Un milliard de dollars! C’est la coquette somme qu’a dû débourser le géant britannique des boissons alcoolisées Diageoce en 2017 pour s’offrir la marque de Tequila créée en 2013 par George Clooney et son ami Rande Gerber, le mari de Cindy Crawford. Et ce ne sont pas les seules célébrités à se lancer dans la distillation …
C’était tellement logique: après avoir fait un carton avec leur tube «Whiskey In The Jar», les rockeurs du groupe Metallica viennent de lancer leur propre marque de whisky.
«Blackened» est le nom du whisky américain que Lars Ulrich et ses amis proposent aujourd’hui à leurs fans. Le groupe offre en prime un accès à des playlists sur Apple Music et Spotify. Surprenant: ni «Blackened», ni «Whiskey In The Jar» ne figurent sur la liste.
Bob Dylan a également baptisé son whisky d’après l’un de ses plus grands succès: depuis le mois de mai, il commercialise une collection de trois whiskys baptisée «Heaven’s Door», qui n’est pas sans rappeler le tube du chanteur «Knockin’ on heaven’s door».
Les spiritueux imaginés par des stars sont rarement bon marché. Une bouteille de 70 cl de whisky Virginia Black de Drake, par exemple, coûte environ 40 à 50 euros – hors frais de port.
Jay-Z n’arrêtait pas de parler de la marque Louis Roederer Cristal dans ses chansons – jusqu’à ce que le producteur de champagne prenne publiquement ses distances avec le rappeur en 2006. Furieux des propos tenus par les fabricants français qu’il estime racistes, …
... Jay-Z s’est mis à promouvoir le champagne d’Armand de Brignac, à peine connu jusqu’alors. En 2014, le rappeur multimillionnaire a présenté au fabricant «une offre que nous ne pouvions pas refuser», selon la porte-parole de l’entreprise, et détient depuis lors «des parts importantes» dans la société.
Pour P. Diddy, ce serait plutôt la vodka: depuis 2007, la star du rap détient des parts dans la marque Cîroc produite en France. Argument de vente unique: contrairement aux autres vodkas, celle-ci est uniquement fabriquée à partir de raisin.
La vodka qui a fait de Channing Tatum un producteur de spiritueux est en revanche élaborée à base de pommes de terre: l’acteur a découvert la Grand Teton Distillery dans l’Idaho, qui produit aujourd’hui sa vodka «Born and Bred», alors qu’il était à la recherche de la meilleure vodka des Etats-Unis avec un ami.
Une bouteille inspirée du nom: la «Crystal Head Vodka» de Dan Aykroyd est uniquement disponible dans des bouteilles ressemblant à des crânes. Le design a été imaginé par l’associé d’Aykroyd, l’artiste John Alexander. Depuis son lancement sur le marché en 2007, la vodka des deux acolytes a remporté plusieurs prix.
Günther Jauch n’est pas seulement apprécié en tant que présentateur en Allemagne: le chouchou du public a également un don pour la viticulture. Ses vins distribués chez Aldi il y a quelques mois se sont vendus comme des petits pains.
Le roi des vignerons d’Hollywood est incontestablement Francis Ford Coppola: avec l’argent que lui a rapporté «Le Parrain», le réalisateur s’est offert il y a environ 40 ans une propriété dans la Napa Valley. Depuis, la famille a acquis plusieurs domaines viticoles, sur lesquels on peut aussi passer ses vacances, découvrir la galerie cinématographique retraçant le parcours de Francis Ford Coppola, et admirer les statuettes de ses Oscars.
Drew Barrymore suit elle aussi de près les prévisions météorologiques pour la Californie depuis plusieurs années: en 2016, l’actrice lançait son premier vin rosé sur le marché. Elle y a rapidement ajouté un Pinot Gris et un Pinot Noir sous la marque «Barrymore Wines».
Le rosé était également le premier choix de Brad Pitt et Angelina Jolie. Les raisins de leur rosé Miraval proviennent de leur domaine en Provence. On ne sait pas ce qu’il adviendra du vignoble après leur divorce.
