National League
Thiry: "Zoug compte bien ne pas s'arrêter là"

ATS

13.4.2019 - 06:34

Zoug a marqué les esprits jeudi à Berne lors de l'Acte I de la finale des play-off. «C'est maintenant qu'il faut saisir cette chance, pas l'année prochaine», lâche le défenseur zougois Thomas Thiry.

Thomas Thiry: "C'est maintenant qu'il faut saisir cette chance, pas l'année prochaine."
Thomas Thiry: "C'est maintenant qu'il faut saisir cette chance, pas l'année prochaine."
Source: Keystone

Même l'ouverture du score des Ours, qui menaient 1-0 à l'issue du premier tiers, n'a pas perturbé un club de Suisse centrale sûr de ses forces. «Nous étions conscients d'avoir mal joué durant le premier tiers. Mais une fois que nous avons retrouvé nos jambes et notre système, ce fut un tout autre match», glisse l'autre défenseur français de Zoug, Johann Morant.

«Nous avons su utiliser notre patinage et notre vitesse pour asphyxier les Bernois dans les arrondis», se félicite un Thomas Thiry prêt à livrer bataille dans cette finale. «On reste humble. On est prêt à disputer sept matches à chaque série face à des adversaires qui ne vont rien lâcher. On ne relâche jamais notre concentration», explique l'ancien junior de Genève-Servette.

«On applique juste notre système. On a vu qu'il fonctionnait en saison régulière, on a vu qu'il fonctionnait en quarts et en demi-finale», enchaîne-t-il. «On a confiance en ce système comme on a confiance en nos coéquipiers. Et on va continuer de la sorte», assure Thomas Thiry, conscient que l'attente est grande autour d'un club dont le seul titre de champion remonte à 1998.

«C'est ma deuxième saison dans l'organisation zougoise», rappelle l'international français, qui n'a donc pas vécu la finale perdue par Zoug face à Berne en 2017. «L'an dernier déjà on nous parlait sans cesse du fait que ce titre est attendu depuis longtemps. On a fait un premier pas en gagnant la Coupe de Suisse cette saison, on compte bien ne pas s'arrêter là», glisse-t-il.

Le clé du succès zougois? «L'ambiance dans le vestiaire. On est uni, soudé», affirme Thomas Thiry. «On sait qu'on a souvent pu retourner des situations compromises dans le troisième tiers cette saison. Et on a abordé cette finale avec seulement neuf matches de play-off dans les jambes. Plein de détails sont là pour nous montrer qu'on a notre chance. Et c'est maintenant qu'il faut saisir cette chance, pas l'année prochaine», conclut-il.

En contrôle

Evidemment, pas question de s'enflammer dans le camp zougois. «Berne est une équipe très forte, très expérimentée, qui veut certainement autant le titre que nous», rappelle l'expérimenté Johann Morant (33 ans, présent à Zoug depuis l'été 2014. «A nous de continuer de jouer notre jeu, d'appliquer ce système qui pose tant de problèmes à Berne», poursuit l'ex-junior d'Ajoie.

Il n'y a aucune raison pour que Zoug ne poursuive pas sur sa lancée. Les Taureaux ont su réagir comme ils le devaient jeudi, et ils ont aussi su ne pas réagir. «Il est important de contrôler ses émotions», souligne Johann Morant. «L'équipe n'a pas répondu aux provocations, même après l'agression caractérisée dont a été victime Reto (Suri)», qui a perdu quelques dents après une vilaine charge à la tête d'un Adam Almquist d'ores et déjà suspendu pour l'Acte II.

«On a su rester en contrôle», se félicite le natif de Belfort, avant de vanter les mérites d'un travail de tous les instants. «Ce contrôle, on l'a acquis en travaillant comme des fous depuis août. On ne lâche rien, jamais. Notre coach (Dan Tangnes) ne nous laisse aucun répit à l'entraînement. Tous les détails comptent. Et quand on est serein dans la manière de se préparer, c'est plus facile de l'être dans les moments plus difficiles», ajoute-t-il.

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