Roland-Garros Les insolites de Roland-Garros

blue Sports

12.10.2020

Roland-Garros s'est terminé dimanche à Paris avec le sacre de Rafael Nadal. Et, comme lors de chaque tournoi du Grand Chelem, de nombreuses actualités insolites ont fait les choux gras des médias. Petit tour d'horizon.


Roland-Garros: jour 15

Rafael et Toni Nadal rattrapés par l'émotion

Impressionnant vainqueur de Novak Djokovic dimanche en finale, Rafael Nadal est encore entré un peu plus dans la légende du tennis. L'Espagnol a ainsi décroché son 20e Grand Chelem (son 13e à Paris), égalant le record de Roger Federer. Forcément heureux de ce nouveau sacre sur "sa" terre battue, le Majorquin a été rattrapé par l'émotion au moment de l'hymne national espagnol et n'a pas pu retenir ses larmes.

Même s'il n'était pas présent dans les tribunes du court Philippe-Chatrier, l'oncle et ancien entraîneur de "Rafa", Toni Nadal, a également été submergé par l'émotion. "La vérité, c'est que c'est incroyable, encore plus vu comment s'est déroulée cette année compliquée. Il n'a pas pu jouer beaucoup alors gagner Roland-Garros avec si peu de préparation... Il a montré ce qu'il était : un grand champion", a-t-il confié, encore très touché, dans une vidéo publiée par l'Académie du joueur de 34 ans.


Chris Evert remet Novak Djokovic à sa place

Battu en finale par Rafael Nadal dimanche, Novak Djokovic a vu l'Espagnol revenir à deux victoires dans leur face-à-face sur le circuit (29 succès à 27 pour le Serbe). Le numéro un mondial a ainsi déclaré après sa défaite qu'il considérait sa rivalité avec le désormais vainqueur de 20 couronnes en Grand Chelem comme la plus grande de tous les temps. "J'ai affronté Rafa plus que n'importe quel autre joueur durant ma carrière. Notre rivalité est la plus grande de l'histoire de la discipline et il est sans aucun doute mon plus grand rival." Des propos qui ont fait bondir l'ancienne joueuse américaine, Chris Evert. La gagnante de 18 titres en Majeur lui a ainsi rappelé qu'elle avait affronté sa compatriote Martina Navratilova à 80 reprises (43 succès à 37 pour cette dernière) durant sa carrière. "Eh bien, c'est vrai... dans le tennis masculin", a-t-elle alors ironisé sur les réseaux sociaux. 


Roland-Garros: jour 13

Rafael Nadal : "C'est une année très difficile"

Rafael Nadal s'est qualifié vendredi pour sa 13e finale à la Porte d'Auteuil. Mais contrairement aux 12 premières, celle de dimanche ne ressemblera à aucune autre. En effet, avec un tournoi déplacé en automne, des températures fraîches et des tribunes presque vides, l'édition 2020 de Roland-Garros est inédite.

Quelques instants après sa victoire contre Diego Schwartzman (6-3 6-3 7-6), l'Espagnol est justement revenu sur ses conditions qui rendent cette quinzaine parisienne si particulière. "C'est une année très difficile. Je vous dis donc merci beaucoup. Avec ces conditions, c'est très difficile. C'est incroyable d'être en finale à Roland-Garros encore une fois. Merci beaucoup à mon équipe, à ma famille. C'est un moment très joli pour moi", a alors déclaré le numéro 2 mondial sur le court Philippe-Chatrier.

Avant de développer sa pensée sur le sujet en conférence de presse. "Même quand on joue en journée, le rebond n'est pas très haut cette année. Aujourd'hui, les conditions étaient parmi les meilleures du tournoi. Pas beaucoup de vent, 16 degrés... Le ressenti est meilleur. Mais d'un autre côté, il y avait l'ombre et les reflets sur des vitres. Mais de manière générale, les conditions étaient bonnes", a reconnu le Majorquin.

Avant d'envoyer une petite pique aux organisateurs du tournoi : "En tout cas, elles n'étaient pas mauvaises. Jouer en nocturne dans le froid était plus dur. Je dirais même que c'était dangereux." Pour rappel, le quart de finale de Nadal contre Jannik Sinner avait dû se dérouler en "night session" et s'était terminé aux alentours de 1h30 du matin. Un horaire inhabituel qui avait passablement agacé "Rafa" (voir ci-dessous sous jour 10).


Roland-Garros: jour 12

La folle histoire de la famille Schwartzman

Alors que Diego Schwartzman s'apprête à affronter Rafael Nadal ce vendredi en demi-finale de Roland-Garros, l'Argentin s'est laissé aller à quelques anecdotes croustillantes sur le passé de sa famille en marge du majeur parisien.

"Je sais que le grand-père de ma mère et les grands-parents de mon père étaient en Europe à l'époque de la guerre. Ils ont réussi à émigrer à Buenos Aires, ils ne parlaient pas espagnol mais yiddish à l'époque. Ils ont fui la guerre. Je sais que le grand-père de ma mère a réussi à descendre des trains de déportation et il a trouvé un navire", a d'abord expliqué le 14e joueur mondial. 

Avant d'expliquer que sa famille - laquelle faisait partie des 45'000 juifs européens qui ont débarqué en Argentine - a rapidement fait fortune dans le commerce des bijoux et du textile. "Ils avaient une maison en Uruguay, où ils passaient l'été en décembre et en janvier. Ils avaient beaucoup de voitures, la vie était belle."

Mais la famille Schwartzman a ensuite dû se relever de plusieurs coups du sort. "Ma famille a tout perdu lors de la crise financière des années 90. Cela a été terrible. Plus de travail, plus de résidence secondaire, plus de voiture. Seulement moi, mes deux frères aînés, une sœur plus âgée et mes parents qui essayaient de nous élever. Ils ne m'ont d'ailleurs pas laissé tomber lorsqu'un médecin m'a annoncé à l'âge de 13 ans que je ne ferai jamais plus d'un mètre 70. Ça m'a dévasté, mais mes parents m'ont dit que ma taille ne devait pas interférer mes rêves."

Bien leur en a pris puisque, à 28 ans et après avoir refusé la nationalité israëlienne, le natif de Buenos Aires a déjà gagné plus de 7 millions d'euros sur le circuit ATP. De quoi oublier les années de misère.


Les papillons de Sofia Kenin

Qualifiée pour la finale de Roland-Garros grâce à sa victoire sur Petra Kvitova (6-4 7-5), Sofia Kenin a laissé éclater sa joie à l'issue du match. "J'ai des papillons dans le ventre. Il va falloir que je contrôle mes nerfs. J'ai déjà été dans cette situation, je l'ai surmontée. J'espère qu'Iga (ndlr: Swiatek) sera tendue", a expliqué la récente lauréate de l'Open d'Australie devant la presse. 