Lors d’une interview en 2014, Gérard Depardieu choquait le grand public en déclarant qu’il pouvait boire jusqu’à 14 bouteilles de vin par jour. Après tout, c’était peut-être le sien: depuis 1989, l’acteur fabrique son propre vin dans son domaine de l’Anjou.
En 1993, l’année même où il connaît un grand succès avec «Jurassic Park», Sam Neill achète un domaine viticole en Nouvelle-Zélande: «J’aimerais dire que le vignoble me soutient, mais j’ai bien peur que ce soit l’inverse», a confié l’acteur lors d’une interview. «C’est une affaire qui demande beaucoup de temps et d’argent. Je ne le ferais pas si cela ne me procurait pas autant de plaisir.»
Kurt Russell a de nombreuses passions: il aime chasser, skier, monter à cheval, élever du bétail, cuisiner et manger. Il aime la nature. Et il adore le vin. Depuis quelques années, l’acteur de «New York 1997» et «Les huit salopards» élabore ses propres vins dans les collines de Santa Rita en Californie.
«J’aime créer mon propre vin. Décider quel cépage cultiver et récolter, et combien de temps le vin doit vieillir en fûts de chêne », explique Kurt Russell. Le nom de sa marque: «GoGi». Russell porte ce surnom depuis son enfance, et ses petits-enfants l’appellent encore ainsi aujourd’hui. Naturellement, il y a aussi «Goldie» ... un Chardonnay qu’il a dédié à sa partenaire Goldie Hawn.
Il blasphémait sans retenue sur George Bush, Rosie O’Donnell et sa propre vie amoureuse: lors de son apparition dans le talk-show américain «The View» fin 2006, il était clair pour tous les invités que Danny DeVito était encore bien imbibé après une nuit copieusement arrosée avec George Clooney: «Le dernier des sept limoncello était probablement de trop», a reconnu Danny DeVito.
Mais l’acteur a su tirer parti de la situation avec un malin plaisir: «Après l’émission, mes amis m’ont envoyé des tonnes de limoncello». Qui rira bien rira le dernier: huit mois après son apparition mémorable, l’acteur présentait sa propre marque de liqueur, «Danny DeVito’s Premium Limoncello» et facturait environ 25 dollars la bouteille.
«Nous sommes ravis de vous présenter notre nouveau patron, Ryan Reynolds: acteur, producteur et beau gosse à plein temps», écrivait Aviation Gin sur Instagram en début d’année. Reynolds a expliqué avoir investi dans la marque de gin pour une raison simple. «C’est le meilleur gin sur cette planète.»
Bien des années avant George Clooney, Justin Timberlake a été saisi par la fièvre de la tequila: sa marque, Sauza 901 rappelle le code postal de Memphis, sa ville natale. Pour une publicité, la star s’est même déguisée en citron.
Le leader du groupe, Bon Scott, est décédé en 1980 d’une intoxication à l’alcool. Cela n’empêche pas les membres d’AC/DC d’avoir non seulement du hard-rock, mais aussi des boissons fortes dans leur répertoire.
«German Beer» vs «Australian Hardrock», c’est sous cette devise que Karlsberg a lancé sa bière AC/DC en 2012. Depuis, les hard rockers ont élargi leur gamme avec du vin et de la tequila.
Vous souvenez-vous des frères Hanson qui ont connu le succès en 1997 avec «MMMBop» alors qu’ils étaient hauts comme trois pommes? Aujourd’hui, ils ont bien changé et brassent de la bière sous le nom joliment ironique de «MMMHops» - «MMMHopfen».
Ces stars ont leur propre marque d'alcool
Un milliard de dollars! C’est la coquette somme qu’a dû débourser le géant britannique des boissons alcoolisées Diageoce en 2017 pour s’offrir la marque de Tequila créée en 2013 par George Clooney et son ami Rande Gerber, le mari de Cindy Crawford. Et ce ne sont pas les seules célébrités à se lancer dans la distillation …
C’était tellement logique: après avoir fait un carton avec leur tube «Whiskey In The Jar», les rockeurs du groupe Metallica viennent de lancer leur propre marque de whisky.
