De Madagascar à l'Amazonie et jusque dans les Grandes plaines américaines, le dérèglement climatique pourrait menacer entre un quart et la moitié des espèces d'ici 2080 dans 33 régions du monde parmi les plus riches en biodiversité, selon un rapport
De Madagascar à l'Amazonie et jusque dans les Grandes plaines américaines, le dérèglement climatique pourrait menacer entre un quart et la moitié des espèces d'ici 2080 dans 33 régions du monde parmi les plus riches en biodiversité, selon un rapport
La Grande barrière de corail, en Australie, près de la côte des Whitsunday Islands, photographiée le 20 novembre 2014
De Madagascar à l'Amazonie, le réchauffement pourrait menacer jusqu'à 50% des espèces
De Madagascar à l'Amazonie et jusque dans les Grandes plaines américaines, le dérèglement climatique pourrait menacer entre un quart et la moitié des espèces d'ici 2080 dans 33 régions du monde parmi les plus riches en biodiversité, selon un rapport
De Madagascar à l'Amazonie et jusque dans les Grandes plaines américaines, le dérèglement climatique pourrait menacer entre un quart et la moitié des espèces d'ici 2080 dans 33 régions du monde parmi les plus riches en biodiversité, selon un rapport
La Grande barrière de corail, en Australie, près de la côte des Whitsunday Islands, photographiée le 20 novembre 2014
De Madagascar à l'Amazonie et jusque dans les Grandes plaines américaines, le dérèglement climatique pourrait menacer entre un quart et la moitié des espèces d'ici 2080 dans 33 régions du monde parmi les plus riches en biodiversité, selon un rapport paru mercredi.
A +4,5°C de réchauffement par rapport à la Révolution industrielle -- horizon qui se dessinerait si rien n'était fait pour réduire les émissions de gaz à effet de serre --, 48% des espèces seraient susceptibles de disparaître au niveau local.
Mais ce risque serait divisé par deux si la hausse de la température moyenne était contenue à +2°C, limite fixée dans l'accord de Paris adopté en 2015 sous l'égide de l'ONU, note cette analyse publiée par la revue Climatic Change.
"La biodiversité mondiale va souffrir terriblement au cours de ce siècle, à moins que nous fassions tout ce qui est en notre pouvoir" contre cela, prévient le Fonds mondial pour la nature (WWF), qui a co-produit l'étude, présentée comme la plus complète sur cette trentaine de zones.
Partout, le climat vient s'ajouter aux menaces pesant déjà sur la faune et la flore: urbanisation, perte d'habitats, braconnage, agriculture non soutenable...
Les chercheurs des universités d'East Anglia (Royaume Uni) et James-Cook (Australie) ont étudié la situation climatique de 80'000 espèces dans 33 régions jugées "prioritaires", aussi uniques et diverses que l'Amazonie, le désert de Namibie, l'Himalaya, Bornéo, le lac Baïkal ou le sud du Chili.
Les saisons aujourd'hui exceptionnellement chaudes devraient y devenir la norme, parfois dès 2030, et même avec un réchauffement limité à +2°C. Pics de chaleur plus notables, moindres précipitations, sécheresses durables sont attendus en de nombreux endroits.
Sur ces zones, plus de la moitié de la surface (56%) resterait vivable à +2°C. A +4,5°C, cette part pourrait tomber jusqu'à 18%: ce que le WWF appelle des zones "refuges".
Les plantes devraient être particulièrement affectées, plus lentes à s'adapter, bougeant moins facilement. Ce qui en retour pourra nuire aux animaux en dépendant.
69% des espèces de plantes risquent de disparaître
Du côté animal, reptiles et amphibiens ont plus de risques d'être "dépassés" que les oiseaux ou les mammifères, plus mobiles.
Beaucoup dépendra en effet de la capacité des espèces à bouger pour suivre leur climat de prédilection: pourront-elles suivre? Seront-elles bloquées, par exemple par des villes, des montagnes? Auront-elles, à l'arrivée, un endroit pour vivre?