Le rêve d'Iga Swiatek

Tombeuse de Nadia Podoroska (6-2 6-1) en demi-finale de Roland-Garros, Iga Swiatek s'est qualifiée pour sa première finale en Grand Chelem à la surprise générale. La Polonaise a avoué être la première stupéfiée par ses performances. "Honnêtement, avant le tournoi, je n'aurais jamais pensé pouvoir jouer aussi bien dans cette quinzaine. Mais je savais quand même que si je devais un jour disputer une finale en Grand Chelem, ce serait ici à Roland-Garros. Alors c'est un rêve qui se réalise", a confié la 54e joueuse mondiale.


Roland-Garros: jour 11

Quand Tsitsipas séchait les cours pour Roland-Garros...

Stefanos Tsitsipas s'est hissé mercredi pour la première fois de sa carrière dans le dernier carré à la Porte d'Auteuil. Forcément heureux, le Grec n'a pas caché l'attachement particulier qu'il portait au tournoi parisien. Il a ainsi révélé quelques instants après sa victoire que, plus jeune, il n'hésitait pas à sécher ses cours d'école pour pouvoir suivre les rencontres de Roland-Garros. Pas sûr que ses enseignants et que ses parents appréciaient...

... et doit calmer ses parents

Ces derniers, justement, sont omniprésents dans la carrière du sixième joueur mondial. Son père, Apostolos Tsitsipas, n'est autre que son entraîneur, alors que sa mère, Julia Salnikova, est une ancienne joueuse russe de tennis, qui lui donne régulièrement des conseils. Toutefois, le soutien inconditionnel de ses parents peut parfois donner lieu à quelques débats tendus au sein de la famille.

"Ma mère en sait beaucoup sur le tennis. Et parfois ça devient compliqué quand elle me dit quelque chose et que mon père dit autre chose", a alors expliqué Tsitsipas en conférence de presse après sa qualification. Avant d'ajouter : "Alors on doit s'asseoir pour discuter dans le calme. Il faut bien que je rappelle que c'est Apostolos, mon père, qui est mon coach. Ça peut vite devenir houleux. Patrick (Mouratoglou, son deuxième coach) aide à l'unité de cette équipe. Mais ma mère est adorable. Elle nous donne beaucoup d'énergie." Et visiblement, ça paie.


Carreno Busta agacé par Djokovic

Même s'il s'est qualifié pour les demi-finales, Novak Djokovic a multiplié les mimiques et les gestes d'humeur durant son duel contre Pablo Carreno Busta (4-6 6-3 6-2 6-4) jeudi. Touché à la nuque et au bras gauche, le Serbe a été dans le dur pendant un set et demi et a notamment fait appel au soigneur. Une attitude qui a passablement agacé son adversaire du jour.

"Je ne suis pas surpris. Je savais que ça pouvait se passer parce qu'à chaque fois qu'il est en difficulté, il agit de cette manière (ndlr : appel au kiné)", a alors fustigé l'Espagnol en conférence de presse. "Et s'il l'a fait, ça voulait dire qu'il était dans le dur, qu'il n'était pas à l'aise et que j'ai réussi à jouer à un haut niveau. C'est pour ça qu'il était dans le doute. Cela fait longtemps qu'il fait ça. À chaque fois que le match se complique pour lui, il demande un temps mort médical."

Loin d'être rassasié, le joueur de 29 ans a également émis quelques doutes face aux douleurs physiques du numéro un mondial. "Je pense que d'agir comme ça lui fait perdre beaucoup de temps. Je ne sais pas s'il a une douleur chronique à l'épaule ou si c'est mental, mais à chaque fois qu'il est dans le dur, ça revient. Je savais que ça arriverait à l'US Open, que ça arriverait ici (à Paris) et que ça continuera." Stefanos Tsitsipas, futur adversaire du "Djoker", est prévenu...

Carreno Busta critique l'attitude de Djokovic

Carreno Busta critique l'attitude de Djokovic

08.10.2020


Djokovic blessé ? "Je n'ai pas envie d'en dévoiler trop"

Novak Djokovic s'est qualifié mercredi pour les demi-finales après sa victoire contre Pablo Carreño Busta (4-6 6-2 6-3 6-4). Toutefois, rien ne fut simple pour le Serbe. Durant plus d'une manche, le numéro un mondial a été gêné par des douleurs à la nuque et au bras gauche qui l'ont empêché de jouer correctement. De quoi semer le doute quant à son état physique avant d'affronter Stefanos Tsitsipas vendredi.

"J'ai un problème au cou et à l'épaule. Mais je n'ai pas envie d'en dévoiler trop car je suis toujours en course", a ainsi révélé le "Djoker" après sa rencontre. Avant d'assurer : "Mais plus je jouais et mieux ça allait. Il m'a fallu à peu près un set et demi pour me sentir bien. Tout s'est déclenché à l'échauffement et c'était toujours là quand je suis entré sur le court. Mais cela ne doit rien enlever à la performance de Pablo parce que pendant un set et demi, c'était lui le patron sur le court. Moi, j'étais sans énergie. Je n'arrivais pas à bien bouger mes jambes. Mais le match était vraiment serré, nous aurions pu le gagner tous les deux. Même si ça ne dépasse pas les quatre sets, c'était très serré."

Durant son match, Djokovic s'est notamment frappé à plusieurs reprises son bras gauche et a fait appel au soigneur pour des étirements. Alors fausse alerte ou réelle inquiétude ?


Petra Kvitova : "C'est un autre miracle qui m'est arrivé"

Grâce sa victoire mercredi devant Laura Siegemund (6-3 6-3), Petra Kvitova s'est hissée pour la deuxième fois de sa carrière - après 2012 - en demi-finales à la Porte d'Auteuil. Un nouvel exploit que la Tchèque n'aurait jamais pu envisager après son agression au couteau en 2016.

"Pour être honnête, être en demi-finale après tout ce que j'ai vécu, ça signifie probablement plus que celle atteinte en 2012. Je ne pouvais pas imaginer que je puisse être à nouveau en demi-finale d'un Grand Chelem et en finale de l'Open d'Australie (ndlr: en 2019). Donc, c'est un autre miracle qui m'est arrivé", a-t-elle confié, émue, après sa rencontre.