«Blackened» est le nom du whisky américain que Lars Ulrich et ses amis proposent aujourd’hui à leurs fans. Le groupe offre en prime un accès à des playlists sur Apple Music et Spotify. Surprenant: ni «Blackened», ni «Whiskey In The Jar» ne figurent sur la liste.
Bob Dylan a également baptisé son whisky d’après l’un de ses plus grands succès: depuis le mois de mai, il commercialise une collection de trois whiskys baptisée «Heaven’s Door», qui n’est pas sans rappeler le tube du chanteur «Knockin’ on heaven’s door».
Les spiritueux imaginés par des stars sont rarement bon marché. Une bouteille de 70 cl de whisky Virginia Black de Drake, par exemple, coûte environ 40 à 50 euros – hors frais de port.
Jay-Z n’arrêtait pas de parler de la marque Louis Roederer Cristal dans ses chansons – jusqu’à ce que le producteur de champagne prenne publiquement ses distances avec le rappeur en 2006. Furieux des propos tenus par les fabricants français qu’il estime racistes, …
... Jay-Z s’est mis à promouvoir le champagne d’Armand de Brignac, à peine connu jusqu’alors. En 2014, le rappeur multimillionnaire a présenté au fabricant «une offre que nous ne pouvions pas refuser», selon la porte-parole de l’entreprise, et détient depuis lors «des parts importantes» dans la société.
Pour P. Diddy, ce serait plutôt la vodka: depuis 2007, la star du rap détient des parts dans la marque Cîroc produite en France. Argument de vente unique: contrairement aux autres vodkas, celle-ci est uniquement fabriquée à partir de raisin.
La vodka qui a fait de Channing Tatum un producteur de spiritueux est en revanche élaborée à base de pommes de terre: l’acteur a découvert la Grand Teton Distillery dans l’Idaho, qui produit aujourd’hui sa vodka «Born and Bred», alors qu’il était à la recherche de la meilleure vodka des Etats-Unis avec un ami.
Une bouteille inspirée du nom: la «Crystal Head Vodka» de Dan Aykroyd est uniquement disponible dans des bouteilles ressemblant à des crânes. Le design a été imaginé par l’associé d’Aykroyd, l’artiste John Alexander. Depuis son lancement sur le marché en 2007, la vodka des deux acolytes a remporté plusieurs prix.
Günther Jauch n’est pas seulement apprécié en tant que présentateur en Allemagne: le chouchou du public a également un don pour la viticulture. Ses vins distribués chez Aldi il y a quelques mois se sont vendus comme des petits pains.
Le roi des vignerons d’Hollywood est incontestablement Francis Ford Coppola: avec l’argent que lui a rapporté «Le Parrain», le réalisateur s’est offert il y a environ 40 ans une propriété dans la Napa Valley. Depuis, la famille a acquis plusieurs domaines viticoles, sur lesquels on peut aussi passer ses vacances, découvrir la galerie cinématographique retraçant le parcours de Francis Ford Coppola, et admirer les statuettes de ses Oscars.
Drew Barrymore suit elle aussi de près les prévisions météorologiques pour la Californie depuis plusieurs années: en 2016, l’actrice lançait son premier vin rosé sur le marché. Elle y a rapidement ajouté un Pinot Gris et un Pinot Noir sous la marque «Barrymore Wines».
Le rosé était également le premier choix de Brad Pitt et Angelina Jolie. Les raisins de leur rosé Miraval proviennent de leur domaine en Provence. On ne sait pas ce qu’il adviendra du vignoble après leur divorce.
Lors d’une interview en 2014, Gérard Depardieu choquait le grand public en déclarant qu’il pouvait boire jusqu’à 14 bouteilles de vin par jour. Après tout, c’était peut-être le sien: depuis 1989, l’acteur fabrique son propre vin dans son domaine de l’Anjou.