Le sud-ouest de l'Australie, dans le pire scénario, voit près de 80% des espèces de mammifères menacées d'extinction localement, perte ramenée à un tiers dans un monde à +2°C et en cas de capacités d'adaptation des espèces.
Conclusion: "il faudra faire des efforts bien plus importants pour garder la hausse des températures à leur minimum absolu", insiste le WWF.
A ce stade, les engagements de réduction d'émissions pris à Paris conduisent le globe vers un réchauffementde plus de 3°C. Or à +3,2°C, 37% des espèces risquent encore de disparaître localement, dans les régions étudiées.
En outre, comme les gaz déjà émis vont continuer à réchauffer la planète, il faudra aussi prévoir des mesures de protection locales: corridors biologiques pour favoriser le déplacement des espèces, identification de zones de "refuge" en dernier ressort, restauration d'habitats...
La Méditerranée, qui compte par exemple trois espèces emblématiques de tortures marines, verrait près d'un tiers des plantes, mammifères et amphibiens menacés à +2°C, si aucune possibilité d'adaptation ne leur est laissée.
Cette publication intervient alors que s'ouvre samedi à Medellin (Colombie) une importante conférence sur l'état de la biodiversité dans le monde.
Extinction ne signifie pas juste disparition d'espèces, souligne le WWF, "mais de profonds changements pour des écosystèmes rendant des services vitaux à des centaines de millions de personnes," qu'il s'agisse d'alimentation, mais aussi de soutenir le tourisme ou la recherche sur de futurs médicaments.
Embarquez à bord du train «Rovos Rail» et parcourez le sud de l'Afrique
Embarquez à bord du train «Rovos Rail» et parcourez le sud de l'Afrique
Le propriétaire, Rohan Vos, a baptisé son train «The Pride of Africa» (la Fierté de l'Afrique). La machine est d'une teinte vert sombre et s'étend sur quasiment un kilomètre de long.
Rohan Vos a fait l'acquisition de matériel ferroviaire et l'a fait restaurer dans les règles de l'art. À l'origine un plaisir personnel...
... le train a pris le nom de «Rovos Rail» en 1989. Selon ses propres dires, il s'agit du train le plus confortable du globe.
En effet, le voyage a commencé sous les plus bons auspices: un tapis rouge est déroulé sur le quai pour accueillir les passagers. Du vin leur est ensuite servi...
... puis ils sont menés à leurs suites.
Les chambres sont bardées de bois, tout comme le reste du train.
Durant les trois premiers jours, la machine traverse la Tanzanie. Une aventure qui se vit confortablement assis dans un fauteuil. En effet, aucune expédition...
... n'est organisée pendant les deux premiers jours, en revanche, il y a bien quelques secousses.
À bord du «Rovos Rail», l'activité principale consiste à regarder par la fenêtre. Outre cela, il n'y a pas grand chose à faire. C'est justement l'attrait de ce voyage.
Il est également possible de se prélasser dans les fauteuils du wagon lounge, en feuilletant un magazine relié de cuir tout en se faisant servir un café.
Le chef cuisinier, Aubrey Pieterse, et ses cinq collègues, produisent des plats fabuleux dans la...
.. cuisine étroite, coincée entre les deux wagons restaurants.
Le parc national de Chobe constitue point fort du voyage.
Outre les éléphants paissent des hippopotames, des buffles, des gnous et des koudous dans des marécages s'étendant à perte de vue.
Un léopard, un animal du Big Five, vient de s'installer confortablement sur une branche d'arbre.
La faune et la flore sauvage du parc national de Chobe est simultanément brute, dure et romantique.
Le lendemain, il est temps de faire ses adieux à l'Afrique, sans toutefois oublier un des moments forts du périple: les chutes de Victoria.
Sur une distance de 1708 mètres, les eaux du fleuve Zambèze se jettent du haut d'un mur de roche haut de 110 mètres. Comme si un géant avait frappé la croûte terrestre d'un coup de hache.
La réalité surpasse en beauté la carte postale. Seulement dans la réalité, chaque voyage, aussi beau soit-il, a une fin.
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