Pour rappel, la joueuse de 30 ans avait été agressée à son domicile à l'arme blanche par un cambrioleur il y a 4 ans. Blessée à la main gauche, elle avait été opérée et éloignée du circuit WTA au début de la saison 2017, avant d'effectuer son retour à Roland-Garros.

Kvitova :

Kvitova : "C'est un autre miracle"

07.10.2020


La petite bourde de Sofia Kenin

L'Américaine Sofia Kenin s'est qualifiée mercredi pour les demi-finales de la quinzaine parisienne. Au moment de livrer ses premières impressions, la championne de l'Open d'Australie 2020 était forcément heureuse, mais a été l'auteure d'une petite boulette. "C'est vraiment spécial (de se qualifier dans le dernier carré) et je suis vraiment contente. J'adore le public français", a-t-elle alors lâché, oubliant que l'édition 2020 se déroulait devant une assistance réduite, coronavirus oblige. Se rendant compte de sa légère maladresse, la joueuse de 21 ans semblait être partagée entre la gêne et l'amusement.


Roland-Garros: jour 10

Rafael Nadal: "Il fait trop froid pour jouer"

Rafael Nadal, qui s'est qualifié au bout de la nuit pour les demi-finales de "son" tournoi à Paris, n'a pas hésité à critiquer la programmation de la 10e journée à la Porte d'Auteuil. "Je ne sais pas pourquoi ils ont programmé cinq matches sur le Central. Il y avait des risques qu'il y ait de long matches, pas de chance, c'est ce qui s'est passé. J'ai essayé d'être patient, compréhensif et de rester dans de bonnes dispositions", a déclaré le numéro 2 mondial avant de pester sur les conditions de jeu, notamment la météo.

"Le problème c'est la météo. Bien entendu, ce n'est pas idéal de terminer un match à une heure et demie du matin. Il fait trop froid pour jouer, pour être honnête. Je sais que les joueurs de foot jouent dans de telles conditions, mais ce n'est pas pareil, ils courent en permanence. Nous, nous courons, nous nous arrêtons, on fait une pause entre chaque point : c'est un sport où il y a de nombreuses interruptions", a expliqué le Majorquin qui s’est finalement montré philosophe face à ces conditions. "Je pense que c'est un peu dangereux pour le corps que de jouer dans de telles conditions. Mais bon c'est la vie !", a-t-il conclu.


Le parcours chaotique de Nadia Podoroska

Invitée surprise des demi-finales après sa victoire contre Elina Svitolina (6-2 6-4), Nadia Podoroska (WTA 131) vit un rêve éveillé à Paris. Pourtant, l'Argentine, issue des qualifications, n'a pas eu une carrière de tout repos jusqu'à présent. Elle figurait encore à la 255e place mondiale fin 2019 et a été minée par les pépins physiques ces dernières années.

"Le plus dur pour moi, c'était il y a deux ou trois ans", s'est ainsi souvenue la joueuse de 23 ans après sa qualification. "J'ai eu beaucoup de blessures et j'ai chuté au classement (ndlr: jusqu'au 320e rang fin 2018). Je n'étais plus sur le circuit pendant huit mois. Ensuite, je n'avais plus d'argent pour participer à des tournois. C'était un moment très difficile pour moi car j'ai aussi changé d'équipe. J'ai travaillé avec mon ancien entraîneur pendant 10 ans et puis nous nous sommes séparés. Je ne savais plus quoi faire." Une belle preuve de persévérance.

Podoroska:

Podoroska: "C'était un moment très difficile pour moi"

06.10.2020


À peine qualifiée, Swiatek prend des nouvelles de... Nadal

À seulement 19 ans, Iga Swiatek (WTA 54) s'est qualifiée mardi soir pour les demi-finales après sa victoire (6-3 6-1) contre l'Italienne Martina Trevisan (WTA 159). Face à cet exploit retentissant, la Polonaise était forcément émue et au bord des larmes au moment de l'interview d'après-match...

Encore bouleversée par sa qualification, Swiatek semblait aussi être un peu perdue sur le court Philippe-Chatrier. "Rafa (Nadal) doit-il encore jouer maintenant ?", a-t-elle alors demandé innocemment, sous le regard médusé de l'assistance. Il est vrai que le quart de finale entre l'Espagnol et l'Italien Jannik Sinner sur le central parisien a débuté à un horaire peu habituel - aux alentours de 22h30 - pour le tournoi français. De quoi en perturber plus d'un(e) visiblement...


Diego Schwartzman furieux contre l'arbitre

Le quart de finale entre Dominic Thiem et Diego Schwartzman a démarré par un petit accrochage entre l'arbitre de chaise et l'Argentin. Dans le 6e jeu du 1er set, ce dernier a concédé le break après un point douteux accordé à l'Autrichien. Une balle que le joueur de Buenos Aires voyait pourtant dans le couloir, mais pas la juge de la rencontre. "Comment vous voyez qu'elle touche la ligne ?", a notamment lancé Schwartzman, furieux, à l'officielle. Cette nouvelle histoire de ligne pourrait bien relancer (encore une fois) le débat autour du Hawk-Eye - la vidéo arbitrage - sur terre battue.


Roland-Garros: jour 9

La police enquête sur un match suspect 

Mauvaise nouvelle pour les organisateurs de Roland-Garros. Un match de double féminin comptant pour le 1er tour des Internationaux de France fait l'objet d'une enquête de police. La raison ? Des paris suspects lors du cinquième jeu du deuxième set du match opposant les Roumaines Andreea Mitu et Patricia Maria Tig à la paire russo-américaine Yana Sizikova-Madison Brengle ont attirés l'attention du Service central des courses et jeux. Une information confirmée par une source policière, comme le relève "L'Equipe".

Si les favorites roumaines se sont qualifiées (succès 7-6 6-4), de grosses sommes d'argent - allant jusqu'à plusieurs centaines de milliers d'euros - ont été misées chez plusieurs opérateurs de paris à travers le monde sur le gain du jeu en question par Andreea Mitu et Patricia Maria Tig.

Et ces dernières ont bel et bien remporté ce jeu, blanc qui plus est ! La serveuse, la Russe Yana Sizikova, se retrouve ainsi dans le viseur de la police pour avoir commis - notamment - deux grossières doubles fautes. 


Djokovic retire sur un juge de ligne !

Un mois après son exclusion de l'US Open pour avoir touché à la gorge une juge de ligne avec une balle qu'il avait "balancée", Novak Djokovic a récidivé lundi en 8e de finale à Roland-Garros. Cette fois-ci, le Serbe n'a toutefois rien à se reprocher. Alors qu'il tentait de retourner un service de Karen Khachanov en fin de première manche, le numéro un mondial a malencontreusement expédié la balle en pleine tête d'un juge de ligne assis à sa droite. Le "Djoker" s'est immédiatement excusé... avant de pouvoir continuer son match. En attendant le prochain épisode ?