En 1993, l’année même où il connaît un grand succès avec «Jurassic Park», Sam Neill achète un domaine viticole en Nouvelle-Zélande: «J’aimerais dire que le vignoble me soutient, mais j’ai bien peur que ce soit l’inverse», a confié l’acteur lors d’une interview. «C’est une affaire qui demande beaucoup de temps et d’argent. Je ne le ferais pas si cela ne me procurait pas autant de plaisir.»
Kurt Russell a de nombreuses passions: il aime chasser, skier, monter à cheval, élever du bétail, cuisiner et manger. Il aime la nature. Et il adore le vin. Depuis quelques années, l’acteur de «New York 1997» et «Les huit salopards» élabore ses propres vins dans les collines de Santa Rita en Californie.
«J’aime créer mon propre vin. Décider quel cépage cultiver et récolter, et combien de temps le vin doit vieillir en fûts de chêne », explique Kurt Russell. Le nom de sa marque: «GoGi». Russell porte ce surnom depuis son enfance, et ses petits-enfants l’appellent encore ainsi aujourd’hui. Naturellement, il y a aussi «Goldie» ... un Chardonnay qu’il a dédié à sa partenaire Goldie Hawn.
Il blasphémait sans retenue sur George Bush, Rosie O’Donnell et sa propre vie amoureuse: lors de son apparition dans le talk-show américain «The View» fin 2006, il était clair pour tous les invités que Danny DeVito était encore bien imbibé après une nuit copieusement arrosée avec George Clooney: «Le dernier des sept limoncello était probablement de trop», a reconnu Danny DeVito.
Mais l’acteur a su tirer parti de la situation avec un malin plaisir: «Après l’émission, mes amis m’ont envoyé des tonnes de limoncello». Qui rira bien rira le dernier: huit mois après son apparition mémorable, l’acteur présentait sa propre marque de liqueur, «Danny DeVito’s Premium Limoncello» et facturait environ 25 dollars la bouteille.
«Nous sommes ravis de vous présenter notre nouveau patron, Ryan Reynolds: acteur, producteur et beau gosse à plein temps», écrivait Aviation Gin sur Instagram en début d’année. Reynolds a expliqué avoir investi dans la marque de gin pour une raison simple. «C’est le meilleur gin sur cette planète.»
Bien des années avant George Clooney, Justin Timberlake a été saisi par la fièvre de la tequila: sa marque, Sauza 901 rappelle le code postal de Memphis, sa ville natale. Pour une publicité, la star s’est même déguisée en citron.
Le leader du groupe, Bon Scott, est décédé en 1980 d’une intoxication à l’alcool. Cela n’empêche pas les membres d’AC/DC d’avoir non seulement du hard-rock, mais aussi des boissons fortes dans leur répertoire.
«German Beer» vs «Australian Hardrock», c’est sous cette devise que Karlsberg a lancé sa bière AC/DC en 2012. Depuis, les hard rockers ont élargi leur gamme avec du vin et de la tequila.
Vous souvenez-vous des frères Hanson qui ont connu le succès en 1997 avec «MMMBop» alors qu’ils étaient hauts comme trois pommes? Aujourd’hui, ils ont bien changé et brassent de la bière sous le nom joliment ironique de «MMMHops» - «MMMHopfen».
Faire du parfum est à la portée de tous, mais les superstars comme Metallica, George Clooney ou Justin Timberlake préfèrent un degré d’alcool un peu plus élevé et des revenus supplémentaires.
«Whiskey In The Jar» est l’un de leurs plus grands tubes – que pouvait-il y avoir de plus évident pour les membres du groupe Metallica que de commercialiser leur propre marque de whisky? Mais ce que les rockeurs ont décidé de faire, d’autres célébrités le font déjà depuis longtemps. Vin, vodka ou limoncello, des stars comme Justin Timberlake, Jay-Z ou encore George Clooney cultivent la passion des spiritueux.
