, et «C’est à vous», sur France5. Ce sont deux belles émissions modernes, avec des supers présentateurs et chroniqueurs. J’aime les regarder, ça me bluffe! Mais ne dites pas que je veux prendre leur place! (rires)

Depuis quelques années, votre vie personnelle s’est accélérée avec la naissance de vos deux enfants. Aujourd’hui, ils ont 1 an et 5 ans. Comment réussissez-vous à tout conjuguer?

Je me suis longtemps ennuyée dans ma vie. J’étais gourmande de faire plein de choses, de vivre des aventures, je rêvais d’être journaliste-animatrice et de fonder une famille. Mais j’imaginais que tout cela allait survenir sur une longue période. Or, c’est arrivé sur cinq années! C’est génial, mais c’est intense et fatiguant. Il y a beaucoup de choses que je ne peux plus faire, comme faire du sport, voir mes amis…

Bonne transition, parce que vous venez de co-écrire un deuxième livre avec votre amie Marie Drucker!

Oui, travailler ensemble, c’est une bonne façon de continuer à se voir. Cet été, on est partis en vacances ensemble, en Bretagne. Avec Marie Drucker, on se connaît depuis six ans, on est devenues inséparables. Elle me donne les meilleurs conseils du monde. Elle me soutient, me donne confiance et se réjouit pour moi. Quand vous commencez à vous amuser dans votre travail, il y a des gens qui n’apprécient pas, et j’ai perdu quelques amis à cause de ça. Marie Drucker n’est pas comme ça, il n’y a pas de rivalité. Elle est belle, brillante, cultivée, sérieuse, joyeuse… Je trouve ça formidable de la connaître.

Votre premier livre «Maman, pour le meilleur et pour le reste» était un guide de survie à l’usage des jeunes mères. De quoi parle votre second livre «Naturel, pour le meilleur et pour le reste» (Fayard)?

Il s’agit de donner des conseils pour consommer le plus naturellement possible. Alimentation, cosmétiques, maison, enfants… Tout est chapitré par thème. Avec Marie Drucker, on donne des conseils pour consommer sans s’empoisonner!

Retrouvez Sidonie Bonnec:
- à la télévision: «Tout le monde a son mot à dire», du lundi au vendredi, à 17h55, sur France2
- à la radio: «La curiosité est un vilain défaut», , du lundi au vendredi, à 14h, sur RTL
- en librairie: «Naturel, pour le meilleur et pour le reste» (2019) et «Maman, pour le meilleur et pour le reste» (2017), Ed. Fayard

Tout le monde a son mot à dire

Série

Regarder avec tv.blue.ch

• tv.blue.ch

•   

Hugo Clément en images

Voir 9 autres images

Hugo Clément en images

Hugo Clément se retrouve aujourd’hui à la tête d’un ambitieux documentaire sur l’environnement, «Sur le front».

Photo: Winter productions

Hugo Clément a fait ses armes aux côtés de Yann Barthès, dans «Quotidien».

Photo: Winter productions

Le premier volet de ce documentaire  est consacré aux menaces qui pèsent sur les océans.

Photo: Winter productions

La forme et le positionnement de l’émission tranchent avec le ton habituel des programmes de France 2.

Photo: Winter productions

Hugo Clément a expliqué avoir conçu l’émission pour répondre à un changement d’attitude des citoyens.

Photo: Winter productions

Durant le tournage, le journaliste et son équipe ont été arrêtés en Australie.

Photo: Winter productions

Grâce à des séquences positives. «Sur le front» montre aussi des modèles d’espoir.

Photo: Winter productions

Hugo Clément n’a jamais caché son engagement pour la cause animale et pour l’écologie.

Photo: Winter productions

«L’idée, c’est de réaliser un documentaire de découverte, d’exploration, avec des images magnifiques, des paysages jamais vus et des animaux incroyables.»

Photo: Winter productions