Kvitova rattrapée par l'émotion

Vive émotion pour Petra Kvitova à l'issue de sa qualification pour les quarts de finale de Roland-Garros, une première depuis 2012. La Tchèque a d'ailleurs expliqué les raisons de ces larmes au moment de conclure la rencontre en conférence de presse. 

"J'ai essayé de continuer à penser au match parce que ce n'est jamais fini dans le tennis, mais mes souvenirs sont remontés. Des souvenirs heureux, quand je suis revenue ici en 2017, quand j'ai marché sur le court Philippe-Chatrier. Je ne pouvais pas m'imaginer alors rejouer les quarts de finale à Paris", a détaillé la 11e joueuse mondiale. Pour rappel, cette dernière avait alors effectué à cette époque son retour sur le circuit après une pause forcée due à une agression au couteau par un cambrioleur.

"Le chemin a été long. C'est tellement agréable d'avoir gagné ce match et d'être en quarts", a ajouté la double lauréate de Wimbledon. La native de Bilovec affrontera au tour suivant Laura Siegemund pour une place pour le dernier carré de ces Internationaux de France.


Tsitsipas en mode séducteur

A l'issue de sa belle victoire (6-3 7-6 6-2) sur Grigor Dimitrov en 8e de finale de Roland-Garros, Stefanos Tsitsipas s'est laissé aller à quelques confidences. Premier Grec à atteindre les quarts de finale à Paris, le natif d'Athènes a confié essayer de suivre des études en parallèle au tennis. S'il a avoué avoir de la peine à trouver le bon équilibre, le vainqueur du dernier Masters a toutefois montré ces progrès en français en glissant quelques remerciements au public de la Porte d'Auteuil dans la langue de Molière. Le tout avec un grand sourire charmeur.


Roland-Garros: jour 8

Le calvaire d'Alexander Zverev

Sorti à la surprise générale par Jannik Sinner (ATP 75) en 4 sets (6-3 6-3 4-6 6-3) dimanche, Alexander Zverev (ATP 7) a vécu un véritable calvaire lors de son 8e de finale. Si cette défaite peut surprendre, l'Allemand a donné une raison évidente pour expliquer son non-match. "Je suis complètement malade. Je ne peux pas vraiment respirer comme vous pouvez l'entendre dans ma voix. J'avais aussi de la fièvre", a ainsi révélé le joueur de 23 ans après la rencontre. "Pour être honnête, je me suis entraîné aujourd'hui (ndlr: dimanche). Je n'aurais pas dû jouer. J'espérais peut-être une victoire en trois sets ou quelque chose comme ça, mais je savais dès le début que ça n'allait pas être facile", a-t-il encore ajouté, assurant qu'il ne s'agissait pas du coronavirus. 

Zverev:

Zverev: "Je suis complètement malade"

04.10.2020


L'étrange dédicace de Korda à son idole Nadal

Issu des qualifications, le jeune Sebastian Korda (ATP 213) a vu son sublime parcours à la Porte d'Auteuil prendre fin dimanche en 8es de finale. L'Américain - fils de Petr Korda - a ainsi été impuissant (6-1 6-1 6-2) face à Rafael Nadal (ATP 2). Toutefois, il se souviendra sans doute longtemps de son duel contre l'Espagnol, qui n'est autre que son idole (voir ci-dessous sous jour 6). Le joueur de 20 ans est tellement fan qu'il a témoigné toute son admiration au Majorquin d'une manière bien étrange. "En grandissant, j'ai appelé mon chat "Rafa" en son honneur. Cela en dit long sur l'amour que je lui porte", a alors confié le tennisman aux origines tchèques. Une dédicace surprenante.


Roland-Garros: jour 7

Novak Djokovic s'énerve...

Scène cocasse sur le court Philippe-Chatrier samedi. Lors du duel entre Novak Djokovic et Daniel Galan - remporté par le Serbe en 3 sets (6-0, 6-3, 6-2) -, la pluie est venue jouer les trouble-fêtes dans la 2e manche et a contraint l'arbitre à interrompre la rencontre, le temps de fermer le toile. Toutefois, le central parisien s'était déjà transformé en bourbier et la terre battue avait déjà pris l'eau. Une situation qui a passablement agacé le numéro un mondial. "Vous avez payé un toit et vous ne l'utilisez pas", a-t-il alors glissé à l'arbitre de chaise...


... avant de passer un coup de râteau

L'averse ayant eu le temps de détremper le terrain, les équipes techniques de Roland-Garros ont été obligées de remettre en état le court avant que le match puisse reprendre. Et même Djokovic s'y est mis ! Nole, qui avait visiblement retrouvé le sourire, s'est ainsi muni d'un râteau et a donné un petit coup de main au staff du tournoi parisien. Ce moment de détente n'a toutefois pas empêché le joueur de 33 ans de poursuivre son récital.


Le clin d'oeil amical d'Altmaier à Wawrinka

Issu des qualifications, Daniel Altmaier (ATP 186) a réalisé un gros exploit au 3e tour samedi. L'Allemand - classé encore au-delà de la 500e place mondiale l'an dernier - s'est ainsi offert le scalp de l'Italien Matteo Berrettini (ATP 7) en trois sets (6-2 7-6 6-4). Un succès que le joueur de 22 ans a célébré avec un doigt sur la tempe "à la Stan Wawrinka".

Ce geste, qui est généralement attribué au Suisse, a largement fait réagir sur la toile. "Altmaier avec le mouvement doigt-contre-la-tête de Wawrinka. Pas sûre que Stan valide cette violation de droit d'auteur", a notamment tweeté la journaliste française Carole Bouchard. Loin d'être insensible, le Vaudois a rapidement partagé la célébration du natif de Kempen sur les réseaux sociaux. Ce dernier a également avoué être un grand fan de "Stan the Man". "Lorsque je le regardais à la TV, je criais toujours 'Allez Stan', car c’était mon joueur préféré. Je l’admire. J’admire sa manière de jouer", a reconnu Altmaier. Un joli clin d'oeil.