Les pires flops de l'histoire du cinéma
Les pires flops de l'histoire du cinéma
Le spectateur, cet inconnu: depuis que le cinéma existe, Hollywood cherche à comprendre ce qui intéresse le public. Et après toutes ces années, il lui arrive encore régulièrement de tomber complètement à côté de la plaque. Voici les 20 plus grands flops de l’histoire du cinéma – ajustés en fonction de l’inflation.
Place n°20: même un film qui a rapporté 260,5 millions de dollars peut être un énorme flop. Quand on a par exemple dépensé près de 250 millions de dollars rien que pour le tournage. Un coup pour rien, alors? Pire encore, les experts estiment que Disney a dépensé entre 100 et 200 millions de dollars supplémentaires pour promouvoir «Lone Ranger, naissance d’un héros» (2013). Les pertes accusées par le western se situent dans le même ordre d’idées. Il ne suffit pas de mettre Johnny Depp (à gauche) à l’affiche pour faire un carton.
Place n°19: Dans «Le 13e guerrier» (1999), la fourchette des pertes se situe entre 69 et 129 millions de dollars - alors pourquoi dit-on que l’épopée historique avec Antonio Banderas est un plus grand échec que «Lone Ranger»? Réponse: l’inflation. Ces 69 à 129 millions de dollars correspondent aujourd’hui à une perte de 101 à 190 millions.
Place n°18: Keanu Reeves a eu de la chance que «John Wick» soit déjà en boîte lorsque «47 Ronin» est sorti en salles en 2013. Sinon, il n’aurait probablement jamais décroché le rôle qui lui a fait renouer avec le succès un an plus tard: dans les calculs les plus optimistes, le film épique à grand spectacle sur les samouraïs «47 Ronin» fait état de 103 millions de pertes.
Place n°17: que les codeurs Navajos soient beaucoup plus rares à l’écran que Nicolas Cage dans un film retraçant l’histoire des codeurs-radio Navajos passe. Qu’une épopée de 120 millions de dollars comme «Windtalkers: les messagers du vent» (2002) arrive à la quatrième place dans la liste des «dix films de guerre les plus erronés sur le plan historique», passe encore. Mais qu’il accuse en plus des pertes s’élevant à près de 103 millions de dollars selon les calculs actuels, c’est un peu gros.
Place n°16: un budget de 81 millions de dollars, 484,6 millions de dollars de recettes: en 2003, «Bruce tout-puissant» avec Jim Carrey dans le rôle principal, a été une réussite totale. A l’inverse, la suite «Evan tout-puissant», sortie quatre ans plus tard, a été un véritable bide: le scénario (comment Steve Carrell a été transformé en un Noé moderne pour 175 millions de dollars) a intéressé juste assez de spectateurs pour couvrir les frais de production. En revanche, Universal Studios a pu s’asseoir sur les frais de marketing, qui, revus à la hausse avec le taux d’inflation, s’élevaient à 104 millions de dollars.
Place n°15: il serait injuste que «Battlefield Earth» (2000) ne figure pas dans la liste des plus gros échecs au monde du box-office. Après tout, ce navet de la science-fiction à 100 millions de dollars adapté du roman de L. Ron Hubbard, fondateur de la scientologie, a reçu un total de neuf framboises d’or, y compris pour le pire film de la décennie. C’est à juste titre que les spectateurs ont traité avec mépris le film qui tenait à cœur à John Travolta. Résultat des courses: 104 millions de dollars de perte.
Place n°14: Quand «The Postman» ne fait pas recette: ce drame évoquant la fin du monde a coûté 80 millions de dollars. En 1997, Kevin Costner avait en tête de poursuivre la chasse aux Oscars si bien commencée grâce à «Danse avec les loups». Une grave erreur: le film n’a rapporté que 20 millions de dollars et a laissé derrière lui des critiques stupéfaits et une montagne de dettes qui s’élèveraient à 107 millions selon la valeur actuelle du dollar.