Roland-Garros: jour 6

Quand Nadal perd son français et provoque un fou rire

Titré à douze reprises à la Porte d'Auteuil, Rafael Nadal possède une relation avec le public parisien qu'aucun autre joueur ne peut se vanter. À tel point que l'Espagnol a pris l'habitude de s'adresser en français à ses supporters à la fin de ses matches. Le numéro 2 mondial a toutefois eu de la peine à trouver ses mots dans la langue de Molière après sa victoire vendredi contre Stefano Travaglia (6-1 6-4 6-0). "L'inspiration n'est pas là aujourd'hui (ndlr: vendredi)", s'est contenté de dire le Majorquin, hilare. De quoi provoquer un petit fou rire général sur le court Philippe-Chatrier.


Nadal - Korda : la belle histoire de Roland-Garros 2020

C'est la belle histoire de ce Roland-Garros 2020. Issu des qualifications, le jeune Sebastian Korda (ATP 213) s'est hissé vendredi en 8es de finale après sa victoire éclaire (6-4 6-3 6-1) contre Pedro Martinez. Grâce à ce succès, l'Américain de 20 ans (fils de Petr Korda) va réaliser l'un de ses rêves dimanche : affronter son "héros", un certain Rafael Nadal. "C’est ma plus grande idole, l’un des joueurs qui ont fait que je pratique le tennis. J’adore le voir jouer, c’est un formidable compétiteur. C’est grâce à lui, à son exemple, que je ne baisse jamais les bras", a alors confié vendredi soir le joueur aux origines tchèques.

Une jolie reconnaissance qui n'a naturellement pas laissé de marbre le principal intéressé. "Ça veut dire que je passe à la télévision depuis un long moment. C'est l'essentiel", a alors plaisanté l'Espagnol après sa victoire au 3e tour contre Stefano Travaglia (6-1 6-4 6-0). Avant d'ajouter : "L'autre chose négative est que ça signifie que j'ai 34 ans (rires). C'est un autre point qui n'est pas beau ! Mais oui, je suis heureux de l'entendre. Je sais qu'il joue très bien. C'est un très jeune gars qui a beaucoup de talent. Je pense qu'il a un avenir extraordinaire. Pas encore (à Roland-Garros), j'espère !" Un duel qui promet donc d'être riche en émotions.

Nadal:

Nadal: "Je suis heureux de l'entendre"

03.10.2020


19-17 ! Le tie-break délirant entre Sonego et Fritz

Grâce à sa victoire en trois sets (7-6 6-3 7-6) face à Taylor Fritz (ATP 30), Lorenzo Sonego (ATP 46) s'est hissé en 8es de finale vendredi. Mais au-delà de ce succès, l'Italien s'est sans doute offert le beau tie-break de l'année. La rencontre s'est ainsi conclu sur un improbable... 19-17 (!) dans le jeu décisif de la troisième manche. Et avec en bonus quelques échanges de très haute volée. Sublime.


Casper Ruud frustré et volé par l'arbitre

Casper Ruud a vécu un vendredi frustrant à Roland-Garros. Même s'il a subi une défaite indiscutable face à Dominic Thiem (6-4 6-3 6-1), le Norvégien peut se sentir lésé. Il s'est, en effet, vu refuser deux points lors du 2e et 3e set, alors que la balle de son adversaire autrichien était trop longue ou dans le couloir. Malheureusement pour Ruud, l'arbitre ne l'a pas vu du même oeil et ne peut pas avoir recours au Hawk-Eye sur terre battue. De quoi alimenter le débat - lancé par Denis Shapovalov et Stefanos Tsitsipas jeudi (voir ci-dessous sous le jour 5) - autour de la vidéo arbitrage ? 

Roland-Garros: Casper Ruud volé à deux reprises par l'arbitre

Roland-Garros: Casper Ruud volé à deux reprises par l'arbitre

02.10.2020


Roland-Garros: jour 5

Shapovalov crie au scandale, Tsitsipas le soutient

Denis Shapovalov est en colère. Et on peut le comprendre. Sorti au 2e tour par Roberto Carballes (ATP 101) après 5 heures de combat (7-5 6-7 6-3 3-6 8-6), le Canadien peut se sentir lésé. Dans la manche décisive, il aurait, en effet, dû bénéficier de deux balles de match alors qu'il menait 5-4, 30/15. Mais une erreur d'arbitrage en a décidé autrement. Frustré, le joueur de 21 ans a alors interpellé l'ATP et les organisateurs de Roland-Garros sur Twitter et a demandé l'introduction de la vidéo arbitrage (le Hawk-Eye) sur terre battue.

Interrogé sur le sujet en conférence de presse jeudi, Stefanos Tsitsipas a rejoint l'avis de son compère. "C'est sûr qu'il est temps d'avoir le Hawk-Eye sur terre battue. Je ne sais pas pourquoi on ne l'a pas. Je pense qu'il faudrait utiliser cette technologie au tennis quelle que soit la surface. Il faut continuer à ajouter de l'innovation à notre sport pour le rendre plus juste. Je suis tout à fait en faveur de l'utilisation du Hawk-Eye au tennis, qu'il s'agisse d'une surface terre battue ou gazon. Je sais qu'il y a d'autres systèmes, mais moins précis", a alors déclaré le Grec. 

Tsistipas: «Es ist Zeit für Hawk-Eye auf Sand»

Tsistipas: «Es ist Zeit für Hawk-Eye auf Sand»

02.10.2020


Le gros coup de gueule de Denis Shapovalov

Sorti à la surprise générale dès le 2e tour par le modeste Roberto Carballes (ATP 101) après 5 heures de combat (7-5 6-7 6-3 3-6 8-6), Denis Shapovalov (ATP 11) en avait gros sur le cœur au moment de se présenter devant la presse. Et tout le monde à Paris en a pris pour son grade, à commencer par... les balles.

"Les balles sont très lourdes. Il fait très froid. (…) C'est difficile, c'est une chose que de jouer sur la terre battue, mais c'était très différent quand je jouais à Rome. Ici, la balle ne part pas. C'est agaçant qu'on soit obligé d'être dans cette situation. D'après moi, la balle ne devrait pas être aussi lourde, et les choses ne devraient pas être aussi difficiles", s'est alors plaint le Canadien dans un premier temps.

Avant de s'en prendre à l'organisation de Roland-Garros et à sa gestion face aux mesures sanitaires. "Je pense qu'ils ne font pas du bon boulot. Il n'y a pas vraiment de bulle, surtout dans le deuxième hôtel. Il n'y a pas de bulle ! On peut quitter l'hôtel, on peut aller en ville, il n'y a pas de problème, il n'y a personne pour vous arrêter. C'était bien mieux géré à New York", a lâché le joueur de 21 ans.

Loin d'être rassasié, Shapovalov en a ensuite remis une couche en s'attaquant au programme de la quinzaine parisienne. "L'organisation est affreuse ! Après un match de 5 heures, je dois jouer les doubles maintenant. Le planning n’est vraiment pas bon ! On est dans un Grand Chelem. Je ne veux pas paraître pourri gâté, mais on s'attend à ce que le tournoi nous aide à jouer. Comment je suis censé aller jouer les doubles, après un match de 5 heures ? C'est un premier tour, ils auraient pu mieux planifier les choses, ce n'est pas acceptable", a-t-il fustigé. 

Le coup de gueule de Shapovalov

Le coup de gueule de Shapovalov

01.10.2020


Quand Djokovic rend hommage au public... en français

Après sa promenade de santé au 2e tour face à Ricardas Berankis (6-1 6-2 6-2), Novak Djokovic était forcément de bonne humeur au moment de l'interview d'après-match. À tel point que le Serbe a tenu à rendre hommage au public parisien... en français ! Et on peut reconnaître que le numéro un mondial a une certaine maîtrise de la langue de Molière. 


Quand Grigor Dimitrov s'emmêle les pinceaux

Grigor Dimitrov s'est aisément qualifié jeudi pour le 3e tour grâce sa victoire contre le Slovaque Andrej Martin (6-4 7-6 6-1). Toutefois, le Bulgare avait signé un premier petit succès avant même sa rencontre. Il a, en effet, eu toutes les peines du monde à retirer... son bas de survêtement. Un long moment de solitude pour le 20e joueur mondial.


Nadal et la bonne blague de Burger King

Rafael Nadal n’a fait qu’une bouchée de Mackenzie McDonald lors du 2e tour (6-1 6-0 6-3). L'Espagnol a décroché du même coup son 95e succès sur la terre battue de Roland-Garros et a inspiré Burger King. "Rafael, tu as probablement encore faim", a alors plaisanté la chaîne de fast-food sur Twitter.


Quand Stan appelle Hanouna en direct...

Surprise sur le plateau de "Touche pas à mon poste". En plein direct, l'animateur vedette Cyril Hanouna a coupé le fil conducteur de son émission. La raison ? "Il y a Stan qui m'appelle, je suis obligé de répondre !"

"Frérot, tu sais que je suis à l’antenne", annonce l’animateur à Stan, qui répond : "Je sais, mais bon, je voulais un peu débriefer mon match." Vidéo complète et fou rire garanti ci-dessous...



Roland-Garros: jour 4

Fauteuil roulant, imitation, insultes... Match fou à Paris

Match fou mercredi à Roland-Garros entre Kiki Bertens et Sara Errani. Après avoir écarté une balle de match, la Néerlandaise a battu l'Italienne 7-6 3-6 9-7 après 3h11 de combat et s'est qualifiée pour le 3e tour. Outre ce marathon, la partie a tenu en haleine le public parisien pour la tension palpable entre les deux joueuses. 

La Transalpine a reproché à son adversaire de simuler une blessure, alors que la native de Wateringen souffrait de crampes aux cuisses, aux bras et même aux doigts, au point qu'elle a dû être évacuée du court en fauteuil roulant et en larmes après sa victoire.

Insuffisant toutefois pour attendrir Sara Errani, laquelle avait "imité" Kiki Bertens durant la manche décisive afin de lui signifier son mécontentement, avant de refuser le désormais traditionnel "check" de raquettes à la fin de la rencontre et de quitter le terrain en lâchant quelques insultes en italien.

A noter encore les gros problèmes au service de l'Italienne durant le set initial. Incapable de maîtriser son lancer de balle, la 150e joueuse mondiale a dû se résoudre de servir à la cuillère à deux reprises durant cet improbable 12e jeu, alors qu'elle servait pour le gain de la manche. Elle a même écopé d'un point de pénalité et d'un autre avertissement pour dépassement de temps. Un match fou, du début à la fin.


Les larmes de Svitolina

Scène émouvante à Roland-Garros. En conférence de presse, Elina Svitolina a été interrogée sur sa mascotte "Bobik", laquelle a toujours été son porte-bonheur. L'Ukrainienne n'a pas pu retenir ses larmes en se remémorant son talisman perdu en 2019.


Wawrinka et Koeper surpris par le bruit d'une détonation

Le début du match entre Stan Wawrinka et Dominik Koepfer (6-3 6-2 3-6 6-1) a été perturbé par le bruit d'une violente explosion entendue à Paris et dans sa banlieue. Les deux joueurs, abasourdis, ont hésité avant de reprendre le match. Il s'agissait finalement d’un avion de chasse qui a passé le mur du son.

Evidemment interrogé à ce sujet en conférence de presse après sa belle victoire, "Stanimal" a avoué avoir été quelque peu "choqué".


Roland-Garros: jour 3

Prise de bec entre Kyrgios et Khachanov

Les jours passent, mais la polémique créée par Mats Wilander (voir ci-dessous sous les jours 1 et 2) ne désenfle pas. Au contraire. Le Suédois, qui avait vivement critiqué Andy Murray après son élimination au 1er tour de Roland-Garros, avait été repris de volée sur les réseaux sociaux par Nick Kyrgios. Ce dernier avait ensuite été remis à sa place par Karen Khachanov, le Russe priant l'Australien de "montrer un peu de respect".

Une demande qui n'a évidemment pas plu au "Kid de Canberra". "Je suis censé montrer du respect à Mats? Pourquoi? Pour avoir frappé une balle au-dessus d'un filet? Je ne donne pas mon respect pour ça", a-t-il ensuite sèchement écrit sur Twitter. 

Ne se laissant pas démonter, Khachanov a conclu la conversation en envoyant une grosse pique à son "frère". "C'est ton avis. Je pense réellement que tu es bon gars et je n'ai aucun problème avec toi. Mais, en te voyant assis à la maison à écrire tes commentaires sur tel ou tel joueur, je me demande qui a un vrai problème...", a balancé le vainqueur de Paris-Bercy en 2018. Vivement les retrouvailles.


Mladenovic volée par l'arbitre...

Kristina Mladenovic peut l'avoir mauvaise! Alors qu'elle était en passe de remporter facilement la manche initiale face à Laura Siegemund, la Française a été victime d'une grossière erreur d'arbitrage. A 5-1 en sa faveur, la 44e joueuse mondiale a réussi une amortie gagnante sur une balle de set.

Le problème? L'arbitre de chaise n'a pas vu que la balle avait rebondi à deux reprises avant que l'Allemande ne la joue... Le point et le set aurait donc dû revenir à la Tricolore. Cet épisode a d'ailleurs complètement sorti "Kiki" de son match, au point que la native de Saint-Pol-sur-Mer s'est inclinée en deux manches (7-5 6-3). Cruel.