Place n°13: en 2011, Disney a investi 150 millions de dollars dans l’adaptation cinématographique du livre pour enfants «Milo sur Mars»: résultat, un spectacle en 3D très réussi pour les yeux. Mais au niveau intellectuel et émotionnel, rien à se mettre sous la dent: le film d’animation a été un flop gigantesque et n’a rapporté que 39 millions de dollars à travers le monde. Selon les estimations des experts, les pertes devraient se situer au minimum autour de 109 millions de dollars.
Place n°12: le terme «Monster cars» a pris tout son sens dans le film du même nom sorti en 2016: un monstre qui a élu domicile dans le 4x4 surdimensionné d’un lycéen se bat avec lui contre un méchant PDG. Mais qu’y a-t-il de si extraordinaire? Que la société Paramount ait imaginé un instant qu’elle pouvait gagner de l’argent avec ce film: le studio a investi 125 millions de dollars dans la production et a subi des pertes monstrueuses d’environ 113 millions de dollars.
Place n°11: si l’on regarde les chiffres hors contexte, «La chute de l’Empire romain» (1964) se présente plutôt bien: les pertes du péplum ne s’élevaient qu'à 14,3 millions de dollars. Mais à une époque où le budget du film, 18,4 millions de dollars, était encore astronomique. Aujourd’hui, les 14,3 millions correspondent à un montant de 113 millions de dollars. Pas étonnant que le producteur Samuel Bronston ait fait faillite.
Place n°10: en règle générale, un film d’animation Disney est toujours une valeur sûre. Et pourtant: avec «La Planète au trésor», une version transposée dans l’espace du classique «L’île au trésor», les réalisateurs de «La petite sirène» John Musker et Ron Clements se sont complètement plantés en 2002 – 116 millions de dollars de pertes dans la perspective actuelle. Et ce, malgré les critiques bienveillantes, la nomination aux Oscars et une importante campagne marketing.
Place n°9: gros casting, grande humiliation. Dans la comédie «Potins mondains et amnésies partielles» (2001) Andie MacDowell et Warren Beatty (photo) partageaient l’affiche avec Diane Keaton, Goldie Hawn, Charlton Heston et Josh Hartnett. Le budget de 90 millions de dollars semblait bien investi. Mais comme le film n’a enregistré que 10,4 millions de recettes, les pertes globales se sont élevées à près de 85 millions de dollars, ce qui correspond à 117 millions aujourd’hui.
Place n°8: Supernova (2000). «Supernova» fut un tel flop que personne ne voulait avoir affaire avec ce film: ni le public, ni les réalisateurs. LES réalisateurs? Oui, vous avez bien entendu: Walter Hill ayant quitté la production suite à un différend, Jack Sholder a repris le flambeau avant passer la main à Francis Ford Coppola. En fin de compte, aucun d’entre eux n’a voulu apposer sa signature sur l’affiche de ce navet de la science-fiction. Aujourd’hui, la responsabilité de la perte de 118 millions de dollars est imputée à un certain Thomas Lee.
Place n°7: cela aurait dû être une version moderne de «Top Gun» - au lieu de cela, le film a été un véritable gouffre intellectuel et financier: en 2005, «Furtif» a fait un atterrissage en catastrophe, aussi bien auprès de la critique qu’au box-office: avec 135 millions de dollars, le budget de ce film mettant en scène des pilotes était presque aussi élevé que la montagne de dettes qui a enseveli les avions high-tech utilisés pour le tournage, soit 120 millions de dollars.
Place n°6: en 1960, John Wayne incarnait le héros populaire américain Davy Crockett. 44 ans plus tard, un nouveau film sur la bataille d’«Alamo» a été tourné à Hollywood. Il a été bien accueilli par la critique, en particulier le nouvel acteur Billy Bob Thornton. Mais le public n’avait semble-t-il que faire d’un autre film sur la bataille d’Alamo: le film a accusé une perte de 122 millions de dollars.