... qui se fait démolir en conférence de presse

Après son amère défaite (voir ci-dessus), Kristina Mladenovic n'a pas mâché ses mots en conférence de presse. "Je pense que l'arbitre est la seule personne sur le Central à ne pas avoir vu que la balle avait doublé (...) Je n'ai juste pas eu de chance que l'arbitre ne fasse pas son travail", a d'abord regretté la Française. Avant d'expliquer que son adversaire n'avait rien à se reprocher. "Si elle avait fait ça (ndlr: signaler l'erreur), elle aurait été la joueuse la plus fair-play de tout le circuit (...) Mais elle n'est pas responsable. Il n'y a pas à lui en vouloir et l'arbitre est la seule qu'il faut blâmer sur ce coup (...) L'erreur est humaine, mais je ne comprends pas trop comment cela peut échapper à l'arbitre, qui est censée être concentré sur la balle."

Finalement, la Tricolore s'est dite favorable à l'arbitrage vidéo sur terre battue. "Ce serait génial, ça nous éviterait des scénarios tristes comme celui que j'ai vécu aujourd'hui (ndlr: mardi). C'est vraiment dommage que l'on en arrive à un point où l'on aimerait bien remplacer l'être humain par la caméra, vu les erreurs qu'ils peuvent commettre (...) J'espère qu'elle regardera le Replay. Malheureusement, elle, elle va continuer Roland-Garros, moi, je ne continuerai pas." Ambiance.


Point extraordinaire d'Ymer, Djokovic pantois

Bien qu'écrasé (6-0 6-2 6-3) par Novak Djokovic au 1er tour de Roland-Garros, Elias Ymer s'est offert le point du match. Lors du sixième jeu du second set, le Suédois d'origine éthiopienne a réalisé un magnifique passing en tweener qui a laissé le numéro un mondial sans réaction. Tout sourire, le Serbe a d'ailleurs chaleureusement applaudi son adversaire. Une bien maigre consolation pour le 188e joueur mondial.


Roland-Garros: jour 2

Nadal: "Roger et moi avons créé quelque chose de spécial"

À quoi ressemblera le circuit ATP le jour où Rafael Nadal et Roger Federer arrêteront leur carrière ? La "Next Gen" jouira-t-elle de la même popularité que les membres du "Big 3" ? 

Interrogé sur le sujet après sa victoire au 1er tour face à Egor Gerasimov (6-4 6-4 6-2), l'Espagnol a reconnu que celle-ci avait besoin de temps pour se faire un nom. "Probablement que des titres et des finales comme celle de Dominic Thiem (à l'US Open) aident à devenir plus populaires. On ne crée pas de stars très populaires de nos jours. Vous devez réaliser des choses", a-t-il reconnu en conférence de presse.

Avant de revenir plus particulièrement sur sa notoriété et celle de Roger Federer: "Je suis sûr que les premières finales que j'ai jouées ou que Roger a jouées n'étaient pas les mêmes qu'aujourd'hui. C'est un processus, et d'une certaine manière, c'est normal. (...) Bien sûr, Roger et moi avons créé quelque chose de spécial dans notre rivalité, et cela va au-delà du monde du tennis. Je pense qu'ils (ndlr: les joueurs de la "Next Gen") doivent le faire à leur façon et le tennis sera sain. Nous avons un bon avenir." Une vision optimiste.

Nadal:

Nadal: "Roger et moi avons créé quelque chose de spécial"

29.09.2020


18-16 au 5e set et 6h05 de match !

"C'est une blague ce match !" Et on peut comprendre Corentin Moutet. Le Français (ATP 71) s'est, en effet, incliné lundi en 5 sets (0-6, 7-6, 7-6, 2-6, 18-16) face à l'Italien Lorenzo Giustino (ATP 157) au terme d'un duel - débuté dimanche - qui aura duré... 6h05 ! Il s'agit ainsi du deuxième match le plus long de l'histoire du tournoi parisien.

S'il peut avoir des regrets face à un joueur qui semblait être à sa portée, Moutet a également régalé durant ce match du 1er tour en faisant part de son champ lexical pour le moins sincère... "Non mais le mec c'est quoi sa potion magique ? Sans déconner. Il (ndlr: Giustino) n'est même pas fatigué", a-t-il notamment lâché. "Mais ça me casse les couilles ce match." Ou encore: "C'est Roger ce mec", en parlant toujours de son adversaire.

Ce dernier justement se souviendra longtemps de cette rencontre interminable, puisque le transalpin de 29 ans a signé sa première victoire sur le circuit ATP ! Inoubliable.


L'incroyable coup d'Alexander Bublik

Gaël Monfils est tombé dès le 1er tour à la Porte d'Auteuil. Le Français s'est incliné en 4 sets (6-4, 7-5, 3-6, 6-3) devant Alexander Bublik. Et le Kazakh s'est sans aucun doute offert l'un des points du tournoi en plus de la tête du numéro un tricolore. Dans le 1er set, le 49e joueur mondial s'est ainsi fait l'auteur d'un coup de génie, réussissant un incroyable lobe entre les jambes. Un régal.  


Nick Kyrgios se déchaîne sur Mats Wilander

La virulente critique de Mats Wilander envers Andy Murray (voir sous le jour 1) après sa défaite face à Stan Wawrinka (6-1 6-3 6-2) fait décidément débat dans le monde du tennis. Après les nombreuses réactions sur la toile, le Suédois s'est attiré les foudres d'un certain Nick Kyrgios.

"Lisez juste ce que Wilander a dit sur Murray... Ferme-la Mats, tout le monde s'en fout", a alors fustigé sur Twitter le joueur australien, qui a fait l'impasse sur le tournoi parisien. Avant d'apporter son soutien à son homologue britannique : "Muzz (ndlr : Murray), sache que peu importe le temps que tu restes (sur le circuit), nous apprécions tous ton tennis et tes plaisanteries. Je n'ai jamais regardé un seul point de Mats Wilander." Niveau ambiance, on repassera...


Wawrinka vole au secours de Murray

Au lendemain de sa victoire éclatante face à Andy Murray (6-1 6-3 6-2) au 1er tour de Roland-Garros, Stan Wawrinka a tenu à rendre hommage à son adversaire sur les réseaux sociaux. "Il est un grand exemple de ce à quoi ressemble un champion sur le terrain et en dehors ! Beaucoup de respect mon ami", a ainsi écrit le Vaudois sur Twitter.

Ce message est intervenu quelques heures après le tacle de Mats Wilander envers le Britannique (voir sous le jour 1). "Stan the Man" avait alors partagé la réaction de son coach Daniel Vallverdu, qui jugeait la critique du Suédois envers Murray de "pathétique". Une façon pour Wawrinka de voler au secours de l'ancien numéro un mondial ?


Le froid parisien plaît à Dominic Thiem

Alors que certains joueurs - à l'image de Victoria Azarenka - ont déjà fait part de leur gêne face aux conditions climatiques automnales (voire hivernales) de Paris, Dominic Thiem, lui, semble apprécier ces températures inhabituelles pour le Grand Chelem français. "J'aime ces conditions, car je viens d'Autriche. Donc je sais comment jouer avec un climat froid. Junior, j'avais l'habitude de jouer avec des températures entre 10 et 15 degrés. J'adore cela. Le jeu est moins rapide", a alors déclaré l'Autrichien après sa victoire aisée au 1er tour lundi. Ce n'est visiblement pas le même avis pour tout le monde.


Roland-Garros: jour 1

Wilander détruit Murray

Ecrasé par Stan Wawrinka (6-1 6-3 6-2) au 1er tour de Roland-Garros, Andy Murray s'est attiré les foudres de Mats Wilander. Le Suédois a vivement critiqué l'ancien numéro un mondial pour son incapacité à revenir au premier plan. "Je crois qu'Andy devrait arrêter de penser à lui, mais à ce qu'il était. A-t-il encore le droit de voler des wild-cards aux plus jeunes? J'adorerais l'entendre nous dire pourquoi il va encore sur le court, pour nous donner l'espoir qu'il reviendra vraiment un jour. Je suis toujours un peu déçu. Pourquoi fait-il ça?", a-t-il déclaré dimanche après la défaite de l'Ecossais. Dur.


La pique de Daniel Evans

Battu en cinq manches (1-6, 6-1, 7-6, 1-6, 6-4) par Kei Nishikori dimanche dans le froid ambiant de Paris - une dizaine de degrés affichés au thermomètre -, Daniel Evans était pourtant chaud au moment de se présenter devant les journalistes. A l'image de Rafael Nadal, le Britannique a vivement critiqué les balles choisies par les organisateurs. "Il faisait froid et certaines des balles que nous utilisions ne seraient même pas bonnes à donner à mâcher à un chien", a ainsi balancé le 34e joueur mondial en conférence de presse. Ambiance.


Le coup de gueule d'Azarenka

Le tournoi de Roland-Garros a à peine débuté dimanche qu'une première polémique à éclater. Victoria Azarenka a refusé d'attendre sur le court Suzanne-Lenglen que l'averse passe afin de ne pas prendre froid (11 degrés à Paris). La Bélarusse a ainsi poussé l'arbitre à interrompre son match du 1er tour face à Danka Kovinic après trois petits jeux (2-1). 

"Ça devient ridicule. Vous ne voyez pas ce qui est en train de se passer? Il fait trop froid. On ne peut pas tenir sa raquette parce que c'est trop humide. C'est une blague, que fait-on ici?", a demandé à l'arbitre la récente finaliste de l'US Open. Cette dernière a ensuite quitter le court, avant même que la suspension du match ne soit actée. La météo s'étant finalement améliorée à la Porte d'Auteuil, Azarenka a pu valider son ticket pour le 2e tour (succès 6-1 6-2).


Roland-Garros: en amont du tournoi

Djokovic se dit serein

En conférence de presse d'avant-tournoi, Novak Djokovic a évidemment été contraint de revenir sur sa disqualification du récent US Open pour avoir envoyé une balle sur une juge de ligne lors de son 8e de finale face à Pablo Carreno Busta. 

"Je vais faire très attention lorsque je vais frapper une balle sur le court à présent. Cela me reste à l'esprit après ce qu'il s'est passé à New York, je pense que cela va me hanter pendant longtemps. Je vais m'assurer de ne pas répéter l'erreur", a déclaré le numéro un mondial.

Avant d'assurer qu'il sait se maîtriser. "J'ai gagné le tournoi à Rome une semaine après ce qu'il s'est passé à New York. Je n'ai pas ressenti de malaise ou de difficulté quelconque à jouer et à exprimer mes émotions", a souligné le Serbe.


Nadal critique les organisateurs

Avant son entrée en lice face à Egor Gerasimov (ATP 83), Rafael Nadal s'est exprimé en conférence de presse sur les conditions de jeu présentes à Paris. Pour l'homme aux 12 titres à Roland-Garros et grandissime favori du tournoi, les balles sélectionnées ne sont pas appropriées.

"Les balles sont très lentes et très lourdes. Les conditions climatiques ne sont toutefois pas la seule raison à ce problème. Ces balles-là, je les ai déjà testées à Majorque, avant mon retour à la compétition. D'un point de vue personnel, je trouve qu'elles ne sont pas du tout faites pour jouer sur terre battue. Les organisateurs devront mieux réfléchir ces prochaines années pour la santé des joueurs. Les balles pèsent une tonne et elles deviennent presque dangereuses pour l'épaule et le coude. Cela dit, je n'ai pas d'autre choix que de m'adapter", a notamment affirmé le numéro 2 mondial.


Verdasco frustré et indigné

Fernando Verdasco ne disputera pas Roland-Garros. L'Espagnol l'a annoncé vendredi soir sur les réseaux sociaux. La raison de son forfait? Le 58e joueur mondial a été testé positif au Covid-19. "J'ai pourtant été testé négatif à Rome, à Hambourg et trois fois depuis le test revenu positif à Paris", a d'abord écrit le Madrilène.

Avant de s'en prendre aux organisateurs. "Je veux dire ici toute ma frustration et toute mon indignation face à la décision des organisateurs de Roland-Garros", a ajouté le gaucher de 36 ans. Pour rappel, ce dernier avait contracté le coronavirus en août et estime être "victime" de ses anticorps.


Wawrinka "allume" Thiem

Stan Wawrinka a bizuté vendredi Dominic Thiem et son nouveau statut de vainqueur en Grand Chelem. L'Autrichien a eu le malheur d'arriver avec quelques minutes de retard à la session fixée avec le Vaudois. Ce dernier n'a ainsi pas manqué l'occasion d'allumer le récent lauréat de l'US Open. "Tu n'arrives plus le premier désormais. Pourquoi arrives-tu en retard à l'entraînement? Tu trouves ça normal après un seul titre du Grand Chelem?", a balancé le triple vainqueur en Majeur lorsque "Dominator" a fait irruption sur le terrain.

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