Place n°5: lorsqu’un projet de film a déjà échoué trois fois, vous pouvez a) l’abandonner ou b) y investir 264 millions de dollars et croiser les doigts. Dans le cas de «John Carter» (2012), Disney a opté pour la deuxième solution et a explosé le budget avec 100 millions supplémentaires pour la publicité. Les optimistes estiment que le studio a ainsi perdu 130 millions de dollars, les pessimistes parlent de 213 millions. Quoiqu’il en soit, le patron du studio de l’époque, Rich Ross, a quitté ses fonctions.
Place n°4: le film de science-fiction «Final Fantasy : les créatures de l’esprit» (2001), entièrement animé par ordinateur, a coûté plus de 130 millions de dollars. Et selon les estimations d’aujourd'hui, les pertes subies en 2001 par la saga basée sur le succès du jeu vidéo du même nom, sont tout aussi élevées. 150 artistes numériques et 20 pros de l’animation virtuelle ont créé une merveille visuelle qui manquait par ailleurs cruellement d’âme et d’émotion.
Place n°3: le dessin animé «Titan A.E.» vous a complètement dépassé? Vous n’êtes pas les seuls: le film d’animation de science-fiction sorti en 2000 n’a rapporté que 36,8 millions de dollars, alors que le budget est estimé entre 75 et 90 millions de dollars. Véritable échec financier, le film a entraîné la fermeture du studio d’animation de la Fox. Il faut dire que les pertes équivalaient à 142 millions de dollars d’aujourd’hui.
Place n°2: Vous êtes-vous déjà demandé pourquoi avant «Pirate des Caraïbes», on ne tournait presque plus de films de pirates? A cause de «L’île aux pirates» (1995), plus gros flop de l’histoire du cinéma à ce jour: des coûts de production s’élevant à 98 millions de dollars, pour 18 millions de recettes. Avec la publicité et tout le tralala, la société de production Carolco a jeté 89 millions de dollars par les fenêtres, ce qui correspond à environ 143 millions de dollars aujourd’hui. Peu de temps après, l’actrice principale Geena Davis a divorcé du réalisateur Renny Harlin, qui était aussi son mari - un échec sur toute la ligne.
Place n°1: la réalisation de «Sinbad: la légende des sept mers» a coûté quelques 60 millions de dollars et le film d’animation, sorti en 2003, a rapporté légèrement plus. Mais c’était loin d‘être suffisant: au total, 125 millions de dollars ont été irrémédiablement perdus dans le projet, ce qui correspond aujourd’hui à un montant de 166 millions de dollars. Le projet Dreamworks est donc considéré comme le plus grand gouffre de l’histoire du cinéma. «Je pense que l‘idée de transformer une histoire traditionnelle en dessin animé appartient désormais au passé», a conclu le réalisateur Jeffrey Katzenberg, qui a par la suite complètement tourné le dos aux films d’animation.
George et Amal Clooney
Lors de la première de "Suburbicon" à Los Angeles, le 22 octobre 2017.
Festival du Film de Venise, le 2 septembre 2017.
George Clooney signe des autographes, lors du Festival du Film de Venise.
George Clooney et sa femme Amal ont assisté à la 42e édition des Césars à Paris, le 24 février 2017.
George Clooney, à droite et ses parents Nick et Nina Clooney.
« Je suis sûre qu’il sera génial, et elle sera une bonne mère », avait confié Nina Clooney avant la naissance de leurs enfants.
George et Amal Clooney le 9 janvier 2017 à Londres. Un mois plus tard, le couple révèle la grossesse d'Amal Clooney: des jumeaux!
Amal et George Clooney sur le tapis rouge de la Berlinale, le 11 février 2016.
Lors du Costume Center Gala à New York, le 4 mai 2015.
George Clooney et son épouse lors de la première "Tomorrowland" à Tokyo.
La star du cinéma a épousé cette avocate libano-britannique le 27 septembre 2014.
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